26/03/2021 19:05

Coronavirus: "Nous fermerons dorénavant une classe au premier cas" dans les 19 départements confinés (Jean-Michel Blanquer)

17h03: Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a annoncé vendredi que dans les 19 départements concernés par le reconfinement régional, un seul cas de Covid dans une classe entraînerait désormais sa fermeture, contre trois cas auparavant. « Nous devons renforcer les mesures sanitaires dans le milieu scolaire (...) A partir de la semaine prochaine, dans les départements concernés, nous fermerons chaque classe au premier cas de contamination », a-t-il dit lors d’un point presse.

« Cela va nécessairement signifier plus de fermetures de classes dans les prochains jours pour ceux qui sont concernés », a-t-il admis, précisant que cela concernerait « tous les niveaux scolaires », de la maternelle au lycée. « Nous renforcerons de ce fait les moyens de remplacement » des enseignants, a promis le ministre, reconnaissant « de la tension dans certains territoires ». « Les rectorats concernés pourront recruter davantage », a-t-il dit.

Les classes fermées le seront pour « une durée de deux à trois semaines » et les parents pourront demander à bénéficier d’arrêt de travail pour garder leurs enfants, a encore indiqué Jean-Michel Blanquer. « Cela suppose de grandes adaptations de la société », a-t-il ajouté. En réponse à une question, le ministre ne s’est pas montré favorable à la proposition d’avancer les vacances d’avril de quinze jours. « On ne doit pas s’interdire toute sorte d’évolution mais l’objectif est plutôt de maintenir le calendrier car il n’est pas démontré que les vacances aboutissent à moins de contamination que la période scolaire », a-t-il insisté.

16h00: L'Allemagne a classé vendredi la France entière, y compris les territoires d’outre-mer, comme zone à « haut risque » d’infection au Covid-19, a annoncé l’institut sanitaire national Robert Koch. Ce classement implique notamment des contrôles au moins aléatoires aux frontières, que la plupart des voyageurs en provenance de France observent une période de quarantaine à l’arrivée et disposent d’un test négatif de moins de 48 heures.

Le département frontalier de la Moselle était jusqu’ici le seul territoire français à être classé par le voisin allemand comme zone à « haut risque » en raison d’une forte circulation des variants au Covid-19. Angela Merkel avait annoncé jeudi soir que l’Allemagne s’apprêtait à classer la France en zone à « haut risque ».

« Lorsqu’on observe les taux d’incidence c’est tout simplement de fait une nécessité (...) un processus pratiquement automatique », avait déclaré la chancelière allemande lors d’une conférence de presse à Berlin. Les taux d’incidence, qui mesurent le nombre d’infections pour 100.000 habitants au cours des 7 derniers jours, dépassent dans de nombreux départements français le seuil des 200. Il s’établissait vendredi en Allemagne à 119 environ en moyenne nationale.

La question à présent est de savoir si la décision allemande va ou non entraîner la mise en place de contrôles stricts aux frontières, comme l’Allemagne l’a dernièrement fait avec la Pologne et avant cela avec la République tchèque et le Tyrol autrichien. La chancelière a toutefois laissé entendre que la France pourrait bénéficier d’un traitement de faveur, avec uniquement des contrôles aléatoires et non systématiques.

Le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune, « négocie l’allègement des modalités (d’une telle décision) pour éviter la fermeture de la frontière », indique son entourage. L’inquiétude de part et d’autre de la frontière grandit néanmoins.

15h53: Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s’exprime depuis Troyes (Aube)
"On ne peut pas nier des contaminations chez des élèves", a-t-il déclaré. "Je salue la mobilisation de tous les Français", a-t-il ajouté en précisant que "les semaines à venir seront très difficiles (…) C’est un défi que nous réussirons ensemble". "Un renforcement du protocole sanitaire dans les écoles est à l’étude, il n’y a pas de tabous"

15h45: L'Agence européenne des médicaments (EMA) a autorisé vendredi le stockage du vaccin contre le Covid-19 de l’alliance Pfizer/BioNTech à des températures de congélateur, plus élevées que celles jusqu’ici autorisées, ce qui facilitera sa distribution. L’EMA a indiqué dans un communiqué avoir « émis un avis positif pour permettre le transport et le stockage des flacons de ce vaccin à des températures comprises entre -25 et -15°C (c’est-à-dire la température des congélateurs pharmaceutiques standard) pour une période unique de deux semaines ».

« Il s’agit d’une alternative au stockage à long terme des flacons à une température comprise entre -90 et -60 ° C dans des congélateurs spéciaux », a ajouté l’agence. « Cela devrait faciliter le déploiement et la distribution rapides du vaccin dans l’UE en réduisant le besoin de conditions d’entreposage frigorifique à très basse température tout au long de la chaîne d’approvisionnement », a expliqué l’EMA.

L’EMA emboîte ainsi le pas à L’Agence américaine des médicaments (FDA), qui avait autorisé en février le stockage du vaccin contre le Covid-19 de l’alliance Pfizer/BioNTech à des températures de congélateurs. Depuis sa mise sur le marché, la haute efficacité du vaccin Pfizer contre le coronavirus a été tempérée par la difficulté de stocker et de transporter les flacons en raison de la nécessité de conditions de stockage extrêmement froides.

15h42: « Plus de 90.000 gendarmes et policiers sont mobilisés dès ce soir pour contrôler », annonce le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin

15h16: L'Agence européenne des médicaments (EMA) a donné son feu vert à une usine de production du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 aux Pays-Bas, qui se trouve au coeur d’un différend entre Londres et l’UE, confrontée à des problèmes de livraisons.

L’EMA a indiqué dans un communiqué avoir également approuvé une usine de production du vaccin Pfizer/BioNTech à Marbourg, en Allemagne, et un site de fabrication du vaccin Moderna en Suisse.

« Un nouveau site de fabrication a été approuvé pour la production de la substance active du vaccin COVID-19 d’AstraZeneca », a indiqué l’EMA, qui a son siège à Amsterdam. « Le site Halix est situé à Leiden, aux Pays-Bas, et portera à quatre le nombre total de sites de fabrication autorisés pour la production de la substance active du vaccin », a-t-elle ajouté.

L’usine Halix, située dans la ville néerlandaise de Leiden et qui produit des doses AstraZeneca, fait actuellement l’objet de pourparlers entre l’Union européenne et le Royaume-Uni au sujet de l’approvisionnement en vaccins. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prévenu jeudi que le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, qui n’a livré aux Vingt-Sept que 30 des 120 millions de doses promises au 1er trimestre, « devra d’abord rattraper son retard » et honorer son contrat avant de pouvoir exporter hors du continent.

La commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, a salué la décision « accélérée » de l’EMA sur l’usine Halix, affirmant que cela signifierait que des vaccins supplémentaires seraient livrés d’ici quelques jours. « Nous prévoyons maintenant que les vaccins produits par cette usine seront livrés aux Etats membres de l’UE dans les prochains jours dans le cadre de l’obligation contractuelle et de l’engagement pris par AstraZeneca envers les citoyens européens », a-t-elle déclaré à l’AFP.

13h52: Les contrôles vont « s’intensifier dès ce jour », dans les « gares, aéroports et péages routiers », tout en « poursuivant les contrôles de respect des gestes barrières » pour lutter contre le Covid-19, a indiqué vendredi Matignon. Ces mesures, annoncées par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors d’une réunion avec le Premier ministre Jean Castex, interviennent alors que la situation épidémique est « critique avec l’entrée en action de la troisième vague et la prédominance du variant britannique ».

« Une course contre la montre est engagée », a souligné Matignon dans un communiqué. Le chef du gouvernement réunissait les préfets et directeurs généraux des ARS des 19 départements faisant l’objet de mesures renforcées, pour un point de situation détaillé. M. Castex a estimé lors de cette réunion que « plus que jamais, nous avons besoin de l’Etat, quoi que l’on fasse et quoi que l’on en dise », ajoute le communiqué.Depuis que la Nièvre, le Rhône et l’Aube ont rejoint la liste jeudi, 19 départements sont soumis à des mesures de « freinage renforcé » de l’épidémie: pas de déplacements à plus de 10 km sans dérogation, pas de sortie de la région sans motif impérieux, de nouveaux commerces fermés et des demi-classes en lycée. « Ces semaines qui viennent seront difficiles, nous prendrons toutes les mesures utiles en temps et en heure et il n’y a à mes yeux aucun tabou », a averti le président de la République Emmanuel Macron, tard jeudi soir après un Conseil européen en visioconférence.

13h00: Les autorités sanitaires norvégiennes ont prolongé vendredi la suspension du vaccin anti-Covid d’AstraZeneca jusqu’au 15 avril, jugeant nécessaire d’approfondir l’examen de ses éventuels effets secondaires après l’apparition de cas graves de caillots sanguins.

La Norvège rejoint ainsi la ligne attentiste du Danemark alors que la plupart des autres pays européens ont repris l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca, déclaré « sûr et efficace » par le régulateur européen.

« C’est une décision difficile mais justifiée de prolonger la pause pour le vaccin AstraZeneca », a déclaré un responsable de l’Institut norvégien de santé publique (FHI), Geir Bukholm, dans un communiqué. « Nous pensons qu’il est nécessaire de mener davantage d’études sur ces cas afin de pouvoir donner les meilleurs conseils possibles sur la vaccination à la population norvégienne », a-t-il ajouté.

Dans le pays nordique, plusieurs personnels soignants âgés de moins de 55 ans et jusqu’alors en bonne santé ont affiché une combinaison de symptômes atypiques mêlant caillots sanguins, hémorragie et chute des plaquettes sanguines, quelques jours après avoir reçu une injection du vaccin AstraZeneca. Trois en sont morts et une autre personne, elle aussi relativement jeune et sans problème de santé connu, a succombé à une hémorragie cérébrale.

Aucun lien n’a à ce jour été établi avec le vaccin du laboratoire anglo-suédois mais une équipe médicale norvégienne a dit voir dans ces cas rares mais graves la conséquence d’une « puissante réponse immunitaire » déclenchée par le sérum.

« Le plus important est de déterminer s’il y un lien de causalité entre la vaccination et ces effets secondaires très graves, comme nous le soupçonnons », a déclaré la cheffe du FHI, Camilla Stoltenberg, à la radio NRK.

Cette suspension devrait retarder d’une à deux semaines le programme de vaccination norvégien, a indiqué l’institut. Les personnes ayant déjà reçu une première dose du vaccin ne se verront pas offrir une deuxième injection à ce stade, a-t-il précisé.

Parmi les premiers à suspendre le vaccin d’AstraZeneca, les pays nordiques agissent aujourd’hui en ordre dispersé.

Si le Danemark a annoncé jeudi une prolongation de trois semaines de la pause pour se donner le temps d’examiner plus attentivement les éventuels effets secondaires du vaccin, la Finlande, l’Islande et la Suède ont repris l’usage du vaccin, en le réservant toutefois aux seniors.

11h30: L'Allemagne a réaffirmé vendredi être prête, s’il est autorisé, à utiliser le vaccin russe anti-Covid Spoutnik V, accusé par la France d’être utilisé comme outil de « propagande » par Moscou dans le monde. « Une approbation par l’AEM (l’Agence européenne des médicaments, ndlr) - qui n’a pas encore eu lieu - donnerait à l’Europe la possibilité d’utiliser Spoutnik dans les campagnes de vaccination, ce qui serait également à envisager pour l’Allemagne », a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert.

« Chaque vaccin est le bienvenu », a abondé le porte-parole du ministère allemand de la Santé, Stephan Gabriel Haufe.

Le porte-parole du gouvernement allemand n’a pas voulu commenter les accusations du chef de la diplomatie française.

« A la manière dont c’est géré, c’est plus un moyen de propagande et de diplomatie agressive qu’un moyen de solidarité et d’aide sanitaire », a déclaré vendredi Jean-Yves Le Drian. Il a accusé Moscou mais aussi Pékin de se livrer à une guerre d’influence autour du vaccin pour en faire une arme géopolitique.

« La Chine, la Russie mènent une politique d’influence par le vaccin avant même de vacciner leur propre population », a déclaré Jean-Yves Le Drian. Depuis plusieurs semaines, Berlin affirme être prêt à utiliser ce vaccin s’il venait à être autorisé par l’instance de régulation européenne. Et ce d’autant plus que la campagne de vaccination est très critiquée dans le pays pour sa lenteur. Accueilli initialement avec scepticisme à l’étranger lors de son annonce à l’été, le Spoutnik V a vu sa fiabilité validée en février par la revue scientifique The Lancet. Une demande d’homologation est actuellement examinée par l’Agence européenne des médicaments.

09h40: Les vétérinaires et les dentistes vont pouvoir vacciner contre la Covid-19, après un avis de la Haute autorité de santé (HAS) publié aujourd'hui qui doit encore être entériné formellement par le gouvernement.

D'autres catégories de professionnels de santé sont concernées par cet élargissement, comme les pharmaciens de laboratoires d'analyses. Selon la HAS, cela permettra à 252.000 professionnels supplémentaires de pouvoir injecter le vaccin contre le Covid-19

09h04: L'Allemagne va "renforcer les tests sanitaires" à l'entrée "en raison de l'extension de la pandémie en France", annonce le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian sur FranceInfo. Les "contrôles aléatoires" aux frontières vont être renforcés, avec test obligatoire mais pas de quarantaine.

07h37: La pandémie a fait au moins 2.745.337 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan de l'AFP à partir de sources officielles.

Les Etats-Unis sont le pays qui compte le plus de morts avec 546.352 décès, devant le Brésil (303.462), le Mexique (199.627), l'Inde (160.692) et le Royaume-Uni (126.382).

Ces chiffres sont globalement sous-évalués. Ils se fondent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sans inclure les réévaluations fondées sur des bases statistiques.

07h02: Les chiffres morbides de la pandémie de covid-19 volent de record en record au Brésil, qui a dépassé mercredi le seuil des 300.000 morts en un an d'une pandémie désormais hors de contrôle.

Le Brésil de Jair Bolsonaro traverse le pire moment de la crise sanitaire. En accélération constante depuis la dernière semaine de février, la mortalité due au coronavirus va battre tous les records en mars depuis le début de la pandémie, il y a un an.

Selon les données du ministère de la Santé considérées comme sous-estimées par de nombreux scientifiques, 2.009 nouveaux décès ont été enregistrés mercredi, ce qui porte le total des morts du covid-19 à 300.685.

Derrière les Etats-Unis, le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé au monde et a enregistré près de 90.000 cas supplémentaires de contamination en 24 heures. En un an, 12,2 millions de personnes ont été infectées dans le pays de 212 millions d'habitants.

La flambée actuelle de Covid-19 au Brésil suscite une inquiétude croissante chez ses voisins latino-américains mais aussi ailleurs dans le monde, en raison de la propagation du variant amazonien P1, qui serait plus contagieux et plus létal.

Contrairement à la première vague de 2020, cette deuxième vague affecte gravement tout le pays en même temps. Elle tue aussi des patients plus jeunes.

Dans quasiment tous les Etats, les services de soins intensifs des hôpitaux sont au bord du point de rupture et leurs personnels à la limite de l'épuisement.

La presse brésilienne a rapporté des situations dramatiques: corps entassés dans les couloirs d'hôpitaux débordés ou décès d'une centaine de personnes faute de lits en soins intensifs dans l'Etat de Sao Paulo. De même, les stocks d'oxygène comme de kits d'intubation ont atteint par endroits un niveau critique.

Confrontés à l'envolée de la mortalité, et à l'absence d'une politique nationale de lutte contre le virus, de nombreux Etats et villes ont pris des mesures en ordre dispersé.

Des couvre-feux ou des restrictions de l'activité comme la fermeture des bars et restaurants ont été décidées, comme à Sao Paulo et Rio de Janeiro, mais très tardivement pour les épidémiologistes.

Ces deux métropoles du Sud-est ont annoncé des jours de congés anticipés pour la semaine prochaine dans l'espoir de limiter les déplacements et le brassage de leurs populations.

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Vos réactions

Portrait de LOIC 33
26/mars/2021 - 17h46

Ils feraient mieux d'écouter les spécialistes de la médecine, encore du nouveau et bientôt ce sera confinement   général !!!

Portrait de cynou
26/mars/2021 - 16h11 - depuis l'application mobile

bien fait pour la France.. la France a des états âmes avec l'Allemagne mais l'Allemagne elle ne fait pas de chichis avec la France...

Portrait de remarques
26/mars/2021 - 08h01

0.0356 % de la population mondiale..

Près de 10 millions de morts uniquement pour le cancer !

Il existe des dizaines de maladies mortelles.

Tapez "Les 10 principales causes de mortalité" sur Google

 

Tout est dit ! smiley