Deux gendarmes, une femme et un homme, se sont suicidés vendredi dernier dans leurs casernes de Lyon et Toulouse, "a priori avec leurs armes de service", a-t-on appris auprès de la gendarmerie nationale et de source proche du dossier. La première, une adjudante-cheffe de 53 ans, commandait la Brigade de prévention de la délinquance juvénile (BPDJ) de Lyon, était divorcée et avait un enfant, selon la gendarmerie.
Elle a laissé un écrit derrière elle "sans mettre en cause la hiérarchie", a affirmé une source proche du dossier, précisant qu'elle avait "des problèmes de santé". Le Bureau des enquêtes judiciaires de l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a été saisie de l'enquête.
L'homme était un major de 56 ans, affecté à l'escadron de sécurité routière de Toulouse, marié et père de deux enfants, a indiqué la gendarmerie. Il était "en arrêt maladie", selon la source proche. La Brigade de recherches de Toulouse a été saisie.
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