04/02/2021 18:40

Coronavirus - Jean Castex : "La situation ne justifie pas de mettre en place un nouveau confinement, ce ne sera qu'un dernier recours - Tous les adultes seront vaccinés à la fin de l'été

18h35: Gérald Darmanin : "Le nombre de contrôle du respect du couvre-feu a augmenté de 39% ce week-end. Les verbalisations ont augmenté de 53% et 177 000 amendes ont été notifiées. Quelque 587 restaurants et débits de boissons ont été contrôlés hier : ces contrôles seront encore renforcés et ils ont fait naître une réponse ferme de justice. Le gouvernement n'a pas hésité et n'hésitera pas à sanctionner durement les compagnies aériennes peu scrupuleuses sur la réalisation des contrôles qui leur incombent en première intention. Depuis lundi, avec la mise en place des contrôles aériens, "on est passé de 65 000 passagers par jour à 20 000 passagers par jour.

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18h30: Olivier Véran prend la parole : "Nous allons multiplier les opérations collectives de dépistage, notamment dans les milieux scolaires. Depuis le 20 janvier, la visite d'une infirmière libérale" peut avoir lieu chez les personnes qui en ont besoin pour "vérifier que vous ne manquez de rien, tester si besoin. Dès la première semaine, plus de 16 000 visites ont été réalisées par des soignants au domicile des personnes en isolement. 4 cas du variant d'origine brésilienne ont été détectés en France. C'est donc une course contre la montre qui est menée par les spécialistes et par vous.

 

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18h02 : Jean Castex : "La situation reste fragile avec des chiffres très élevés et une pression majeur. Notre taux de mortalité est un des plus bas d'Europe. C'est un des effets de notre stratégie en prenant des mesures rapides et en nous adoptant en permanence à l'évolution de la situation. Ainsi nous gardons le contrôle de l'épidémie. Les variants sont beaucoup plus dangereux que le virus classiques. C'est une menace réelle et ces variants sont déjà chez nous et en quelques semaines sont est passé de 3% il y a quelques semaines à 14%. Nous connaissons le coût du confinement et les conséquences économiques et les risques psycho sociaux. La situation ne justifie pas de mettre en place un nouveau confinement, ce ne sera qu'un dernier recours, mais il faut l'éviter. C'est pour cela que nous avons renforcé nos mesures comme je vous l'ai annoncé vendredi soir. Je parle de fermeture des frontières par exemple, la fermeture des centre-commerciaux, et il faut encore renforcer le recours au télé-travail.

Nous avons déjà dépassé nos objectifs en matière de vaccination. D'autres pays ont démarré plus vite mais nous avons choisi de démarrer par les plus fragiles et nous l'assumons. Nous décalerons pas le délai entre deux doses. La confiance est là est de plus en plus de Français veulent se faire vacciner. 1,5 million de vaccinations ont été réalisées en janvier, au lieu d’un million prévues initialement. La France et l'Europe agissent pour sécuriser notre approvisionnement en vaccins et prévoir les étapes suivantes. Nous allons ouvrir 1,7 million de rendez-vous pour de nouvelles injections pour répondre à la demande. 500.000 rendez-vous fin février, qui seront ouverts à compter de demain. Et 1,2 million de rendez-vous sur le mois de mars, qui seront ouverts dès le milieu de la semaine prochaine.

D'ici la fin de l'été nous aurons vacciné tous les adultes qui le souhaitent. D’ici avril, nous atteindrons l’objectif fixé par le Président de la République d’avoir proposé la vaccination à toutes les personnes de plus de 75 ans volontaires - et il faut qu'elles soient les plus nombreuses possibles - ainsi qu’aux personnes de moins de 75 ans atteintes de comorbidités graves.

La première livraison de vaccins Astrazeneca, dès la fin de cette semaine, sera affectée aux établissements de santé, pour protéger les professionnels de santé, hospitaliers et de ville, qui se battent en première ligne contre le virus et leur vaccination pourra commencer dès ce samedi.

 

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17h32: Mayotte:  le gouvernement décide un reconfinement d'au moins trois semaines (ministère des Outre-mer). Le gouvernement a décidé un reconfinement à Mayotte pour moins trois semaines, à compter de vendredi à 18H00 (16 heures en métropole), pour faire face à la progression de l'épidémie de Covid-19 et à l'apparition de variants britanniques et sud-africain, a annoncé jeudi le ministère des outre-mer. «Depuis le 1er février, 3 communes (Bouéni, Pamandzi et Dzaoudzi Labattoir) étaient confinées du fait de l'observation de taux d'incidence particulièrement élevés (...) Afin de limiter la forte circulation du virus, il a été décidé d'étendre le confinement à l'ensemble du territoire mahorais à compter du vendredi 5 février, 18H00 (heure de Mayotte), pour une durée de trois semaines», indique un communiqué du ministère. 

14h53: La Croix-Rouge, alarmée par le manque d'accès des pays pauvres aux vaccins anti-Covid, a lancé jeudi un plan de 100 millions de francs suisses (92,5 millions d'euros) pour aider à immuniser 500 millions de personnes parmi les plus vulnérables. Selon une analyse de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), près de 70% des doses de vaccin administrées jusqu'à présent l'ont été dans les 50 pays les plus riches tandis que 0,1% ont été injectées dans les 50 pays les plus pauvres. "C'est alarmant parce que c'est injuste, et parce que cela pourrait prolonger, voire aggraver, cette terrible pandémie", a commenté le secrétaire général de la FICR, Jagan Chapagain, en conférence de presse. "Sans une distribution équitable, même ceux qui sont vaccinés ne seront pas en sécurité", a-t-il ajouté. La FICR met en garde contre le fait que, si de grandes poches du globe n'ont pas accès aux doses, le virus à l'origine du Covid-19 continuera de circuler et de muter, une situation qui risque d'entraîner le développement de nouvelles souches résistantes aux vaccins. Le plan de la FICR ne consistera pas à acheter de vaccins mais à soutenir les efforts de vaccination nationaux dans toute une série de domaines. Dans de nombreux pays, un personnel formé sera chargé de la distribution matérielle des vaccins aux groupes à risque et vulnérables. Il s'agira également de lutter contre la désinformation, comme en Autriche, a expliqué M. Chapagain. Les volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge iront également dans les pays à la recherche des communautés et individus qui sont socialement ou géographiquement isolés afin de s'assurer de leur participation aux efforts de vaccination. Emanuele Capobianco, directeur du département Santé à la FICR, a expliqué que plus de 60 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont passé des accords avec les autorités de leur pays pour soutenir leurs efforts, comme au Bangladesh, au Brésil et au Maroc. "Nous travaillons avec les gouvernements pour soutenir leurs programmes de vaccination, nous travaillons avec l'Unicef, nous travaillons avec l'OMS, afin d'apporter ces vaccins, en particulier aux populations les plus vulnérables des pays pauvres et des pays riches, parce que c'est aussi là que se trouvent les populations les plus vulnérables", a-t-il dit. "L'égalité ne tombe pas du ciel", a souligné de son côté Jagan Chapagain. Le responsable a également appelé les pays riches ayant suffisamment de doses pour vacciner leurs populations à risque et les personnes vulnérables de "partager de façon équitable" les fioles supplémentaires avec le reste du monde. "La distribution équitable du vaccin Covid-19 entre et au sein des pays est plus qu'un impératif moral. C'est la seule façon de résoudre l'urgence de santé publique la plus importante de notre temps", a affirmé le secrétaire général de la FICR.

13h56: Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé jeudi que c'était "le moment de se remettre en cause" pour le "pays de Pasteur", face à l'absence d'un vaccin français contre le Covid-19. Dans le cadre d'un colloque dédié au progrès, l'organisation patronale a publié un sondage réalisé avec Odoxa mettant en avant les doutes -voire la défiance- des Français concernant les nouvelles technologies, l'innovation ou encore la science, un sentiment plus élevé que dans d'autres pays européens. "Je n'irais pas jusqu'à dire que les difficultés de Sanofi, l'échec du vaccin Pasteur sont le syndrome de ce doute, car il y a une part de malchance dans la recherche médicale. Mais quand même, le pays de Pasteur qui n'arrive pas à être dans la course aux vaccins, est-ce qu'il y a un lien avec ce qui a distillé le principe de précaution dans la société? On peut se poser la question", s'est interrogé M. de Bézieux en introduction aux débats. Citant "deux citoyens français, l'un Stéphane Bancel qui a créé Moderna, l'autre qui est le patron d'AstraZeneca" Pascal Soriot, il a estimé que "le génie français n'a pas disparu, simplement il est allé s'exprimer dans un autre contexte. Ca peut être une bonne nouvelle, ce qui est un peu inquiétant c'est qu'il n'y ait pas les mêmes à la maison, c'est qu'on n'ait pas aussi des Français qui soient restés en France dans des grandes entreprises pharmaceutiques ou des biotechs". "C'est quand même le moment de se remettre en cause là-dessus", a poursuivi Geoffroy Roux de Bézieux. Trois vaccins - BioNTech/Pfizer, Moderna et AstraZeneca - ont à ce jour reçu un agrément des autorités européennes. Du côté des laboratoires français, fin janvier l'institut Pasteur avait annoncé l'abandon de son principal projet, tandis que Sanofi a indiqué que son vaccin ne serait prêt que fin 2021. Selon l'enquête réalisée par le Medef avec Odoxa, pour les Français le progrès ne permet pas l'augmentation du niveau de vie (57%) ni des libertés (56%), une opinion n'étant "en moyenne partagée que par 30% des Européens", résume l'organisation patronale. "En France, seules 3 technologies (surtout celles de la santé) sont plébiscitées par les Français sur les 10 proposées dans le sondage, contre 6 environ dans les autres pays européens", est-il précisé.

08h21: L'obligation pour se rendre en Corse d'avoir fait un test PCR dans les 72 heures avant le départ est prolongée jusqu'au 7 mars du fait de "la menace des nouveaux variants" et les tests antigéniques ne seront plus acceptés, a annoncé la préfecture. "L'aggravation de la situation sanitaire sur le continent (...) et la menace que les variants font peser sur le système de santé" expliquent "le prolongement et le renforcement du dispositif de test mis en oeuvre depuis le 19 décembre", indique la préfecture. "A compter du samedi 6 février et jusqu'au 7 mars inclus", les passagers de 11 ans ou plus se rendant en Corse "devront présenter à l'embarquement" aux compagnies de transports une déclaration sur l'honneur stipulant avoir fait un test RT-PCR "moins de 72 heures" avant d'embarquer, n'avoir pas de symptômes du Covid-19 et ne pas être positif au Covid-19. Ils devront aussi présenter "la preuve" de ce test qui ne peut désormais n'être que RT-PCR, les tests antigéniques n'étant "plus acceptés" à partir de samedi, précise la préfecture. "La raison est toute simple, avec les tests RT-PCR, nous sommes en capacité lorsqu'un test est positif de le séquencer pour rechercher les variants", a expliqué Philippe Mortel de l'Agence régionale de santé (ARS) de Corse, lors d'une conférence de presse. Notant que le taux de positivité au Covid-19 en Corse "reste quatre à cinq fois inférieur" au continent, M. Mortel a ajouté que ces mesures visaient à "conserver le plus longtemps possible la situation épidémique plus favorable" et "à maintenir la double filière" des soins Covid et non Covid dans les hôpitaux insulaires. Lundi, l'ARS a recommandé la suspension des visites dans les établissements médico-sociaux de l'île pendant 15 jours après la découverte de 20 cas de contamination par le variant apparu en Angleterre. Lors de la première vague de Covid-19 au printemps, la Corse avait été particulièrement touchée. Au total, 152 personnes sont mortes sur cette île de 340.000 habitants depuis le début de l'épidémie (dont 62 depuis septembre), selon le dernier bilan de l'ARS publié mercredi.

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Vos réactions

Portrait de Papy et Mamy
4/février/2021 - 19h46

 

La doyenne de Saône-et-Loire, Marie-Claudine Fourrier,110 ans, décédée 5 jours après sa vaccination !
Portrait de Papy et Mamy
4/février/2021 - 19h45
Papy et Mamy a écrit :

 

La doyenne de Saône-et-Loire, Marie-Claudine Fourrier,110 ans, décédée 5 jours après sa vaccination !

Portrait de jarod.26
4/février/2021 - 18h28

bien bien bien toujours pas de reconfinement 

Portrait de Citoyen1981
4/février/2021 - 18h16

Les glandeurs en PLS.