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Suicide de Krisztina Rady : Ses parents s'opposent à la réouverture d'une enquête sur les violences de Bertrand Cantat à l'encontre de leur fille qui auraient pu provoquer son geste

C'est une réaction qui peut surprendre dans l'affaire du suicide de Krisztina Rady. Ses parents font en effet savoir qu'ils s'opposent à la réouverture d'une enquête sur les violences de Bertrand Cantat à l'encontre de leur fille.

Pourtant, près la mort de Krisztina, ses parents ont évoqué à plusieurs reprises la «violence» de Cantat, qui «d'une certaine manière, terrorisait» leur fille. Mais dès 2013, ils se sont dit, par le biais de leur avocat, convaincus que Bertrand Cantat «n'est vraisemblablement pas la seule personne impliquée» et «qu'il y a beaucoup d'autres raisons complexes pour lesquelles elle s'est suicidée».

Quatre procédures sur les circonstances de la mort de Krisztina Rady ont déjà été ouvertes et classées sans suite: la première après son décès au domicile conjugal à Bordeaux début 2010, puis en 2013, 2014 et 2018.

«Aujourd'hui les parents souhaitent l'apaisement et ne comprennent pas l'acharnement concernant ce dossier, notamment en prétendant que leur gendre aurait commis un suicide forcé», explique Me Tibor-Louis Leh.

Il fait notamment référence au documentaire «De rockstar à tueur: le cas Cantat», «particulièrement à charge», selon lui.

Le film évoque une lettre d'adieu de Krisztina Rady, dévoilée cette semaine par Paris Match, où elle écrit : «Merci aux cris incessants et aux accusations de Bertrand, dépositaire exclusif de souffrance».

Mais elle cite également deux autres hommes, «lamentables petits caporaux», et deux femmes qui l'ont fait «souffrir». Me Leh évoque également une autre lettre d'adieu, en possession des parents, laquelle «ne fait aucune allusion à Bertrand Cantat» mais mentionne «un contentieux financier d'ordre professionnel».

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Vos réactions

Portrait de WestSidest
2/août/2025 - 09h52

Il y a toujours de la veine pour la racaille.