07/10/2020 17:01

De plus en plus de poules pondeuses sont élevées dans des systèmes alternatifs aux cages décriées par les organisations de défense des animaux

De plus en plus de poules pondeuses sont élevées dans des systèmes alternatifs aux cages décriées par les organisations de défense des animaux, a souligné l'interprofession des oeufs.

"Aujourd'hui, 53% des poules" sont élevées hors cage: 18% en plein air, 18% sous le label bio (qui impose un accès à l'extérieur), 12% au sol (sans accès à l'extérieur, les poules évoluent librement dans le bâtiment) et 5% en Label rouge (avec accès à l'extérieur), a rapporté l'interprofession, le CNPO, lors d'une conférence de presse.

"Elles n'étaient que 37% en 2017", ajoute l'organisation, notant que cette "progression fulgurante" vise à "répondre aux nouvelles attentes des consommateurs-citoyens".

"De 2018 à 2019, le nombre de poules en élevages en cages a diminué de 13%, tandis que les poules en élevages au sol ont progressé de 52%, les poules en plein air de 15% et les poules élevées en bio de 31%", est-il indiqué dans un dossier de presse.

"Au fur et à mesure que la demande évoluera, on fera évoluer nos modes d'élevage en fonction des capacités économiques des éleveurs", affirme le président du CNPO Philippe Juven, lui-même éleveur de poules en cage dans la Drôme, rappelant que ces changements réclament de "très lourds investissements".

Actuellement, a-t-il relevé, le développement des élevages alternatifs "se fait surtout par les créations de bâtiments neufs, avec des nouveaux éleveurs", même si une poignée d'élevages en cage parviennent à se transformer, principalement vers l'élevage au sol.

L'élevage en cage s'est attiré ces derniers mois un feu nourri venant aussi bien des ONG que de grands patrons comme Xavier Niel ou de parlementaires comme Cédric Villani, qui proposait de mettre fin en 2025 à l'élevage en cage des poules pondeuses.

"En ce moment, ça tire de tous les côtés", résume M. Juven, défendant le "bout de chemin assez important qui a été effectué".

Près des deux tiers des oeufs achetés en magasin sur les sept premiers mois de l'année 2020 sont issus d'élevages alternatifs.

A l'inverse, du côté des ovoproduits (préparations à base d'oeufs), les industries agroalimentaires, restaurants et cantines achètent encore massivement des oeufs issus d'élevages en cage, moins chers: 64,4% de part de marché. La proportion a toutefois diminué (90% en 2011).

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Vos réactions

Portrait de Safitec
7/octobre/2020 - 22h05
STUTZEN 550 ® a écrit :

Concernant la consommation carné de l'espèce humaine vous omettez deux choses. La première c'est le feu qui nous a permis de mieux assimiler et mâcher la viande. La seconde c'est qu'il est reconnu par tous les scientifiques que la croissance rapide de notre cerveau a été possible grâce à cette assimilation rapide des protéines animales qui de plus était disponible 12 mois de l'année. 

Je suis d'accord avec vous. Et même s'il est vrai que le rôle de l'alimentation carnée dans la croissance de notre cerveau soit encore discuté par quelques scientifiques, il semble que la majorité d'entres eux fassent consensus sur ce point. Bref, vous avez raison. 

En revanche, en quoi cette justification du passé, aussi juste soit-elle, légitime-t-elle le fait que nous poursuivions notre consommation carnée aujourd'hui ? Il semble établi en effet que le cerveau des australopithèques a eu besoin de viande (ou, plus exactement, d'acides gras) pour devenir le cerveau des homo-sapiens que nous connaissons aujourd'hui. Mais, il est également établi que depuis cette évolution, notre cerveau n'en a pas connu d'autre. Autrement dit, la consommation de viande, bien qu'apparemment utile lors d'une évolution passée, ne sert plus à rien aujourd'hui. 

Par ailleurs, bien des éléments nous ont permis par le passé de connaître une évolution positive rapide. Je pense par exemple aux énergies fossiles, pétrole, charbon, etc. Et pourtant, bien qu'utile à une époque passée, nous savons bien aujourd'hui que nous devons cesser d'utiliser ces énergies fossiles (écologie, épuisement, etc.). Bref, ceci pour dire que l'utilisation d'un élément positif dans le passé n'est pas, en soit, un critère légitimant la poursuite de son utilisation.

Portrait de Wouhpïnaise
7/octobre/2020 - 20h48
veg a écrit :

Tu confond vegan et végétalien , quelle inculture. Quand à tes couilles, elles doivent pas te gêner tant que ça ?

Je ne confonds absolument rien du tout. J'aurais pu ajouter végétalien ou encore pesco-végétarien (sic le commentaire de @Safitec) dans la phrase, ça ne changeait rien au sens du message. Mais non seulement vous n'avez pas compris mon post (ou pas voulu le comprendre) et en plus vous répondez avec arrogance et mépris. C'est pas très glorieux...

Portrait de Safitec
7/octobre/2020 - 20h37
STUTZEN 550 ® a écrit :

Et votre végane a fort raison.  Il se trouve que j'ai vu un merveilleux documentaire sur les ours cette semaine.  Il se trouve que les ours, juste après l'hibernation, mange à 90 % une certaine herbe car les possibilités de manger des protéines animales ne se présentent pas encore (les naissances des autres animaux n'ayant pas encore eu lieu)  mais que ça occupe les ours tout la journée car leur estomac n'assimile pas la totalité de la plante (que 20 %)  ce qui leur permet pas de prendre de la graisse pour rattraper les pertes de l'hiver.  

Autre exemple. Le sanglier.  Lui a besoin de protéines animales pour pouvoir bien digérer les graines qu'il mange. 

Et là nous n'avons que deux exemples.  

Le véganisme ne vise pas à modifier les habitudes alimentaires des autres espèces (de mon point de vue, faire manger exclusivement des croquettes végétales à un chien, alors que la famille des canidés est carnivore, c'est une erreur ; pire, c'est vouloir contraindre le chien à un style alimentaire qui n'est pas le sien ; autrement dit, c'est du spécisme, au sens que l'on contraint une espèce animale à une volonté humaine). 

Mais, alors que les canidés ont toujours été carnivores, il n'en est pas de même de l'humain. Aux origines (alors, je sais, vous allez me traiter de rétrograde… mais le fait est que, dans bien des domaines, toutes les évolutions de l'histoire n'ont pas toujours été bonnes), les humains étaient essentiellement granivores (d'ailleurs, nous ne sommes pas conçus avec une dentition de carnivores, et c'est encore le cas aujourd'hui). 

Portrait de Safitec
7/octobre/2020 - 20h30

Et sinon, pour les explications de vocabulaire : 

- Omnivore : mange de tout ;

- Pesco-végétarien : ne mange plus de viande, mais mange tout le reste (y compris du poisson) ;

- Végétarien : ne mange plus de viande ni de poisson, mais mange tout le reste ;

- Végétalien : ne plus plus de viande, ni de poisson, ni aucun produit directement ou indirectement lié à un animal (lait, miel, etc.) ; donc, ne consomme plus que des aliments végétaux. 

Le véganisme (abrégé en végan) n'est pas un mode alimentaire, c'est un mode de vie qui consiste à être végétalien d'un point de vue alimentaire, et en plus à refuser toute pratique liée à de l'exploitation animale (corrida, chasse, vivisection, laine, etc.). 

Portrait de Safitec
7/octobre/2020 - 20h23
Alekine_Brun a écrit :

Donc ok on bouffe des graines comme les premiers homo erectus, mais que fait on des animaux existant?

 

Il ne s'agit pas d'une évolution immédiate, il s'agit d'une évolution dans la durée. La question sur les animaux existants ne se pose donc pas. 

Les animaux existants sont trop nombreux pour certaines espèces (comme les bovin comme je le disais). Si la consommation de viande notamment baisse progressivement (progressivement, c'est le mot-clé…), alors la quantité d'animaux d'élevage baisse également selon la même pente. Il ne s'agit pas de trouver immédiatement des solutions pour mettre dans des refuges 1 milliard de vaches. 

Portrait de Safitec
7/octobre/2020 - 19h48
Alekine_Brun a écrit :

Question simple. 

Si on ne mange plus de viandes, ni de produits venant de la viande :

- Comment nourrirons nous nos animaux domestiques carnivores?

- Que ferons nous des animaux domestiques de production?

- Comment pourra t on avoir les compléments pour végan qui sont fait à partir des animaux domestiques de production?

- Et surtout qu'allons nous manger ?  (je suis mauvais en agriculture mais je crois qu'on se sert d'un truc qui s'appelle bouse pour enrichir les sols sinon on ne produit plus et aussi une grande partie de notre alimentation est pollinisée par des insectes ce qui est une exploitation de l'animal et va donc à l'encontre de la doctrine végan)

Mais une dernière question, vous êtes plus côte de bœufs ou côte du Rhône?

Près de 90% des céréales produites sont destinées à nourrir des animaux d'élevage ; s'il y a moins d'animaux d'élevage, la production céréalière est redirigé vers la consommation humaine (et on diminue, au passage, les surface à cultiver). 

En ce qui concerne les animaux domestiques de production, précisément, il y en a trop sur la surface terrestre. Notamment les bovins, responsables du rejet de davantage de gaz à effet de serre que tous les transports et industries réunis. Donc, la diminution des bovins est une nécessité écologique (on ne parle même pas de considérations liées au bien-être animal là, simplement d'écologie, donc un truc qui touche tout le monde, y compris les personnes ayant une alimentation carnée). 

Par ailleurs, je vous assure qu'il est possible d'avoir un équilibre alimentaire végétalien (contrôlé par un nutritionniste) sans utiliser de produits dérivés d'animaux domestiques de production. 

En ce qui concerne ce que nous mangerions, le monde végétal est suffisamment riche pour y répondre ; d'ailleurs, les végétaliens arrivent bien à se nourrir, et sont en forme (d'ailleurs, en meilleure forme selon certaines études, notamment en ce qui concerne les conséquences cancéreuses liées à un excès de consommation de viande rouge par exemple). 

Portrait de aeronautica
7/octobre/2020 - 19h46
STUTZEN 550 ® a écrit :

Ne vous fatiguez pas cher cévenole, c'est de l'inutile perte d'énergie.  Preuve en ai que, une fois coincé dans ses contradictions, il devient vulgaire et insultant.  C'est typique d'une carence en protéines animales. smiley

Comme quoi le vieux dicton qui dit que manger des carottes ça rend aimable, c'est des foutaises !!! smiley

Portrait de Wouhpïnaise
7/octobre/2020 - 18h30
STUTZEN 550 ® a écrit :

Une famille assise à une table de restaurant, la serveuse attend pour prendre la commande.  

 La mère de famille carte à la main:

- Bonjours demoiselle,  nous ne mangeons pas de viande, pas d'œufs, ni de laitage et nous sommes allergiques au gluten, que nous conseillez vous de prendre ? 

La Serveuse : 

- Un Taxi ! 

 

 

Vous savez qui a raison entre un carnivore, un végétarien et un végan ? Celui qui mange sans casser les couilles aux autres ! smiley

Portrait de aeronautica
7/octobre/2020 - 18h18
veg a écrit :

Dire qu'il suffirait de ne plus manger d’œuf ni de poulet et le problème serait réglé. Mais c'est la nature humaine, malheureusement

Dire qu'il suffirait que les gens arrêtent de se reproduire  afin de ne pas avoir une progéniture qui raconte des conneries. Mais c'est la nature humaine, malheureusement. smiley