RMC Life Le robot pizzaiolo de la start-up francilienne Pazzi qui officie au cœur de Paris est peut-être l'éclaireur d'une armée de futurs robots cuisiniers, qui fourbissent leur savoir-faire à travers le monde. Le petit restaurant Pazzi, dans le quartier de Beaubourg, est le deuxième à ouvrir ses portes, après celui du centre commercial Val d'Europe à l'est de Paris, ouvert depuis novembre 2019.
Son robot, qui officie derrière une vitre, est capable de réaliser une pizza en 5 minutes, presque intégralement sous les yeux du client qui vient de la commander sur une borne automatique. Ses bras articulés étalent la pâte, posent la sauce tomate, ajoutent les garnitures (la seule étape hors de la vue du client), mettent la pizza au four, la sortent et la placent dans sa boîte de livraison.
Le tout avec une capacité maximum de 80 pizzas par heure, un prix de vente de 7 à 13,6 euros, et un pari sur la qualité (pâte fraîche, légumes bio, fromages AOP...) Le personnel est là pour fluidifier les relations avec la clientèle et gérer les quelques tables pour la restauration sur place, mais n'intervient à aucun moment dans la fabrication.
Pazzi a pour ambition de devenir une véritable chaîne de restauration rapide, sur un modèle voisin de celui des grandes franchises du secteur, explique Philippe Goldman, le directeur général de cette entreprise de 35 personnes aujourd'hui. "Nous sommes en train de finaliser des signatures d'emplacements" dans Paris, et "à partir de mars-avril on va démarrer l'ouverture de la Suisse", indique M. Goldman, qui peut compter sur les 10 millions d'euros de capital risque levé en 2019 par Pazzi. "On commence maintenant l'internationalisation parce que dans notre développement commercial, 50% de la demande vient de l'étranger", précise-t-il. "La restauration rapide est partout en crise sur le recrutement et la capacité à trouver des employés".
Vos réactions
c'est juste ça qui te dérange??
eh ben....on est mal!
C'est dingue, les mecs ne voient pas plus loin que le bout de leur nez , et ne voient pas le danger à moyen terme.
Si j'avais un pouvoir politique, je ferais payer des cotisations sociales ( de même valeur que si c'était un salarié) à ces entreprises qui détruisent l'emploi en employant des robots à la place d'hommes pour le même travail.
J'y ai goûté à Val d'Europe. Elles sont à peu près 30% plus petite et légère que dans un restaurant, mais au même prix. Je pense qu'il faudrait revoir soit la quantité des ingrédients, soit les prix.
c'est juste ça qui te dérange??
eh ben....on est mal!
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