
Mâchoires serrées, le locataire de la Maison Blanche, qui briguera le 3 novembre un second mandat de quatre ans, s'est efforcé de dépeindre son adversaire comme une marionnette de la "gauche radicale", que ce soit sur la santé, la sécurité ou le climat. Mais l'ancien vice-président de Barack Obama, dont la combativité suscitait des interrogations, a tenu le choc dans ce face-à-face organisé à Cleveland, dans l'Ohio, parmi les Etats les plus disputés de l'élection.
Questionné sur ses impôts, Donald Trump a réfuté les accusations du New York Times. Le quotidien américain a ainsi expliqué ces derniers jours que le républicain n'avait payé que 750 dollars de taxes sur l'année 2016, lorsqu'il avait été élu. Le président sortant a assuré en revanche qu'il avait déboursé «des millions de dollars», et que les révélations n'avaient donc aucun lieu d'être.
Vos réactions
Tout ce qu'on lui demande c'est de publier ses "tax returns" comme tous les autres présidents et candidats depuis 40 ans.
Il s'était engagé à le faire quand il était candidat en 2016 mais il n'a pas tenu sa parole en invoquant toujours de fausses raisons. Son acharnement à cacher sa situation fiscale risque sérieusement d'indisposer les électeurs encore indécis si on en croit un sondage du Pew center en 2019 :
82% des américains trouvent que les grosses entreprises ne paient pas suffisamment d'impôts ( plus exactement ne paient pas la part d'impôts qu'elles devraient normalement payer pour que le système soit "juste et équitable" )
80% des américains trouvent que les plus riches ...idem ne paient pas assez pour les mêmes raisons.
contre 40% seulement qui pensent que les plus pauvres devraient plus contribuer.
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