05/11/2020 20:46

Coronavirus - Jean-Michel Blanquer annonce par surprise, ce soir, un nouveau protocole sanitaire pour les lycées et pour le BAC : "les épreuves d'évaluation communes annulées au profit du contrôle continu"

20h40: Le protocole sanitaire va être renforcé au lycée, avec davantage de cours à distance, annonce le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a annoncé que le protocole sanitaire dans les lycées allait être renforcé, en autorisant davantage de cours à distance à condition de conserver au moins 50% d’enseignement en présentiel pour chaque élève.

"Il importe que chaque élève soit présent en cours au moins la moitié du temps scolaire", écrit-il aux chefs d'établissement et professeurs dans un courrier dont l'AFP a obtenu copie. Le reste du temps, chaque établissement peut mettre en place un "accueil en demi-groupes", "par niveau" ou "le travail à distance un ou deux jours par semaine", ajoute-t-il. 

Concernant le BAC, ^pour tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de préparation du baccalauréat général et technologique, le ministre de l’Éducation a décidé de mettre en place différentes mesures, à titre exceptionnel, pour l’année scolaire 2020-2021. Selon le communiqué du ministère, les moyennes des bulletins scolaires des élèves de Première et de Terminale remplaceront les notes des évaluations communes, qui n’auront pas lieu. 

"En pratique, cette mesure concerne l’histoire-géographie, les langues vivantes, et la spécialité qui n’est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l’enseignement scientifique pour la voie générale", est-il précisé. Elle concerne les élèves en terminale, inscrits pour la session 2021, comme les élèves en première inscrits à la session 2022.

18h39: Olivier Véran prend à son tour la parole : "Nous sommes totalement mobilisés depuis des mois. Déjà 60 transferts de malades ont été effectués d'une région à l'autre. Sur 100 personnes positives au coronavirus 90 ne vont pas développer de symptômes. Nos capacités de réanimation sont mobilisés, préparées en fonction des besoins de façon à ne déprogrammer des soins qu'au moment où cela serait indispensables. 

Que ce serait-il passé si nous n'avions pas fermé les bars, les restaurants, instaurés un couvre-feu ? Dans ce cas il y aurait 9.000 personnes en réanimation mi-novembre. Si le virus continue à circuler et que nos consignes ne sont pas bien respecter il y aura 7.000 personnes en réanimation mi-novembre. Nous devons tenir et nous allons tenir et nous nous battons au quotidien"

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18h03 : Début de la conférence de presse. C'est Jérôme Salomon qui prend la parole : "La France est le pays d'Europe qui compte le plus de cas 1,6 million de cas. Protégeons nous et aidons les soyons. La situation est grave. La deuxième vague est là et elle est violente. Un patient sur 4 qui entre en réanimation ne survivra pas. 58.046 personnes ont reçu un test positif au coronavirus ce mercredi, ces dernières sont peut-être les hospitalisées de demain. 447 personnes ont été admises en réanimation ces dernières 24 heures en France. Une personne sur 4 ne va pas survivre."

17h42: Les enseignants appelés par leurs principaux syndicats à une "grève sanitaire" mardi. "Les conditions actuelles rendent impossibles la limitation du brassage, la constitution de petits groupes d’élèves ou encore la distanciation physique. L’école souffre par ailleurs d’un manque d’enseignants pour assurer le remplacement des professeurs absents", dénonce dans un communiqué le SNUipp-FSU qui, en conséquence, appelle les enseignantes et enseignants des écoles à se mettre en grève le mardi 10 novembre pour exiger de meilleures conditions sanitaires. Même son de cloche du côté du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, qui demande notamment "le passage à des demi-groupes", la "réorganisation de la demi-pension", le "recrutement d'agents pour nettoyer davantage les salles" et une "réflexion pour renforcer l'aération".

16h48: Vinexposium, la nouvelle entité qui regroupe le bordelais Vinexpo Holdings et le parisien Comexposium, annonce le report de ses salons prévus en 2021 en raison de la crise sanitaire.

Quant aux salons internationaux Vinexpo New York et Hong Kong prévus en février 2021, ils sont reportés à 2022, tout comme Vinexpo Bordeaux qui devait avoir lieu en juin, mais a été remplacé par celui de Paris. Pour la première fois en 40 ans, Vinexpo n’aura pas lieu une année impaire dans la capitale girondine.

16h08: La Chine a décidé de bloquer l'arrivée des voyageurs étrangers en provenance de plusieurs pays dont le Royaume-Uni et la Belgique pour cause d'épidémie, et de renforcer les conditions d'accès à son territoire pour plusieurs autres Etats.

Le géant asiatique, où le nouveau coronavirus a fait son apparition l'an dernier, a largement endigué l'épidémie sur son territoire.

Le pays a pratiquement fermé ses frontières fin mars et réduit considérablement ses vols internationaux, avant d'entrouvrir prudemment ses portes ces derniers mois.

Mais selon un communiqué publié sur le site de l'ambassade de Chine à Londres en date de mercredi, le gouvernement annonce avoir «décidé de suspendre temporairement l'entrée des ressortissants non-chinois présents au Royaume-Uni», même si ces derniers sont porteurs de visas ou de permis de séjour en Chine.

«Cette suspension est une mesure temporaire nécessitée par la situation actuelle de la COVID-19», précise le communiqué.

Des annonces similaires figurent sur les sites des ambassades de Chine en Belgique, aux Philippines, en Inde, en Ukraine et au Bangladesh.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a défendu des mesures «raisonnables et justes» jeudi lors d'un point de presse, sans préciser la liste des pays qui pourraient faire l'objet de décisions similaires de la part de Pékin.

«La Chine s'inspire des pratiques en vigueur dans de nombreux pays et ajuste les conditions d'entrée en Chine des personnes concernées en fonction de l'évolution des conditions épidémiologiques», a déclaré le porte-parole du ministère, Wang Wenbin.

Le Royaume-Uni est l'un des pays les plus touchés par le coronavirus, avec plus d'un million de contaminations, dont près de 48 000 décès.

La Belgique a quant à elle l'un des taux de contamination les plus élevés du monde rapporté au nombre d'habitants.

Aux Philippines, des régions entières ont été reconfinées le mois dernier alors que l'Inde a dépassé la barre des huit millions de cas. Des cas en provenance d'Ukraine et du Bangladesh ont été détectés en Chine au cours des derniers mois.

En outre, plusieurs ambassades de Chine dans des pays comme la France, les États-Unis, l'Allemagne, le Pakistan, l'Afrique du Sud, Singapour et le Canada ont annoncé un renforcement des mesures d'accès au territoire chinois.

Les voyageurs, chinois ou étrangers, en provenance de ces pays doivent désormais produire deux tests de dépistage (sérologique et PCR) effectués dans les deux jours précédant leur embarquement.

Dans de nombreux pays, obtenir les résultats des tests dans un délai de 48 heures pourrait s'avérer problématique.

À Pékin, la Chambre de commerce de l'UE en Chine a estimé que cette mesure revenait à «interdire à quiconque de rentrer en Chine pour retrouver son travail ou sa famille».

15h34: L'Etat va prendre en charge les frais d'expédition des livres pendant le confinement, annonce le gouvernement.

"Ce dispositif permettra aux libraires de ne facturer à leurs clients que les frais de port au tarif minimum légal, soit 0,01 euro", précisent dans un communiqué les ministres de l'Economie, Bruno Le Maire, et de la Culture, Roselyne Bachelot. Les librairies concernées, "répondant aux critères de taille TPE et PME et dont la vente de livres neufs est l'activité principale", devront déposer des demandes de remboursement.

15h33: Le nombre de cas « explose » en Europe, s'alarme le patron régional de l'OMS auprès de l'AFP.  L'institution appelle les Etats à des mesures "ciblées et proportionnées" pour contrer la hausse des cas et de la mortalité, mais juge que les écoles doivent rester ouvertes "jusqu'au bout" et n'être fermées qu'en dernier ressort, a déclaré Hans Kluge.

15h12: La Suède a franchi jeudi la barre des 6.000 morts depuis le début de l’épidémie de Covid-19, avec des niveaux records de nouveaux cas dans le pays nordique, adepte d’une stratégie moins stricte face au coronavirus.

Le Premier ministre suédois Stefan Löfven, qui s’est lui-même confiné par précaution avec sa femme après avoir été exposé à un cas contact au coronavirus, a qualifié la situation de « sérieuse ».

L’épidémie « évolue rapidement dans le mauvais sens », a reconnu le chef du gouvernement.

Jeudi, plus de 4.000 cas - un niveau record - et cinq décès supplémentaires ont été enregistrés. Avec 33 morts en deux jours, le nombre de décès a atteint 6.002.

Le taux d’incidence du virus, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas rapporté à la population, a augmenté de 146%, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Contrairement aux dispositifs imposés largement ailleurs en Europe, la Suède a mené une stratégie différente basée sur des recommandations, sans confinement et quasiment sans mesures coercitives.

Après une première vague qui s’était traduite par un lourd bilan (plus de 5.000 morts), le pays a ensuite eu de bons résultats entre juillet et mi-octobre. Le nombre de cas est depuis remonté en flèche et la courbe des morts est elle aussi repartie à la hausse ces derniers jours.

Face à cette flambée, les autorités sanitaires ont introduit de nouvelles recommandations régionales plus strictes, consistant notamment à limiter les contacts et éviter les lieux clos. Après plusieurs régions la semaine dernière, deux autres ont été ajoutées ce jeudi.

La moitié des 21 régions suédoises sont désormais concernées par ces nouvelles consignes.

Au Danemark voisin, également confronté à une deuxième vague, la Première ministre Mette Frederiksen et les deux tiers de son gouvernement se sont eux aussi confinés après le cas positif d’un ministre.

Un premier test de la cheffe du gouvernement s’est avéré négatif, mais elle a décidé de rester à l’isolement en attendant un deuxième test de confirmation, a indiqué son cabinet mercredi soir. Plusieurs autres ministres vont également pouvoir reprendre leurs activités normales après des tests négatifs.

14h22: La préfecture interdit à Paris la livraison et la vente à emporter de plats et d'alcool de 22h à 6h dès demain

13h45: Les aéroports européens ont réclamé à l’UE des mesures urgentes et spécifiques, s’inquiétant de leur situation qui se dégrade avec l’aggravation de la crise du Covid-19. « Nous tirons déjà nos dernières cartouches et la crise continue à s’aggraver », a déclaré le directeur général d’ACI Europe, Olivier Jankovec, cité dans un communiqué.

L’organisation, qui représente 500 aéroports dans 46 pays européens, avait mis en garde fin octobre contre un risque d’insolvabilité au cours des prochains mois pour près de 200 aéroports régionaux en raison de la faiblesse persistante du trafic aérien liée aux fermetures de frontières et restrictions de circulation face à la nouvelle vague de covid-19. « Les dépenses de trésorerie des aéroports, déjà à des niveaux insupportables, ne feront que s’accélérer avec de nouvelles pertes d’emplois, en l’absence d’une intervention urgente », indique ACI.

Les aéroports européens demandent notamment que les aides d’Etat aux entreprises puissent être versées jusqu’à fin 2021.

En octobre, Bruxelles a annoncé l’élargissement et la prolongation jusqu’à l’été 2021 de l’assouplissement des aides d’Etat adopté au printemps dernier pour soutenir les entreprises européennes face à la crise du coronavirus.

L’ACI réclame également un plan spécifique pour l’aviation qui permettrait de verser des aides tant que des mesures de restrictions de circulation seront maintenues en Europe.

Le secteur de l’aérien est l’un des plus durement touchés par la crise.

Les coûts fixes pèsent lourdement aussi bien sur les compagnies aériennes qui réclament un deuxième volet d’aides gouvernementales que sur les aéroports qui doivent fermer des infrastructures.

11h49: Si l'ensemble des 19 pays de la zone euro entrent en récession cette année, trois souffrent particulièrement: l'Espagne (-12,4%), l'Italie (-9,9%) et la France (-9,4%). L'Allemagne, première économie de la région, parvient elle à limiter l'ampleur de la chute, avec un PIB en recul de 5,6% en 2020.

Ces difficultés économiques ont conduit les Etats membres à dépenser sans compter dans l'espoir de relancer leurs économies, ce qui a un impact sur les déficits publics, qui devraient largement se creuser, au-delà même de 10% en 2020 pour la France, l'Italie, l'Espagne et la Belgique.

Conséquence évidente, la dette des Etats membres devrait s'envoler en 2020: elle dépassera 100% du PIB dans l'ensemble de la zone euro. Les niveaux seront particulièrement élevés en Grèce (207,1% en 2020) et en Italie (159,6%). La dette française devrait quant à elle atteindre 115,9% du PIB en 2020 et continuer à progresser en 2021 et 2022.

11h44: La Grèce va se reconfiner à partir de samedi et pour trois semaines, a annoncé jeudi le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis lors d'une visioconférence, soulignant la nécessité d'endiguer la deuxième vague de la pandémie qui frappe le pays.

"C'était une décision difficile" mais "les mesures doivent être prises pour trois semaines pour vaincre la deuxième vague" du coronavirus, a indiqué le Premier ministre, selon lequel les Grecs ne pourront désormais plus sortir de chez eux qu'après y avoir été autorisés via SMS sur téléphone portable.

11h30: La fréquence des transports en commun d’Ile-de-France pourrait être réduite ces prochains jours aux heures creuses sur certaines lignes, pour tenir compte de la baisse de la fréquentation liée au reconfinement, a indiqué mercredi la présidence d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), Valérie Pécresse.

La fréquentation des transports publics de la région capitale est trois fois supérieure à celle du premier confinement du printemps, à environ 30% du niveau de la même période de 2019 depuis le début de la semaine, a relevé Mme Pécresse.

Elle a toutefois baissé de moitié en quelques jours, puisqu’elle atteignait 68% fin octobre avant l’annonce du reconfinement.

La fréquentation reste relativement importante à l’heure de pointe du matin (06H00-09H00), à 50%, ainsi qu’à celle du soir.

« Il faut voir comment les choses évoluent. (...) Pour l’instant on observe », a relevé Mme Pécresse, qui s’exprimait à l’issue d’une audition de la RATP et la SNCF.

Si l’offre --allégée le soir depuis le 28 octobre pour cause de couvre-feu-- va rester inchangée dans les prochains jours, IDFM envisage des « ajustements » en fonction de l’évolution du trafic, en concertation avec les associations d’usagers.

« Il n’est pas question de toucher aux heures de pointe », a expliqué la responsable. « En revanche, la question peut se poser sur certaines heures creuses, et sur certaines lignes. »

« On veut assurer un niveau d’offre qui permette à la vie économique de se poursuivre, qui permette aussi des bonnes conditions de transport avec le maximum de conditions sanitaires », a-t-elle précisé.

Valérie Pécresse s’est aussi inquiétée du « risque d’avoir des personnes malades sur certaines lignes » chez les opérateurs, faisant allusion au poste d’aiguillage de la Gare Saint-Lazare, à Paris, qui fonctionne au ralenti car des personnels y sont atteints du Covid-19.

Concernant le fonctionnement du réseau francilien, Valérie Pécresse s’est surtout émue des mauvais chiffres de ponctualité des lignes B et D du RER.

Le redressement de la situation « va prendre du temps », a-t-elle reconnu, appelant à « une mobilisation nationale » pour ces deux lignes qui transportent habituellement 1,6 million de voyageurs par jour.

11h17: La Chine a décidé de bloquer l’arrivée des voyageurs étrangers en provenance du Royaume-Uni, de Belgique et des Philippines pour cause d’épidémie, et de renforcer les conditions d’accès à son territoire pour plusieurs autres pays.

Le géant asiatique, où le nouveau coronavirus a fait son apparition l’an dernier, a largement endigué l’épidémie sur son territoire.

Le pays a pratiquement fermé ses frontières fin mars et réduit considérablement ses vols internationaux, avant d’entrouvrir prudemment ses portes ces derniers mois.

Mais selon un communiqué publié sur le site de l’ambassade de Chine à Londres en date de mercredi, le gouvernement annonce avoir « décidé de suspendre temporairement l’entrée des ressortissants non-chinois présents au Royaume-Uni », même si ces derniers sont porteurs de visas ou de permis de séjour en Chine.

« Cette suspension est une mesure temporaire nécessitée par la situation actuelle du Covid-19 », précise le communiqué.

Des annonces similaires figurent sur les sites des ambassades de Chine en Belgique et aux Philippines.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a défendu des mesures « raisonnables et justes » jeudi lors d’un point de presse, sans préciser la liste des pays qui pourraient faire l’objet de décisions similaires de la part de Pékin.

« La Chine s’inspire des pratiques en vigueur dans de nombreux pays et ajuste les conditions d’entrée en Chine des personnes concernées en fonction de l’évolution des conditions épidémiologiques », a déclaré le porte-parole du ministère, Wang Wenbin.

Le Royaume-Uni est l’un des pays les plus touchés par le coronavirus, avec plus d’un million de contaminations, dont près de 48.000 décès.

Le Premier ministre Boris Johnson a annoncé un nouveau confinement de la population, qui doit entrer en vigueur jeudi.

La Belgique a quant à elle l’un des taux de contamination les plus élevés du monde rapporté au nombre d’habitants. Un confinement y a de nouveau été imposé la semaine dernière.

10h45: La Pologne a annoncé la fermeture des cinémas et de la plupart des magasins dans les galeries marchandes, ainsi qu’un passage total à l’enseignement à distance.

Et en Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban a imposé le retour de l’état d’urgence lui permettant de gouverner par décret, disant craindre la saturation des hôpitaux d’ici la mi-décembre.

La Russie a pour sa part enregistré mercredi 19.768 nouveaux cas de nouveau coronavirus et 389 décès, battant des records établis il y a quelques jours. Mais les autorités assurent toujours ne pas prévoir de mesures de confinement majeures dans le pays.

Quant au gouvernement suisse, il a mis mercredi l’armée à disposition des cantons qui en feront la demande, face à l’explosion du nombre de cas et la situation tendue dans les hôpitaux.

Le Danemark a annoncé qu’il allait abattre la totalité de la quinzaine de millions de visons élevés sur son territoire à cause d’une mutation du Covid-19 déjà transmise à 12 personnes, qui menace l’efficacité d’un futur vaccin pour l’homme.

La pandémie a également des effets délétères pour les autres maladies : une étude publiée mercredi par la revue médicale britannique BMJ montre que retarder le traitement d’un cancer, même d’un mois, entraîne un impact significatif sur le risque de mortalité des patients.

Des conclusions qui «invitent à la réflexion», jugent les auteurs, alors que de nombreux hôpitaux ont dû reprogrammer les opérations considérées comme «non urgentes» afin d’augmenter le nombre de lits et de soignants disponibles pour les patients atteints de Covid-19.

09h38: Le point sur la situation ce matin

Dans l’espoir de contenir la progression rapide du Covid-19, l’Angleterre impose jeudi un nouveau «lockdown» d’un mois à ses 56 millions d’habitants, tandis que l’Italie et Chypre se préparent à vivre sous couvre-feu et que les Etats-Unis ont battu un record avec près de 100.000 cas recensés en 24 heures.

L’Europe est la région du monde où le nouveau coronavirus se propage le plus vite : plus de 11 millions de cas y ont été décomptés, dont la moitié répartis entre la Russie, la France, l’Espagne et le Royaume-Uni. A l’échelle mondiale, la pandémie a fait au moins 1,2 million de morts, les Etats-Unis en recensant le plus (233.650). Le pays a aussi enregistré mercredi un record quotidien de 99.660 cas.

Après l’Irlande et la France, l’heure d’un deuxième confinement sonne jeudi pour l’Angleterre et ses 56 millions d’habitants. Au désespoir des pubs, épicentre de la vie sociale, mis à rude épreuve par des mois de pandémie et un premier «lockdown» au printemps.

«On va payer ça pendant des années. Cette fermeture nous coûtera des milliers (de livres sterling) supplémentaires», déplore Joe Curran, propriétaire du pub The Queen’s Head, dans le très vivant quartier londonien de Soho.

Les commerces jugés non essentiels devront fermer, tandis que les restaurants, pubs et cafés ne pourront proposer que livraisons ou vente à emporter. En revanche, les écoles resteront ouvertes.

Pour apaiser les inquiétudes, le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis que ce reconfinement se terminerait le 2 décembre. «J’espère vivement que nous pourrons alors remettre ce pays de nouveau en marche, rouvrir les entreprises, les magasins à l’approche de Noël».

«Personnellement je pense que ça aurait dû avoir lieu plus tôt», juge Estella Cicek, copropriétaire d’un salon de coiffure à Londres, bondé depuis l’annonce du reconfinement. «Maintenant nous devons fermer nos portes pour au moins un mois», en pleine période des fêtes, cruciales pour les commerces.

La résurgence du virus a également poussé le NHS England, le système public de santé en Angleterre, à passer à son plus haut niveau de préparation aux situations d’urgence à partir de jeudi.

Le Royaume-Uni est le pays le plus endeuillé d’Europe avec près de 48.000 morts liés au virus.

En Italie, encore traumatisée par la première vague du printemps, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a signé un décret d’une durée d’un mois instaurant un couvre-feu dans tout le pays, qui entrera en vigueur vendredi.

Il sera interdit de circuler entre 22H00 (21H00 GMT) et 05H00 du matin, et ce jusqu’au 3 décembre. Les lycées seront fermés et les centres commerciaux devront également fermer pendant le week-end.

Les 20 régions d’Italie seront divisées en zones vertes, oranges et rouges en fonction de la gravité de la situation épidémiologique, dans lesquelles des mesures plus ou moins restrictives seront appliquées.

A Chypre, où un couvre-feu nocturne sur l’ensemble du territoire est instauré dès jeudi jusqu’au 30 novembre, l’inquiétude prévaut. «La hausse quotidienne des cas peut atteindre des proportions incontrôlables, menaçant le système de santé, les emplois et le bien-être de tous», a averti le président Nicos Anastasiades mercredi.

Au Portugal, où 70% des quelque dix millions d’habitants sont concernés depuis mercredi par un reconfinement plus souple que celui du printemps, le gouvernement pourrait bientôt prendre des mesures plus strictes. Le pays a connu mercredi son plus lourd bilan quotidien depuis le début de la crise sanitaire, avec 59 décès et 7.497 nouvelles contaminations.

Ailleurs en Europe, de nombreux pays ont pris les uns après les autres des mesures antivirus. Les Pays-Bas ont fermé pour deux semaines musées, cinémas, zoos, sex-clubs; l’Autriche, où les réunions privées sont limitées à deux foyers maximum, vit sous couvre-feu nocturne.

09h11: "On a de nouvelles restrictions sur Paris et la petite couronne décidées hier. Le préfet de police m’a demandé mon avis et j’ai donné mon accord", a déclaré la Maire de Paris Anne Hidalgo sur BFMTV en évoquant de nouvelles restrictions dans la capitale.

Elle a annoncé la fermeture "d'un certain nombre de lieux où il y a de la vente à emporter" dès 22 heures.

07h18: La deuxième vague a franchi un nouveau cap en France  avec plus de 4.000 malades désormais en réanimation ou soins intensifs et une hausse continue du nombre d'admission dans ces services sur 24 heures. Ce chiffre est de l'ordre de ceux enregistrés au plus fort de la première vague de l'épidémie de coronavirus, fin mars et début avril.  On déplore 385 décès supplémentaires également, un chiffre tenant compte uniquement de la mortalité à l'hôpital (hors Ehpad). Le nombre de personnes hospitalisées continue de grimper, pour atteindre plus de 26.500 malades. 

06h11: Près de 100.000 infections au Covid-19 ont été détectées aux États-Unis en 24 heures, un nouveau record au lendemain de l'élection présidentielle, selon le comptage de l'université américaine Johns Hopkins qui fait référence. Le pays est de loin le plus endeuillé par la pandémie, qui a eu des répercussions sur le scrutin qui a opposé Joe Biden à Donald Trump mardi et ses résultats. La pandémie du nouveau coronavirus a fait plus de 1,21 million de morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP mercredi à partir de sources officielles. Plus de 47,5 millions de cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués, dont au moins 31,4 millions sont aujourd'hui considérés comme guéris. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché avec 233.650 décès, suivi par le Brésil (161.106 morts), l'Inde (123.611), le Mexique (92.593) et le Royaume-Uni (47.250).

05h55: A l'Assemblée nationale, les députés ne se sont pas accordés avec le gouvernement qui préconisait de prolonger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021. Lors du vote du 3 novembre, celui-ci a été prolongé jusqu'au 14 décembre 2020. Finalement, mercredi 4 octobre, après un imbroglio parlementaire, les députés ont voté la prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février 2021.

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Vos réactions

Portrait de B612
6/novembre/2020 - 01h17

Blanquer : il aura fallu que les élèves se plaignent de l'insuffisance du protocole sanitaire pour que des mesures soient prises.

Portrait de soly
5/novembre/2020 - 23h01

Ce sera encore une fois un BAC au rabais, déjà que le BAC ne vaut plus grand chose...

 

Portrait de Kakadu
5/novembre/2020 - 19h06

Cela veut bien dire que si il y avait davantage de lits de réanimation, nous n'en serions pas là. Et il pourrait y avoir des règles moins strictes. Mais ils continuent de dire le contraire. Rien n'a été fait pendant 6 mois pour essayer de préparer la 2ème vague. Même sans 2ème vague d'ailleurs. Juste pour réajuster car tous les hivers les hôpitaux sont débordés. 

Parce qu'en fait la majorité n'a pas de symptôme : 90% de la population n'a pas de symptôme.

Donc on est en train de massacrer l'économie (et donc nous !) car on a massacré les services de santé ces 30 dernières années pour un virus qui touche 10% de la population et tue 0,05% de la population mondiale. C'est génial.

Et par conséquent des gens vont crever la dalle dans les prochaines années à cause d'une gestion catastrophique du pays. Quand on pense qu'on est l'un des pays qui paie le plus d'impôts. Y a de quoi enrager. On se demande où cela part. 

Mais bon continuons. Confinons ! Ils ne connaissent que cette solution. Et surtout faisons bien peur chaque soir avec les chiffres jetés sans explication et écoutons les leçons de vie de Mr Véran. Un maître pour tous. 

Portrait de preshovich
5/novembre/2020 - 18h33

Le mec rabâche  tous les jours la même  chose. On va finir par comprendre. Il serait pas foutu de gérer une pizzeria et il est en charge de solutionner la pandémie  en France. Imcompetence, mensonges, atermoiements....

Portrait de Marine-One
5/novembre/2020 - 17h29
l'écume des choses a écrit :

Les médias sont entre les mains des francs-maçons israélos-reptiliens, qui sont sous influence de la mafia illuminati bretonne ....

 

 

Les illuminati gouvernent le monde, prouvez moi que c'est faux!

Faux !!ils obéissent aux dolciniens qui tirent les ficelles en loucedé!

Portrait de Alain Frelon
5/novembre/2020 - 14h36
celina a écrit :

Merci à l'écume des choses et à philrai  vous êtes trop peu malheureusement 

oui,mais y'en a plein derrière!

 

 

Portrait de Galileo.
5/novembre/2020 - 10h59
PhilRAI a écrit :

L'escroquerie continue !

 

Elle s'appuie sur des résultats de tests PCR sans aucune signification vu qu'on ne donne pas le nombre d'amplifications (le CT) et que passé 35 le nombre de faux positifs monte en flèche et peut aller jusqu'à 100 % de faux positifs. De plus il ne détecte que des morceaux d'ADN, impossible de savoir si le virus est vivant, mort ou s'il ne s'agit que de débris ni si le patient est malade. Les laboratoires refusent de donner ce CT indispensable à la compréhension du test. C'est un fort indice qu'il y a une magouille pour ajuster le nombre de positifs en fonction des besoins.

 

Le % de positifs est donné en supprimant les cas qui ont déjà été testés une fois négatifs. Ce qui fait que mécaniquement le % de positifs augmente, c’est redoutablement efficace, plus il y a de négatifs répétés plus le taux de positifs monte. Je l’ai vérifié avec les chiffres officiels. Il y a une distinction entre le nombre de personnes testées (sans les négatifs répétés) et le nombre de tests réalisés.

 

Les patients hospitalisés pour n'importe quoi mais qui ont un test positif passent covid et donc rentrent dans la statistique covid alors même qu'il n'ont aucun symptôme et qu'ils ne sont pas hospitalisés pour cela. Idem pour les réanimations et les décès.

 

Le traitement qui guérit les patients existe, à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, déjà utilisé depuis des années contre les pneumopathies, il est proposé entre-autres par Raoult à Marseille : Son taux de décès parmi les malades avérés est de 0,5% actuellement, 2,8% pour la France entière (19% en avril contre 0,6% pour Raoult) !  Voir aussi la vidéo du docteur Erbstein Un médecin généraliste témoigne. "Je ne pouvais pas les laisser mourir !". Mais ce traitement est soigneusement ignoré ou diabolisé, il permettrait de résoudre le problème en quelques semaines. Une pression énorme est faite sur les médecins pour qu’ils ne prescrivent pas ces médicaments et sur les pharmaciens pour qu’ils ne les délivrent pas. C’est de la non assistance à personnes en danger. Une action judiciaire est en cours par l’avocat  de Raoult.

 

Les hôpitaux sont régulièrement saturés, depuis plusieurs années, le covid n’y est pour rien. D’ailleurs les hôpitaux s’arrangent toujours pour avoir un maximum de lits occupés pour éviter leur suppression. De plus, faute de soins apportés par les généralistes les gens se précipitent dans les hôpitaux.

 

Je ne sais pas si l'hydroxychloroquine guérit la Covid, mais manifestement, elle vous fait radoter !!! smiley