19/11/2020 18:39

Procès Daval - Jonathann Daval : Le soir du drame "la colère de toutes ces années est sortie" - "Elle m'a mordu le bas, J’ai pété un câble, ça m'a mis hors de moi!"

19h38: L'audience reprend avec les questions des avocats des parties civiles.

Me Portejoie l'interroge sur l'alibi qu'il a construit: "Cette personne, ce n'était pas moi. Je suis dans un autre état", à ce moment-là. 

A la question de savoir pourquoi il n'a pas parlé à ses beaux-parents, Jonathann Daval répond: "Parce que sinon je perdais tout".

Et a la question de savoir pourquoi il a inventé l'histoire de complot familial, accusant son ancien beau-frère et ses beaux-parents, il rétorque: "Pour sortir de prison, pour sortir de cette situation".

17h16: Jonathann Daval évoque le moment où il a brûlé le corps de son épouse dans le bois d'Esmoulins.

Il explique avoir d'abord, la veille au soir, enveloppé son corps. Le lendemain matin, il a pris une bombe inflammable dans son garage. "Quand on met le feu à un corps, c'est pour effacer les traces", lance-t-il.

A la question de savoir s'il est resté quand le feu a pris:"Non aussitôt que le feu a pris, je suis parti... C'est dégueulasse", déclare-t-il, avant de pleurer.
Jonathann Daval avait préparé "un faux emploi du temps pour ne pas oublier sa version des faits face aux gendarmes"

16h21: Après une courte suspension, l'audience a repris avec les déclarations de Jonathann Daval. "Je me sens mieux qu'hier soir", a-t-il déclaré.

Jonathann Daval est revenu sur la soirée du drame. Après le dîner chez ses beaux-parents, il explique qu'il a bu un digestif "pour retarder le coucher". Son épouse Alexia lui propose une relation sexuelle, qu'il refuse. "Je savais que je n'allais pas pouvoir faire l’acte, explique l'accusé. C’était humiliant", indique-t-il. "Ca n'a pas toujours été comme ça, avant y avait de l'envie, mais ça s'était dégradé après notre mariage", ajoute l'accusé. 

Jonathann Daval continue en expliquant qu'il "veut partir de [sa] maison". "Je prends les clés de la voiture, elle ne veut pas me laisser partir".

Lors de cette dispute, le soir du drame, son épouse lui a "fait des reproches". "C'était dur", confie-t-il. "La colère de toutes ces années est sortie, et les mots qui continuaient de sortir"

Durant cette audience, Jonathann Daval déclare: Je lui ai donné la mort, oui. Quand on étrangle quelqu'un comme ça, c'est pour donner la mort"

Et de poursuivre: "Elle tombe dans les escaliers, Là c'est la panique, j'essaie de la réveiller, c'est trop tard." Avant de placer son corps dans le Nemo garé à l'extérieur, car "le coffre de la Audi" qui est dans le garage "est beaucoup plus haut"

"Je voulais cacher le corps pour ne pas la voir dans les escaliers", explique-t-il. Et d'ajouter: "J’aurais pu appeler les ambulances les gendarmes, mais je n'ai pas réagi comme ça. Je n'ai pas pris la bonne décision."

Jonathann Daval affirme que sa femme était violente et dominatrice:"Les coups, ça arrivait mais la plupart du temps, c’était de la violence verbale,. Des coups qui parfois me faisaient mal, des coups de pied, des coups de genou même la nuit quand je l’empêchais de dormir. Donc des fois, je faisais aussi chambre à part."

Et d'évoquer la dispute: "La morsure m’a mis hors de moi (...) J’ai pété un câble, ça m’a mis hors de moi!", confie Jonathann Daval, qui évoque un "effet cocotte minute". Avant de parler d'une douleur "physique et psychologique" face aux humiliations de son épouse.

Le lendemain de cette dispute, qui a été fatale, Jonathann Daval décide de "se débarrasser du corps". A la question "Vous pensiez arriver à vivre avec ça toute votre vie?", l'accusé répond: "Non. je pense qu'à un moment donné, de toute façon, avec toutes les traces que j'avais laissé, je savais très bien qu'ils allaient me retrouver"

Jonathann Daval, qui est en train de pleurer, déclare: "j'ai encore du mal à l'admettre, même aujourd'hui"

16h04: "J’ai peur que la cour d’assises soit trop glaciale pour que Jonathann libère sa parole", a déclaré Me Schwerdorffer, l'avocat de Jonathann. "Je ne suis pas sûr que Jonathann soit la clef de son procès", a-t-il ajouté.

15h27: Un troisième expert est entendu, ce psychiatre évoque les troubles obsessionnels compulsifs dont souffrent Jonathann Daval. Pour lui, l'accusé présente "une personnalité de type obsessionnelle avec une agressivité refoulée". "Ce refoulement peut devenir explosif et on l’a vu au moment des faits".

13h20: L'audience est suspendue le temps de la pause du midi. Elle reprendra en début d'après-midi avec notamment les déclarations de Jonathann Daval au tribunal.

13h14: "Il ne dit pas toute la vérité, c’est parce qu’il veut garder une emprise sur nous", a déclaré le père d’Alexia

13h13: "Jonathann fait croire qu’il est dominé, mais c’est bien lui le dominant", a déclaré la soeur d’Alexia

11H36: Le point sur ce que l'on sait ce matin

Interrompu mercredi soir après un «malaise vagal» de l’accusé en plein interrogatoire, le procès de Jonathann Daval devant les assises de la Haute-Saône a repris normalement jeudi matin après le feu vert des médecins.

L’audience a débuté à 09H30. L’accusé s’est installé normalement dans le box. «Je constate que vous allez mieux, j’ai un certificat médical qui m’informe que votre état de santé est compatible» avec l’audience, lui a dit le président de la cour, Matthieu Husson.

«Mercredi soir, je ne sais pas si c’était l’heure tardive ou si c’était la charge émotionnelle, mais l’interrogatoire n’a pas pu aller au bout mais vous avez pu au moins vous exprimer un minimum», a-t-il poursuivi.

L’interrogatoire se poursuivra et s’achèvera «cet après-midi», la matinée étant consacrée aux experts psychiatres, a précisé le magistrat.

L’accusé a passé la nuit en observation à l’hôpital de Vesoul, «en chambre carcérale», selon l’un de ses conseils, Me Randall Schwerdorffer.

Selon l’avocat général Emmanuel Dupic, malgré le retard pris dans les débats depuis le début du procès lundi, le verdict reste attendu vendredi.

Des auditions de témoins, prévues jeudi, sont reportées à vendredi matin, selon M. Husson. Jonathann sera aussi interrogé vendredi sur sa personnalité, a-t-il ajouté.

Son malaise s’est produit alors que le procès venait de rentrer dans le vif du sujet, avec deux moments extrêmement forts émotionnellement : les dépositions des parties civiles et l’interrogatoire de l’accusé.

Pris sous le feu roulant des questions du président Matthieu Husson qui le pressait d’expliquer sa relation douloureuse avec Alexia, Jonathann Daval a soudain blêmi, avant de s’effondrer, au bout d’environ trois quarts d’heure d’interrogatoire.

«Il a trop attendu avant de parler», a estimé Me Schwerdorffer. «Jonathann a besoin d’interagir dans la discussion, c’est pour ça que ça a marché lors de la confrontation (fin 2018, ndlr) (...) Quand on l’interroge, c’est stérile. Si on veut des réponses, les moyens doivent s’adapter», a-t-il prévenu.

Jonathann Daval est jugé depuis lundi pour le meurtre de sa femme Alexia. Le corps de cette employée de banque de 29 ans avait été retrouvé le 30 octobre 2017 dans un bois, à quelques kilomètres du domicile conjugal de Gray-la-Ville (Haute-Saône).

Cet informaticien aujourd’hui âgé de 36 ans a joué pendant trois mois les veufs éplorés, avant d’être interpellé. Après avoir présenté plusieurs versions des faits, il avait fini par reconnaître avoir tué Alexia lors d’une dispute.

Il avait aussi avoué avoir partiellement incendié son corps.

Avant son malaise mercredi, le frêle trentenaire, voix chevrotante étranglée par l’émotion, avait présenté ses «excuses», notamment aux parents d’Alexia pour leur avoir «pris leur fille», tout en qualifiant son geste de «pas excusable».

Il avait également réitéré sa dernière version des faits : il a tué Alexia lors d’une violente dispute conjugale, la rouant de coups avant de l’étrangler.

Le couple avait des difficultés à concevoir un enfant : Alexia suivait un traitement hormonal et Jonathann souffrait de troubles de l’érection.

«Il fallait absolument qu’on ait un enfant, tout était absolument fixé sur la grossesse: l’enfant, l’enfant, l’enfant», expliquait alors M. Daval quelques instants avant de s’évanouir.

09h34: L’audience a commencé en présence de Jonathann Daval, jugé apte par les médecins à poursuivre son procès

09h24: Jonathann Daval, qui a souffert d’un malaise vagal mercredi soir en plein interrogatoire sur le meurtre de sa femme Alexia, a reçu l’aval des médecins et son procès va pouvoir reprendre normalement devant les assises de la Haute-Saône jeudi, a déclaré à l’AFP l’avocat général. « C’est bon, officiellement un certificat médical de compatibilité a été donné et Jonathann Daval va au tribunal pour reprendre le procès », a déclaré Emmanuel Dupic. L’accusé a passé la nuit en observation à l’hôpital de Vesoul.

Selon l’avocat général malgré le retard pris dans les débats depuis le début du procès lundi, le verdict reste attendu vendredi.

« On continue sur le même déroulé. Une cour d’assises s’adapte aux événements », a poursuivi devant la presse M. Dupic. « Hier l’audience a été très forte en émotion. On va dérouler jusqu’à demain, journée où le verdict sera normalement rendu. »

Le malaise de Jonathann Daval s’est produit alors que le procès venait de rentrer dans le vif du sujet, avec deux moments extrêmement forts émotionnellement : les dépositions des parties civiles et l’interrogatoire de l’accusé. Pris sous le feu roulant des questions du président Matthieu Husson qui le pressait d’expliquer sa relation compliquée avec Alexia, notamment leur difficulté à concevoir un enfant, M. Daval a soudain blêmi, avant de s’effondrer, au bout d’environ trois quarts d’heure d’interrogatoire.

Les agents de l’escorte pénitentiaire l’ont alors sorti du box. Il a ensuite été conduit à l’hôpital de Vesoul où il a passé la nuit de mercredi à jeudi en observation.

Jonathann Daval est jugé depuis lundi pour le meurtre de sa femme Alexia. Le corps de cette employée de banque de 29 ans avait été retrouvé le 30 octobre 2017 dans un bois, à quelques kilomètres du domicile conjugal de Gray-la-Ville (Haute-Saône). Il encourt a réclusion criminelle à perpétuité.

08h33: Les médecins autorisent la reprise du procès de Jonathann Daval ce matin à 9h après son malaise hier soir et son transport en urgence dans un hôpital

06h50: Ce que l'on sait ce jeudi matin sur l'état de santé de Jonathann et le résumé de la journée

Alors qu'il était en plein interrogatoire sur le meurtre de sa femme Alexia, l'accusé a fait un malaise mercredi soir, poussant le président de la cour d'assises à suspendre les débats jusqu'à jeudi. M. Daval, qui comparaît depuis lundi devant les assises de la Haute-Saône pour meurtre sur conjoint, était interrogé depuis environ une heure par le président de la cour Matthieu Husson lorsqu'il a blêmi et s'est évanoui dans le box.

Les deux membres de l'escorte de l'administration pénitentiaire l'ont alors évacué du box. "Selon un premier diagnostic, il a fait un malaise vagal" mais son état de santé est "rassurant", a indiqué à l'AFP l'avocat général, Emmanuel Dupic, selon lequel M. Daval a été placé "en observation" à l'hôpital de Vesoul pour la nuit.

Le magistrat a tablé sur une "reprise du procès (jeudi) matin sans changement". M. Daval subira un examen médical "juste avant la reprise de l'audience pour garantir parfaitement ses conditions de santé", a-t-il ajouté. "Il a été immédiatement pris en charge () dans des conditions médicales optimum et tout a été fait pour que le procès puisse reprendre demain", a indiqué l'un de ses avocats, Me Randall Schwerdorffer. Selon lui, il était "trop tard pour faire un interrogatoire.

La journée a été très dense émotionnellement", a-t-il ajouté. Ce malaise est survenu alors que M. Husson notamment questionnait l'accusé sur les difficultés du couple à avoir un enfant. "Il fallait absolument qu'on ait un enfant, tout était absolument fixé sur la grossesse: l'enfant, l'enfant, l'enfant", expliquait alors M. Daval quelques instants avant de s'évanouir.

"Pour moi, étant donné que je ne pouvais pas avoir d'érection, même avec le traitement, entendre les reproches, que j'étais pas un homme Je m'éloignais d'elle, je fuyais la situation. Je faisais exprès de rentrer tard", a-t-il poursuivi, avant de s'effondrer un peu plus tard dans son box. Auparavant, M. Daval, qui s'exprimait véritablement pour la première fois depuis le début du procès, avait présenté ses "excuses" aux proches d'Alexia.

"Même si c'est pas excusable ce que j'ai fait", avait-il aussitôt ajouté, silhouette frêle et voix étranglée par l'émotion. Quant à la soirée du meurtre, survenue la nuit du 27 au 28 octobre 2017, il avait également maintenu la version livrée en fin d'instruction : Alexia lui demande un rapport sexuel qu'il refuse.

Une dispute éclate et "se termine dans l'escalier où je l'ai frappée, étranglée". Il a ensuite placé le corps dans son véhicule professionnel avant de le déposer le matin suivant dans un bois près de leur domicile de Gray-la-Ville (Haute-Saône).

Le corps d'Alexia Daval, une employée de banque de 29 ans, a été retrouvée deux jours plus tard.

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Vos réactions

Portrait de mestoutou
20/novembre/2020 - 08h36
bonheur-25 a écrit :

daval devrait avoir le minimum pour le meutre et un peu plus pour les dissimulations du corps et des preuves (encore que.. quand on est en etat de choc et panique, a t on toutes ses facultés ?)

Bonne analyse bonheur-25, d'autant plus que la preuve est: qu'il s'est servi d'un drap (distinctif par ses motifs) pour transporter Alexia et que l'autre drap se trouvait dans la maison du couple! Une preuve irréfutable!!!

Portrait de carino
20/novembre/2020 - 08h20
Mikhail63 a écrit :

Il me fait penser à ces femmes qui subissent pendant de longues années, la violence de la part de leur conjoint et qui au lieu de partir, subissent ou finissent par les tuer comme Jacqueline sauvage!

Oui exactement mais la dépendance à autrui est une vraie réalité ... croyez moi .... 

Portrait de carino
20/novembre/2020 - 08h12

C'est inexcusable . Perpetuité. 

La seule réponse utile dans ce procès est de savoir pourquoi Duval n'a pas quitté sa femme . 

Je connais pas mal d'hommes qui ne sont pas capables de s'assumer seul . De plus vaut mieux éviter d' avoir une épouse castratrice quand on a déjà eu des blessures avant . 

De plus amour ou pas amour c'est rare elle est bcp plus grande que lui ... Souvent on dit les opposés s'attirent  ca peut etre vrai mais c'est surtout unhomme soumis qui ne va pas se rebeller qu'elles veulent ... Duval a du s'en rendre compte et aurait du divorcer. 

J'ai un ami tanguy  qui a finalement trouvé une épouse pour quitter le cocon des parents .Je ne sais pas comment se déroule sa vie de couple mais j'ai l'impression qu'il est l'enfant de la femme . Il est sous haut parleur quand il m'appelle .. il ne répond plus quand il est ailleurs alors qu'il le faisait avant ... Il y a des hommes qui vendent leur âme pour obtenir la garantie de relations sexuelles quotidiennes mais aussi d'avoir une nouvelle maman ....ici visiblement il avait meme une double maman    Ce serait intéressant de savoir comment il s'occupait de son chez lui .... 

Faire l'amour à une femme qui te domine peut freiner ... 

En 2020 il y a des organismes d'aide qui sont en place .... et ce procès devrait en faire la publicité pour donner aussi la parole aux hommes qui ont le devoir de se faire entourer par tiers . C'est aussi inacceptable que Duval lui même n'a pas pris son courage à deux mains pour se confier ... 

Portrait de Harriet
19/novembre/2020 - 18h45
bonheur-25 a écrit :

s'il est reconnu victime a la base, il y a des circonstances atténuantes

mais ca mauvaise gestion de la panique va lui couter cher

cette histoire montre qu'il n'y a pas que des femmes battues mais aussi des hommes seuls face a leurs femmes destructrices

"Homme battu" ... vous allez vite en besogne ! 

A part lui, qui peut en attester ? Alexia avait les ongles retournés (probablement en ayant essayé de se défendre) ... pour un homme faible et fragile ... il avait du "répondant" ... smiley

Portrait de SULLY
19/novembre/2020 - 18h09 - depuis l'application mobile

Je serais curieux de savoir comment tout ça se passerait si les sexes avaient été inversés....

Portrait de Libellule65
19/novembre/2020 - 18h00 - depuis l'application mobile
Wouhpïnaise a écrit :

Ça c'est sa ligne de défense à lui. Il est dans le box des accusés. Alors forcément il cherche des "excuses". Et même s'il y a du vrai dans ses déclarations, il peut parfaitement exagérer les faits pour obtenir les circonstances atténuantes : "ma femme était un bourreau, moi j'étais sa victime, alors j'ai fini par péter les plombs". C'est un peu facile, mais c'est un classique de défense.

Quant à sa belle-mère, il l'appelait maman tellement il l'appréciait. Et c'est lui qui lui avait demandé de l'appeler comme ça. Après, peut-être était-elle très "protectrice" avec lui. C'est possible.

Bref, pour ma part, et après avoir vu divers documentaires et autres reportages sur cette affaire, je pense que c'est un homme faible et introverti qui s'était marié avec une femme de caractère, d'où ce sentiment d'être dominé.

Ouais ben... quand ça va pas, on part et on divorce ! Pas d’excuses pour cet individu , point !

Portrait de Wouhpïnaise
19/novembre/2020 - 18h00
Harriet a écrit :

Tout à fait !

C'est fou comme on essaie de victimiser un menteur pathologique ....

Il a berné la France entière avec sa mise en scène macabre qui laissait croire à une disparition ... mais surtout il a eu (je n'ai même pas de mots) l'indécence de squatter chez ses beaux-parents en jouant au mari éploré ...

Ce type est un manipulateur avant d'être un meurtrier cynique ...

Je partage votre avis.

Portrait de Wouhpïnaise
19/novembre/2020 - 17h58
bonheur-25 a écrit :

c'est pourtant une histoire simple...

le gars il entend toute la journée que ce n'est pas un homme, il ne sait pas donner de plaisir ni faire d'enfant... la belle mere dit la meme chose, si ca se trouve il l'entendait aussi de la bouche de belle mere.

il la tue dans l'enervement sans vouloir la tuer

ensuite une fois morte il n'assume pas et tente de camoufler la mort, comme c'est pas un pro, il se demerde tres mal

ensuite c'est la spirale du mensonge...

y a rien a dire de plus

pauvre homme qui n'a pas su dire stop et partir avant le drame

Ça c'est sa ligne de défense à lui. Il est dans le box des accusés. Alors forcément il cherche des "excuses". Et même s'il y a du vrai dans ses déclarations, il peut parfaitement exagérer les faits pour obtenir les circonstances atténuantes : "ma femme était un bourreau, moi j'étais sa victime, alors j'ai fini par péter les plombs". C'est un peu facile, mais c'est un classique de défense.

Quant à sa belle-mère, il l'appelait maman tellement il l'appréciait. Et c'est lui qui lui avait demandé de l'appeler comme ça. Après, peut-être était-elle très "protectrice" avec lui. C'est possible.

Bref, pour ma part, et après avoir vu divers documentaires et autres reportages sur cette affaire, je pense que c'est un homme faible et introverti qui s'était marié avec une femme de caractère, d'où ce sentiment d'être dominé.

Portrait de Harriet
19/novembre/2020 - 17h57
ΙΧΘΥΣ a écrit :

Parce que Jonathann Laval l’a accusé d’avoir tué Alexia. 

Il avait raconté qu’il l’avait tuée à l’étage, chez les beaux parents, en la frappant.

Ça doit lui rester en travers de la gorge. Plutôt compréhensible.

Il a dû se cogner des heures d’interrogatoire. Ça ne vous énerverait pas ?

Personnellement, celui qui tue ma belle sœur et m’accuse de l’avoir tuée moi-même, je le ruine.

Tout à fait !

C'est fou comme on essaie de victimiser un menteur pathologique ....

Il a berné la France entière avec sa mise en scène macabre qui laissait croire à une disparition ... mais surtout il a eu (je n'ai même pas de mots) l'indécence de squatter chez ses beaux-parents en jouant au mari éploré ...

Ce type est un manipulateur avant d'être un meurtrier cynique ...

Portrait de Angelussauron
19/novembre/2020 - 17h34
ChrisEure a écrit :

Bah voyons ! c'est toujours de la faute des femmes !

S'il n'était pas heureux, il n'avait qu'à la quitter. C'était pourtant simple. 

 

 

Ce n'est jamais simple de quitter quelqu'un.  Alors une femme a le droit de tuer (dans l'opinion) un mari violent mais un homme qui subit des violences n'a pas le droit de tuer une femme?

Le problème c'est que les féministes sont très puissantes à l'heure actuelle et donc elles vont défendre une femme qui tue son mari violent mais pas un homme qui tue sa femme violente.

Je ne sais pas ou ce procès nous mènera peut être que Jonathan Daval invente tout de A à Z mais bon on peut aussi croire que certaines paroles qui sortent de lui sont vraies. Je pense qu'à l'heure actuelle il s'en fout de prendre 10 ou 30 ans.

Portrait de misou25
19/novembre/2020 - 17h31
magnon a écrit :

c'est une femme qui s'occuper trop de ce couple,

n'oubliez pas qu'il l'a étranglé puis brulé, donc ce n'est peut être pas le diable mais ce n'est pas un sain et les absents ont toujours torts, pourquoi ne pas faire en sorte qu'Alexia soit un bouc émissaire, vue que l'on aura jamais sa version des faits.
Portrait de Alexdelouest
19/novembre/2020 - 17h30
bonheur-25 a écrit :

c'est pourtant une histoire simple...

le gars il entend toute la journée que ce n'est pas un homme, il ne sait pas donner de plaisir ni faire d'enfant... la belle mere dit la meme chose, si ca se trouve il l'entendait aussi de la bouche de belle mere.

il la tue dans l'enervement sans vouloir la tuer

ensuite une fois morte il n'assume pas et tente de camoufler la mort, comme c'est pas un pro, il se demerde tres mal

ensuite c'est la spirale du mensonge...

y a rien a dire de plus

pauvre homme qui n'a pas su dire stop et partir avant le drame

S’il s’avère que c’est vrai : jurisprudence Sauvage, il devra être gracié par Macron et adulé par les féministes. 

Portrait de Alexdelouest
19/novembre/2020 - 17h24
ChrisEure a écrit :

Il exploitent ??? Ils exploitent comment ? Il a tué leur fille, ils assistent au procès. Ca ne vous paraît pas normal ?

Et non, dans un couple, ce n'est pas toujours 50/50 !

 

Ont-ils besoin de s’afficher autant dans les médias ? Ils ne font que de se mettre en avant, cela se transforme en télé réalité ou en feuilleton ! Qu’ils laissent faire la justice et que le tueur soit sanctionné. 

Portrait de misou25
19/novembre/2020 - 17h23
Monsieur Zerotrois a écrit :

Arrêtez d'insulter ce pauvre homme, il a perdu sa femme quand même.

il a perdu sa femme mais rappelez vous que c'est lui qui l'a tué... donc ce pauvre homme, en quoi il est pauvre, c'est un meurtrier, c'est tout

Portrait de Angelussauron
19/novembre/2020 - 17h22
magnon a écrit :

la belle mere,  domine  tout le monde,  mais encore, cela n'excuse pas le meutre

 

Une excuse non mais un mobile oui...

Je rejoins pas mal de personne il y a qu'un seul coupable pour le meurtre mais plusieurs coupables qui ont crée ce meurtrier.

Cette histoire est très glauque. Utilisez la faiblesse d'une personne pour le transformer en esclave (sexuel et même plus) qui se transforme en meurtrier ensuite c'est sur quoi on se dirige.

Au final tout le monde a perdu dans cette histoire. Alexia qui a perdu la vie, les parents qui ont perdu une fille, un mari qui a perdu une femme en la tuant, une mère qui a perdu son fils (emprisonner mais je pense qu'il finira pas se suicider ou devenir un légume par les médicaments psychotiques).

Cette histoire n'est pas loin de Jacqueline Sauvage au final, alors certes il était pas battu et encore on sait pas trop, mais psychologiquement il était mis à l'épreuve. Et on sait très bien que la violence psychologique peut être aussi puissante que la violence physique.

 

Portrait de Alexdelouest
19/novembre/2020 - 17h21

Je suis très choqué. Ce procès est avant tout pour la mémoire d’Alexia, que justice soit rendue en sa mémoire et pourtant nous n’entendons que des « moi je». Les parents d’Alexia, le tueur, sa mère,... ils ne sont qu’égocentriques, ne pensent qu’à eux. Désormais nous avons l´impression qu’il s’agit d’un procès Jonathann Daval vs les parents. La pauvre femme est reléguée.

Portrait de magnon
19/novembre/2020 - 16h52
ange ou démon a écrit :

Jonathann fait croire qu’il est dominé Moi  je pense que oui surtout par sa belle -mère ...ce n'est que mon point de vue.

la belle mere,  domine  tout le monde,  mais encore, cela n'excuse pas le meutre

Portrait de magnon
19/novembre/2020 - 16h49
pommedadam a écrit :

C'est exactement ça. Et le pire, c'est que le juge et les jurés s'en rendent compte jour après jour. Le" verdict va en faire pleurer quelques uns dans la famille...

 

c'est ce que je pense, 

Portrait de magnon
19/novembre/2020 - 16h47
Lilirose45 a écrit :

Attention : je ne remets pas en cause ce meurtre affreux

Mais ce qui le met mal à l’aise, c’est que le belle mère le décrit comme le diable et sa fille comme un ange alors que ça à l’air beaucoup plus compliqué que ça. C’est très manichéen 

Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir 

c'est une femme qui s'occuper trop de ce couple,

Portrait de magnon
19/novembre/2020 - 16h45

j'ai  perdu un fils militaire,  je sais la souffrance,

mais cette famille exploite  a fond la perte de leur fille dans quel but, la vengeance ou l'argent,   dans un couple c' est  du 50/50j

j'ai l'impression qu'ils expose trop  depuis le deces,  au lieu de faire le deuil en famille,  cela me gene  beaucoup, , il font le contraire de nous maintenant chacun fait a sa façon

c'est odieux, 

Portrait de mikapat
19/novembre/2020 - 13h54

C’est un  grand manipulateur ce type, je ne crois pas que l’on obtienne un jour la vérité. Quoi qu’il en soit, il l’a massacrée à coup de poing étranglée et brûlée. Alors il peut sortir toutes les excuses du monde, il doit prendre le maximum, et surtout, surtout, faire la totalité de la peine. Son malaise, encore une façon de fuir ses responsabilités.

Portrait de la cannoise
19/novembre/2020 - 13h46

Et cet acharnement de la belle-mère à répéter "soit un homme" ! Si le mec entendait ça à longueur de temps de sa femme et sa belle mère, ça peut expliquer son pétage de plombs. 

Portrait de Lepton
19/novembre/2020 - 13h45
ΙΧΘΥΣ a écrit :

Plutôt que s'acharner à tenter d’obtenir ce qu’il ne pouvait lui offrir, elle aurait mieux fait de prendre un amant. 

Avant la privatisation partielle de la poste les "facteurs" rendaient bien des services.

Aujourd'hui, ils n'ont plus le temps.

Portrait de harfang
19/novembre/2020 - 13h26
ΙΧΘΥΣ a écrit :

Plutôt que s'acharner à tenter d’obtenir ce qu’il ne pouvait lui offrir, elle aurait mieux fait de prendre un amant. 

Oui ,ou divorcer en désespoir de cause.

Portrait de jojo2992
19/novembre/2020 - 13h21

Un vrai comédien comme son malaise

Portrait de harfang
19/novembre/2020 - 12h50

Si ce que raconte Jonathan est avéré le drame est survenu parce qu'il souffre de troubles de l'érection malgré un traitement.Sans lui chercher d'excuses, il aurait suffi que son épouse comprenne que l'objet du délit ne remonte pas comme le barrière d'un ancien passage à niveau ou comme les hampes des drapeaux des anciens combattants ,aux premières notes de la Marseillaise,pour éviter querelle et tragédie.

 

Portrait de Tampouille
19/novembre/2020 - 11h48
pommedadam a écrit :

Qu'est-ce qu'il s'en prend dans la tronche par les médias ce pauvre gars... Jamais vu ça de ma vie. J'en ai suivi pourtant des procès retentissant avec des familles à la con mais là, honnêtement, je crois bien qu'on tient le pompon! Le père qui sort qu'on a traîné sa fille par les pieds, la mère qui gueule sur l'accusé "sois un homme!", la soeur qui sous-entend que son mari est soupçonné d'avoir couché avec Alexia, bref... C'est bien parti pour devenir un petit Grégory bis cette sombre histoire. 

J'ai rarement vu un tel déballage dans un procès......Si la fille était comme la mère  on peut comprendre certaines choses sans toutefois excuser ce meurtre...

Portrait de Monsieur Zerotrois
19/novembre/2020 - 10h37

Arrêtez d'insulter ce pauvre homme, il a perdu sa femme quand même.

Portrait de jojo2992
19/novembre/2020 - 09h45
Rustik a écrit :

Son surnom de tueur sera "la grosse chochote tueuse"smiley

Oui tout a fait

Portrait de jojo2992
19/novembre/2020 - 09h43

Un bon comédien.