25/04/2021 08:49

Joe Biden reconnait le génocide arménien, devenant ainsi le premier président des Etats-Unis à qualifier ainsi la mort d'un million et demi d'Arméniens massacrés

Joe Biden a reconnu samedi le génocide arménien, devenant ainsi le premier président des Etats-Unis à qualifier ainsi la mort d'un million et demi d'Arméniens massacrés par l'Empire ottoman en 1915. Réaction immédiate de son homologue turc Erdogan qui a déclaré que son pays n’avait "de leçons à recevoir de personne sur son histoire". Joe Biden a reconnu samedi le génocide arménien, devenant le premier président des Etats-Unis à qualifier ainsi la mort d'un million et demi d'Arméniens massacrés par l'Empire ottoman en 1915.

Son homologue turc Recep Tayyip Erdogan a immédiatement réagi en dénonçant "la politisation par des tiers" de ce débat, dans un message adressé au patriarche arménien à Istanbul. La Turquie n'a "de leçons à recevoir de personne sur son histoire", a surenchéri son ministre des Affaires étrangères. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a de son côté salué une "mesure très forte envers la justice et la vérité historique" dans un message sur Facebook.

Le génocide arménien est reconnu par plus de vingt pays et par de nombreux historiens mais il est vigoureusement contesté par la Turquie. 

"Les Américains honorent tous les Arméniens ayant péri dans le génocide qui a commencé il y a 106 ans aujourd'hui", a écrit Joe Biden dans un communiqué. "Nous affirmons l'histoire. Nous ne faisons pas cela pour accabler quiconque mais pour nous assurer que ce qui s'est passé ne se répètera jamais", a-t-il ajouté.

Le président démocrate, qui avait promis pendant sa campagne électorale de prendre l'initiative sur ce dossier, a informé vendredi de sa décision son homologue turc dans une conversation téléphonique. Les deux dirigeants ont convenu de se rencontrer en juin en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles.

Au téléphone avec le chef de l'Etat turc, le locataire de la Maison Blanche a exprimé sa volonté de bâtir une "relation bilatérale constructive", selon le bref compte-rendu américain qui évoque la nécessité d'une "gestion efficace des désaccords".

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Vos réactions

Portrait de jarod.26
25/avril/2021 - 08h57

forcément les turques le prennent mal