
Le candidat de La République en marche (LREM) pour la mairie de Paris, Benjamin Griveaux, a annoncé ce matin retirer sa candidature dans le but de protéger ses proches après la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel le mettant en cause. L'artiste contestataire russe Piotr Pavlenski, qui avait incendié la façade d'une succursale de la Banque de France en 2017, a affirmé avoir mis en ligne la vidéo en question.
Que risquent les personnes qui ont diffusé les vidéos intimes qui sont attribuées à l'ancien candidat Benjamin Griveaux ? Le site de Franceinfo s'est interrogé et donne des détails.
Selon l'article 226-1 du Code Pénal, toute personne diffusant une vidéo intime peut être puni de "un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui" en "captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement" de la personne visée des "paroles prononcées à titre privé" ou "l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé".
A noter que, depuis octobre 2016 et l'apparition du "revenge porn", l'article 226-2-1 prévoit d'alourdir à deux ans d'emprisonnement et 60.000 euros d'amende la sanction si l'objet du délit porte "sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel prises dans un lieu public ou privé".
Dans la matinée, Maitre Richard Malka, l'avocat de Benjamin Griveaux, a annoncé qu'il "poursuivra toutes les publications qui violeront la vie privée" de son client.
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MANIPULATION ELECTORALE
INGERENCE INTERNATIONALE
METHODE IMMONDE DE LA PART D UN PSEUDO ARTISTE QUI EST UN VRAI MALADE MENTAL
Ou va le monde ?sa fait peur..
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