
19h21: Le débat qui devait opposer mercredi soir les candidates à la mairie de Paris sur BFMTV, annulé en raison de la grève suivi par le personnel, a été reprogrammé à jeudi soir, a annoncé la chaîne. Les salariés du groupe, qui sont mobilisés contre un plan de suppression de postes, ont par ailleurs suspendu leur grève pour reprendre les négociations jeudi matin avec la direction, avant une nouvelle assemblée générale prévue dans l'après-midi, selon des représentants syndicaux.
17h34: Anne Hidalgo, candidate PS à sa réélection à la mairie de Paris, a annoncé renoncer au débat télévisé de mercredi en raison d'un mouvement social chez BFM, entraînant le retrait d'Agnès Buzyn et donc l'annulation de fait du débat qui devaient opposer l'édile, Mme Buzyn et Rachida Dati. Mme Hidalgo demande également "à la chaîne de reporter le débat, afin de respecter le droit de grève de ses salariés, qu'ils puissent faire entendre leurs revendications, pour leur emploi et pour une information de qualité".
"Pour que le débat démocratique puisse s'exercer dans des conditions sereines et respectueuses de chacun, je ne participerai pas au débat du second tour des élections municipales qui était prévu ce soir sur BFMTV", écrit dans un communiqué la candidate de Paris en commun. "J'appelle Rachida Dati et Agnès Buzyn à en faire de même", ajoute Mme Hidalgo qui a reçu une délégation des grévistes à 15 heures. Ceux-ci "ont choisi d'exercer leur droit de grève", un droit "fondamental" et "je le respecte", ajoute-t-elle.
Pour sa part, "Agnès Buzyn ne va pas participer à un débat auquel les trois candidates ne sont pas présentes", a réagi auprès de l'AFP son directeur de communication, Gaspard Gantzer. "Nous sommes très attachés au droit de grève et à la liberté syndicale, mais nous n'avons pas à nous exprimer sur l'organisation interne des entreprises", a-t-il poursuivi, indiquant qu'Agnès Buzyn "examinera toute nouvelle proposition" de débat d'ici à la fin de la campagne, vendredi soir, minuit. Du côté de Rachida Dati, on assure être "partants pour faire le débat ce soir, même si Anne Hidalgo n'est pas là".
"On ne nous a pas demandé de le reprogrammer à demain à ce stade" et "on ne voit pas pourquoi on devrait changer tout pour une seule personne", a ajouté Nelly Garnier, la directrice de campagne de Rachida Dati, en précisant que la candidate LR avait proposé aux grévistes "de leur donner une partie de son temps de parole" lors du débat. De nombreux salariés du groupe NextRadioTV (BFM, RMC) se sont mobilisés mercredi contre un plan d'économies qui prévoit de supprimer près d'un tiers des postes, alors que la filiale du groupe Altice a dévoilé le 17 juin un vaste plan d'économies et "de reconquête" pour faire face à l'impact de la crise du Covid-19.
17h15: Après Anne Hidalgo, Agnès Buzyn renonce à son tour renonce au débat prévu sur BFMTV, ce soir, en raison de la grève sur la chaîne info
Municipales à Paris : Agnès Buzyn, candidate LREM, renonce comme Anne Hidalgo au débat sur BFMTV & BFM Paris, ce mercredi et demande son report #RMCenGrève #BFMenGrève
— Pierrick Bonno (@pierrickbonno) June 24, 2020
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17h01: Jean-Jacques Bourdin a renoncé à prendre l'antenne ce matin sur RMC "en solidarité" avec ses équipes".
Ce matin, des salariés de @RMCInfo sont en grève. Jean-Jacques Bourdin, gréviste, n'a pas pris l'antenne, "par solidarité avec mes équipes" #RMCengrève pic.twitter.com/Hbe43mOvcF
— RMC en grève (@rmcengreve) June 24, 2020
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16h28: Anne Hidalgo, candidate PS à sa réélection à la mairie de Paris, a annoncé renoncer au débat télévisé qui devait l'opposer à ses adversaires Agnès Buzyn et Rachida Dati mercredi soir sur BFMTV, chaîne dont elle souhaite "respecter le droit de grève" des salariés. "Je ne peux pas fermer les yeux sur la situation de ces salariés, et dans ces conditions, parce que le débat démocratique doit se dérouler dans des conditions sereines, je ne participerai pas au débat", écrit dans un communiqué la candidate de Paris en commun. "Je demande à la chaîne de le reporter à demain, afin de respecter le droit de grève de ses salariés, qu'ils puissent faire entendre leurs revendications, pour leur emploi et pour une information de qualité", ajoute la candidate qui a reçu une délégation des grévistes à 15 heures.
De nombreux salariés du groupe NextRadioTV (BFM, RMC) se sont mobilisés mercredi contre un plan d'économies qui prévoit de supprimer près d'un tiers des postes, alors que la filiale du groupe Altice a dévoilé le 17 juin un vaste plan d'économies et "de reconquête" pour faire face à l'impact de la crise du Covid-19.
Du côté de Rachida Dati, on assure être "partants pour faire le débat ce soir, même si Anne Hidalgo n'est pas là". "On ne nous a pas demandé de le reprogrammer à demain à ce stade" et "on ne voit pas pourquoi on devrait changer tout pour une seule personne", a ajouté Nelly Garnier, la directrice de campagne de Rachida Dati, en précisant que la candidate LR avait proposé aux grévistes "de leur donner une partie de son temps de parole".
15h54: Une centaine de journalistes du groupe NextRadioTV ont manifesté ce matin devant le siège contre les suppressions de postes prévues par la filiale d'Altice.
La filiale de médias du groupe Altice (BFMTV, RMC, RMC Sport, BFM Business, RMC Découverte, RMC Story...) avait dévoilé le 17 juin un vaste plan d'économies et "de reconquête" pour faire face à l'impact de la crise du Covid-19 et à une concurrence accrue (notamment dans le sport). Elle prévoit dans ce cadre de supprimer "330 à 380 CDI et jusqu'à 200 pigistes et intermittents", soit environ un tiers des effectifs, sur un total de 1.600 salariés, selon l'intersyndicale.
Un plan que les syndicats avaient aussitôt dénoncé, jugeant "cette coupe drastique incompréhensible" au sein d'un groupe structurellement bénéficiaire. Et ils avaient convoqué mardi une assemblée générale au siège du groupe, à Paris, qui a rassemblé de nombreux salariés et approuvé le principe d'un arrêt de travail.
Une centaine de journalistes, et syndiqués réunies devant le siège social de BFMTV contre le nouveau plan d'économie du groupe Altice.
— InfoCritiqueWeb (@spierre94) June 24, 2020
Paris 24.06.2020 pic.twitter.com/2ZFRKOtYLl
Très belle mobilisation des rédactions #NextradioTV en grève.Des anciens & confrères sont venus nous soutenir!
— SDJ BFMTV (@sdjbfmtv) June 24, 2020
Pour le maintien des moyens qui permettent d’assurer 20h de direct dans les meilleures conditions.Indissociables de l’exigence éditoriale de cette chaîne,qu’on aime fort pic.twitter.com/T3NOWjHuAf
#BFMENGREVE #RMCENGREVE pic.twitter.com/WMW1NumZ4h
— Antoine Forestier (@a_forestier) June 24, 2020
07h27: Les antennes de BFMTV, RMC et RMC Découverte étaient perturbées mercredi matin par la première grève de son histoire, contre les suppressions de postes prévues par la filiale d'Altice.
"C'est une Première édition fabriquée dans des conditions particulières après l'annonce d'un plan de restructuration qui prévoit des suppressions de postes", a indiqué à plusieurs reprises un des présentateurs de la matinale de BFMTV, Christophe Delay. "Toutes les antennes sont aujourd'hui perturbées compte tenu de l'inquiétude suscitée par ces projets"
A la place de la matinale de Jean-Jacques Bourdin, la radio RMC rediffusait jusqu'à 8H30 une émission des "Grandes gueules" et la chaîne RMC Découverte un épisode des "Constructeurs de l'extrême". Le journaliste a pu mener son interview du président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand. La matinale de BFM Paris a également été perturbée.
"Nous avons décidé de faire grève aujourd'hui et de renoncer à faire tourner les antennes car un plan social inédit menace le groupe NextRadioTV. Parce que nous sommes fiers de nos métiers et que nous y sommes attachés", ont tweeté plusieurs journalistes et techniciens de la chaîne. Le dernier débat des municipales à Paris reste prévu mercredi soir sur BFMTV et BFM Paris.
La filiale de médias du groupe Altice (BFMTV, RMC, RMC Sport, BFM Business, RMC Découverte, RMC Story...) avait dévoilé le 17 juin un vaste plan d'économies et "de reconquête" pour faire face à l'impact de la crise du Covid-19 et à une concurrence accrue (notamment dans le sport). Elle prévoit dans ce cadre de supprimer "330 à 380 CDI et jusqu'à 200 pigistes et intermittents", soit environ un tiers des effectifs, sur un total de 1.600 salariés, selon l'intersyndicale.
Un plan que les syndicats avaient aussitôt dénoncé, jugeant "cette coupe drastique incompréhensible" au sein d'un groupe structurellement bénéficiaire. Et ils avaient convoqué mardi une assemblée générale au siège du groupe, à Paris, qui a rassemblé de nombreux salariés et approuvé le principe d'un arrêt de travail.
Vos réactions
il n'y a qu'un seul studio télé à Paris ?
c'est confirmé : Paris is tragic !
Qu'ils fassent leur débat sur FR3 régional Paris et qu'on arrête de nous parler de Paris Paris Paris...
Excellente idée !
et qui a eu l'idée géniale de repasser un débat des GG d'il y a 2 mois ?
Ils peuvent continuer leur greve, c'est pas une grande perte pour nous
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