Aucun bulletin d'information n'a été publié ou diffusé vendredi en Grèce en
raison d'une grève de 48 heures entamée par la principale fédération de
journalistes pour protester contre "les licenciements" et réclamer le
respect de la convention collective du secteur.
Samedi, aucun quotidien ne
sera publié et aucun bulletin d'informations ne sera disponible sur les
radios, télévisions ou grands sites internet, selon la Fédération grecque
des journalistes (Poesy).
Il s'agit de la troisième grève en vingt jours
des journalistes du pays après l'arrêt de la parution ces derniers mois des
deux quotidiens, la fermeture d'une maison d'édition appartenant à un grand
groupe de presse et la réduction des salaires annoncée dans certains médias
sur la base de conventions d'entreprises et non pas de la convention
collective des journalistes.
"Nous réclamons l'arrêt des licenciements
injustifiés, nous protestons contre l'arbritraire des employeurs et nous
réclamons la protection des postes d'emploi et des mesures de l'Etat pour
les chômeurs", a déclaré la fédération dans un communiqué.
Faisant
allusion aux licenciements effectués ces derniers mois dans plusieurs
médias, surtout dans la presse écrite, la Poesy appelle les journalistes à
"participer massivement à cette mobilisation contre les licenciements
injustifiés et l'arbritraire des employeurs".
Plusieurs médias ont déjà
tenté d'imposer des réduction des salaires de 10% sur la base de conventions
d'entreprises, ce qui a été dénoncé par le syndicat.
Contraint par l'Union
européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) de rendre le
marché de travail plus flexible afin de renforcer la compétitivité de
l'économie grecque, le gouvernement a adopté mardi une loi donnant la
priorité aux conventions d'entreprises sur les conventions
collectives.
En échange d'un prêt de 110 milliards d'euros accordé en
mai à la Grèce pour sauver le pays de la banqueroute, l'UE et le FMI sont
depuis chargés de surveiller le redressement de l'économie grecque,
lourdement endettée.
Vos réactions
pourquoi pas chez nous,se serait une bonne idée ,non:roll: :roll: :roll: :roll:
Comment va-t-on faire sans Jean-Pierre Pernault? Ces informations pertinentes me manquent déjà !
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