EXCLU - Coronavirus - L’appel à l’aide dans "Morandini Live" d’une mère dont le bébé doit naître par GPA en Ukraine: "Personne ne nous écoute" - VIDEO

Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait une nouvelle édition spéciale de "Morandini Live" en direct sur CNews et Non Stop People consacrée au coronavirus. Parmi les témoignages, celui de Sophie qui a évoqué son histoire. Originaire de Normandie, elle est confinée près de Lisieux. Elle ne peut pas aller en Ukraine où une mère porteuse attend son premier enfant, qui doit naitre par GPA.

"Je ne peux pas aller en Ukraine parce que les frontières sont fermées depuis quelques semaines. Il y a un process qui a été mis en place par le Ministère des Affaires Etrangères ukrainien pour tous les parents qui sont dans mon cas. Pour pouvoir se rendre en Ukraine, il faut passer par l'ambassade. Il faut que l'ambassade fasse une note verbale au Ministère afin qu'on nous délivre cette dérogation. L'Ukraine n'est pas contre à ce que l'on vienne, mais ça doit venir de notre ambassade", a expliqué Sophie.

Et d'ajouter : "Depuis un mois, on mène un combat quotidien avec l'ambassade de France en Ukraine et le Ministère des Affaires Etrangères français pour que cette note verbale soit émise. On fait face à une lenteur diplomatique incompréhensible et inacceptable".

"Dans mon cas, notre mère porteuse est paniquée parce que depuis qu'elle est tombée enceinte, elle veut que je sois là. Je ne sais pas quoi lui répondre. On est tous terrifié à l'idée de laisser notre bébé tout seul pendant deux mois dans une pouponnière, qui ne pourra pas être enregistré à l'état civil. Si quelqu'un passe par là, et décide de le prendre, personne ne peut rien faire. On se sent méprisés, personne ne nous écoute", estime-t-elle.

A la question de savoir ce qu'elle demande aujourd'hui, Sophie répond : "Aujourd'hui, on demande au Ministère des Affaires Etrangères de nous écouter et de nous aider à obtenir cette dérogation pour pouvoir nous rendre en Ukraine et être tout simplement avec notre bébé. Pouvoir s'en occuper et l'enregistrer à l'état civil".