Trois gendarmes ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi dans un hameau proche du village de Saint-Just, 157 habitants : le lieutenant Cyrille Morel, 45 ans, marié et père de deux enfants, l'adjudant Rémi Dupuis, 37 ans et père de deux enfants, et le brigadier Arno Mavel, 21 ans. Un quatrième, l'adjudant-chef Bertrand Boyon, 50 ans, a été blessé.
Le profit du tireur est, selon les mots du procureur, "extrêmement inquiétant". Ancien militaire, il pratiquait le tir en compétition. Catholique extrémiste, il était aussi survivaliste et persuadé d'une fin du monde prochaine.
Le couple, assez récent, n'était pas connu pour violences conjugales. Sandrine a deux filles qui n'étaient pas à la maison cette nuit-là. Frédérik Limol, lui, avait une fille de 7 ans.
Il avait divorcé en 2015, et était en conflit avec son ex-femme pour non-paiement de la pension alimentaire. Il aurait menacé de mort son ex-femme à plusieurs reprises, et est décrit par des proches comme souvent sous l'empire de l'alcool.
Vos réactions
Ce qui est flippant, c'est qu'aux yeux de la justice, ce meurtrier ne sera jamais coupable.
Eh oui, pas jugé = pas coupable !
L'enquête à postériori permettra peut être de découvrir quelques failles dans le système, bien trop tard évidemment.
> Sa première femme avait alerté ... pas prise au sérieux !
> Il possédait des armes de guerre en toute légalité ... pour du tir sportif. Pas de contrôle de l'état mental des individus pour les autoriser à faire du tir ?
> Voulait-il en finir avec la vie et a-t-il monté ce stratagème pour pour créer un guet-append, ou a-t-il été entraîné dans son délire meurtrier par l'enchaînement de circonstances ? De toute façon, assassin ou meurtrier, peu importe la qualification puisque l'action judiciaire sera de fait éteinte faute de coupable en vie !
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