27/11/2019 19:50

La FNSEA annonce que la mobilisation des agriculteurs est "suspendue" jusqu'au 3 décembre à l'issue d'une rencontre avec le ministre de l'Agriculture et des conseillers de l'Elysée

19h49: La FNSEA a annoncé ce soir que la mobilisation des agriculteurs était "suspendue", à l'issue d'une rencontre avec le ministre de l'Agriculture et des conseillers de l'Elysée. Une nouvelle réunion est fixée le 3 décembre, entre les représentants des agriculteurs et Édouard Philippe.

La présidente de la FNSEA Christiane Lambert a demandé aux agriculteurs qui ont manifesté dans toute la France de "suspendre le mouvement", à l'issue d'un rendez-vous avec le ministre de l'Agriculture et des conseillers de l'Elysée. "Nous suspendons et nous rencontrons le 3 décembre au matin, c'est-à-dire mardi matin à 9h30, Edouard Philippe et ses conseillers avec les Jeunes Agriculteurs pour refaire un point sur l'ensemble des sujets", a-t-elle déclaré. Plus tôt dans la journée, des centaines d'agriculteurs avaient convergé vers Paris, où ils ont bloqué le périphérique durant toute la journée. "1.086 tracteurs sont sur Paris aujourd'hui", avait annoncé le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, citant des chiffres communiqués par l'Intérieur. "C'est un très haut chiffre, une très grosse mobilisation", avait-il ajouté. 

17h30: Depuis plusieurs minutes, une délégation d'agriculteurs est reçue au ministère de l'Agriculture

15h53: Une délégation sera reçue au ministère de l’Agriculture à 17h, annonce une source gouvernementale

15h35: Des CRS interviennent pour déloger les agriculteurs qui bloquent l'avenue des Champs-Elysées

15h12: Le point sur la situation cet après-midi

Des centaines d’agriculteurs ont convergé mercredi vers Paris à l’appel des syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs, où ils bloquaient le périphérique à la mi-journée, en demandant à être reçus par le président de la République.

Selon leurs estimations, entre 800 et 900 tracteurs sont venus de six régions entourant la capitale. Ils devaient se rassembler dans la matinée sur l’avenue Foch, quartier cossu dans l’ouest de la capitale, où les forces de l’ordre les attendaient, mais ont choisi de mener des opérations escargots sur le périphérique et n’avaient toujours pas passé la porte Dauphine à 13H30.

Parallèlement, environ 200 agriculteurs, venus à pied ou en voiture, ont temporairement bloqué les Champs-Elysées en fin de matinée, déversant du foin devant le restaurant Le Fouquet’s, avant d’être repoussés avenue George V, selon un journaliste de l’AFP sur place.

«Notre détresse est réelle. Nous demandons à rencontrer le président. Nous sommes prêts à rester aussi longtemps qu’il le faudra», a clamé le président de la FDSEA de Seine-et-Marne, Cyril Milard, au mégaphone.

«Je soutiens la colère des agriculteurs et cette manifestation, il y en a assez de ce dénigrement», a assuré le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, mercredi matin au micro d’Europe 1.

Avec cette mobilisation, qui doit s’étendre dans toute la France au fil de la journée, les agriculteurs entendent exprimer leur désarroi face aux difficultés économiques qui s’accumulent et à la défiance d’une partie des citoyens.

A Toulouse, des agriculteurs ont dénoncé la distorsion de concurrence entre produits français et produits venant de l’étranger, dont les normes de production sont moins contraignantes qu’en France, en investissant les secteurs fruits, viande et conserves du Marché d’intérêt national (MIN).

«L’Etat laisse faire cette distorsion de concurrence», a dénoncé Luc Mesbah, de la FDSEA de Haute-Garonne, en montrant l’exemple de deux boîtes de cassoulet, de même poids, l’une contenant des produits d’origine locale, à 4,30 euros (HT), l’autre à 0,98 euro, avec des produits d’origine UE, sans autre précision.

14h22: De nombreux tracteurs bloquent encore le périphérique parisien. Certains en profitent pour faire une pause déjeuner, et ont même installé des barbecues sur le périphérique. Ils restent déterminés tant qu'ils n'auront pas été reçus par Emmanuel Macron.

13h02 De nombreux agriculteurs bloquent actuellement le périphérique parisien.

11h38: Le point sur la situation en cette fin de matinée

Des centaines d’agriculteurs convergeaient mercredi matin vers Paris, occasionnant des ralentissements à l’orée d’une journée de manifestation dans toute la France, pour faire monter la pression sur des négociations commerciales avec la grande distribution, à l’appel des syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs.
Les convois, partis à 6H00 de nœuds autoroutiers autour de la capitale, se rapprochaient de Paris en milieu de matinée. Mais peu après 10h30, moins de 100 km cumulés de bouchons étaient signalés en région parisienne, une valeur habituelle pour un jour de semaine selon le site d’information trafic Sytadin. Un pic de près de 340 km a été observé vers 8H00.
Au total, plus de 1.000 tracteurs venus de six régions entourant la capitale devaient se diriger vers le périphérique puis se rassembler sur l’avenue Foch, quartier cossu dans l’ouest de la capitale. Les forces de l’ordre ont installé des barrières près de l’Arc de Triomphe, pour empêcher les tracteurs d’aller plus loin dans Paris.
Mais environ 200 agriculteurs bloquaient les Champs-Elysées en milieu de matinée, de l’autre côté de la place de l’Etoile, déversant du foin devant le restaurant Le Fouquet’s, selon un journaliste de l’AFP sur place. «Notre détresse est réelle. Nous demandons à rencontrer le président. Nous sommes prêts à rester aussi longtemps qu’il le faudra», a clamé le président de la FDSEA de Seine-et-Marne, Cyril Milard, au mégaphone. «Je soutiens la colère des agriculteurs et cette manifestation, il y en a assez de ce dénigrement», a assuré le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, mercredi matin au micro d’Europe 1.

Avec cette mobilisation, qui doit s’étendre dans toute la France au fil de la journée, les agriculteurs entendent exprimer leur désarroi face aux difficultés économiques qui s’accumulent et à la défiance d’une partie des citoyens.

«Notre principale revendication porte sur la compétitivité des exploitations agricoles et donc sur la construction du prix de nos produits, alors que débutent les discussions commerciales avec les centrales d’achat de la grande distribution», a déclaré à l’AFP Guillaume Tailland, le directeur de la FDSEA de la Loire, présent sur le blocage de Givors, près de Lyon.

11h25: Une dizaine de camions de CRS protègent le Fouquet's, sur les Champs-Elysées, rapporte France Bleu.

11h22: La circulation sur les Champs-Elysées est actuellement bloquée.

11h02: Les agriculteurs réclament d'être reçus par Emmanuel Macron et menacent de bloquer le périphérique parisien et les Champs-Elysées, comme le rapporte Franceinfo

10h33: Les premiers agriculteurs sont arrivés sur les Champs-Elysées, à Paris. De la paille est répandue par les paysans sur le bitume.

10h26: La Loi dite Egalim, issue des Etats généraux de l’alimentation et mise en place en début d’année, était censée ramener du revenu dans les cours des fermes en rééquilibrant les relations commerciales, mais jusqu’ici les agriculteurs disent ne pas vraiment voir de différence.

Les manifestants veulent donc mettre la pression sur la grande distribution et ses fournisseurs, alors que viennent de commencer les négociations commerciales annuelles qui fixent les prix pour un an.

«Nous voulons que les distributeurs jouent le jeu et ne fassent pas comme a fait Lidl il y dix jours, du steak haché à 6,75 euros le kilo, ce qui est un profond scandale. C’est comme quand Carrefour avait fait le lait à 0,87 euro en bio l’année dernière», a expliqué à l’AFP Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

10h16: La mobilisation doit s’étendre dans toute la France, au fil de la journée. En Rhône-Alpes, des agriculteurs de toute la région ont prévu de bloquer les accès autoroutiers de Lyon en trois points: au nord (Limonest), au sud (Ternay) et à l’est (Beynost).

En Auvergne, ils ont prévu de mener une action dans la matinée sur l’A71 près de Clermont-Ferrand.

Des mobilisations sont également prévues à Toulouse et dans le Vaucluse, qui a prévu une «journée de deuil de l’agriculture vauclusienne».

Mardi soir, une cinquantaine d’agriculteurs de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire avaient visé la coopérative Terrena et des grandes surfaces, à Ancenis (Loire-Atlantique), rapporte le quotidien Ouest-France mercredi.

09h58: Les agriculteurs viennent d'arriver sur le périphérique parisien

09h32: Le point sur la situation ce matin, à quelques minutes de l'arrivée des agriculteurs à Paris

Des centaines d’agriculteurs convergeaient mercredi matin vers Paris, occasionnant des ralentissements à l’orée d’une journée de manifestation dans toute la France, pour faire monter la pression sur des négociations commerciales avec la grande distribution, à l’appel des syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs.

Au total, plus de 1.000 tracteurs venus des régions Hauts-de-France, Normandie, Ile-de-France, Grand-Est, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne-Franche-Comté devaient se diriger vers le périphérique puis se rassembler sur l’avenue Foch, quartier cossu dans l’ouest de Paris. Certains représentants syndicaux, critiques des accords de libéralisation commerciale de l’UE, qui augmentent les importations agricoles et alimentaires en France, ont demandé à rencontrer le président de la République.

Vers 8H40, le trafic en région parisienne était élevé mais pas exceptionnel pour un jour de semaine, avec 337 km de bouchons cumulés, selon le site d’information aux usagers Sytadin.

Vers 8H00, un cortège de plus d’une centaine de tracteurs et 50 voitures se trouvait à la hauteur d’Evry-Courcouronnes sur l’autoroute A6 à 30 km au sud de Paris, selon la Préfecture de l’Essonne.

Dans le Val-d’Oise, trois groupes représentant plus de 80 tracteurs roulaient sur l’A1 en direction de Paris, tandis que 140 tracteurs convergeaient vers la capitale sur l’A14, la N12 et l’A10, provoquant des «ralentissements importants» selon la préfecture des Yvelines.

En Seine-et-Marne, ce sont 300 tracteurs qui sont partis vers 7h, au niveau des péages de Coutevroult et Fleury en Bière. La préfecture de Seine-et-Marne ne signalait aucun incident car «les agriculteurs étaient organisés», mais elle disait craindre «le retour du soir».

«Dans mon groupe, nous sommes 15 agriculteurs, soit 30% des effectifs de mon syndicat local du Val-d’Oise, ce qui est énorme comme mobilisation chez nous. Cela montre bien la situation critique et de détresse des agriculteurs», explique Guillaume Moret, céréalier et maraîcher, joint par téléphone à bord de son tracteur.

09h01: D'après la FNSEA, 10.000 agriculteurs manifestent avec 1.500 tracteurs sur l'ensemble de la France.

08h09: Les agriculteurs disent souffrir d’«agribashing» et comptent bien le faire entendre. Ils veulent alerter sur leurs revenus, les négociations commerciales entre distributeurs et fournisseurs, l’usage des pesticides ou encore leur image. Ils souhaitent obtenir une rencontre avec le président de la République, estimant que ce dernier n’a pas opéré de «prise de conscience» sur le monde agricole.

07h37: A partir de 09h00, la circulation sera impossible près de l'avenue Foch où les agriculteurs doivent converger : place de la Porte Maillot, avenue de la Grande Armée, place Charles de Gaulle, avenue Victor Hugo, place Tattegrain, avenue Henri Martin, place Colombie, route de la Muette à Neuilly, allée de Longchamp, route de la Porte de Sablons à la Porte Maillot.

06h37: Au moins un millier de tracteurs convergent vers Paris, depuis ce matin à l'occasion d'une manifestation à l'appel de la FDSEA, les Jeunes agriculteurs (JA) Ile-de-France et la FNSEA Grand Bassin parisien. Les agriculteurs protestent, pêle-mêle, contre les "traités de libre-échange, mesures réglementaires franco-françaises qui plombent la performance des exploitations, importations distorsives, loi Egalim qui n'est pas appliquée dans son intégralité."

Des tracteurs "aux portes de Paris" dès 6 heures. Les manifestants prévoient d'emprunter les principaux axes routiers franciliens, dont les autoroutes "A1, A4, A5, A6, A10, A11, A13, A14, A15" et sur les nationales "N1, N2, N12, N20", précise la FNSEA. D'autres actions en France. Le 27 novembre sera également une journée de mobilisation nationale des agriculteurs. Ailleurs en France, "les formes d'action varieront en fonction des territoires et des productions", indique la FNSEA.

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Vos réactions

Portrait de irréductible
27/novembre/2019 - 23h25
wonder a écrit :

Je vais me faire l'avocat des idéologues écologiques. Non par adhésions aux charlatans d'aujourd'hui, surtout pas, mais par bon sens.  

Il faut impérativement replanter des haies autour des champs. Il faut impérativement des niches d'hirondelles et de chauve-souris.  Il faut impérativement réduire la taille des tracteurs et revenir aux petits qui font moins de dégâts sur les sols. . Il faut calmer les labours au profit du paillage. Il faut que les agriculteurs redeviennent des paysans avec leurs basse-cour, vaches, chevaux et cochons , lapins,  et non juste des esclaves des industriels  pour juste parti à la mer avec toutes les merguez de plage. Il faut arrêter la monoculture du Maïs.  Culture inutile pour l'humain et la nature. Il faut cultiver de l'orge, du sésame, du seigle, de l'avoine et laisser aux paysans de cultiver leurs graines au lieu d’obliger ces derniers à acheter chaque année des souches stériles. Il faut que les paysans redeviennent  des artisans au lieu d'être des cerfs de l'agro-alimentaire. Mais il faut aussi que les lois Européenne arrêtent de se soumettre aux lobby de Nestlé & Co. Pourquoi soumettre des lois d'industrie multinationales à un berger?   J'ai mangé du saucisson de cerf et sanglier, munster au lait crus produits par des amis sans jamais être malade.  Comme il y a 100 ans. Quand les règles imposées par l'industrie tuent la diversité et la vraie paysannerie on peut parler de catastrophe écologique mais surtout de suicide de la Terre.

Laissez donc vivre et produire notre diversité paysanne.  Laissez leur le droit de produire des aliments qui ont encore du goût. Du boudin, Lard fumé  à la prune. Laisser les nous faire plaisir.

Je suis entièrement d'accord avec votre commentaire. Malheureusement on oblige les agriculteurs à faire de l'intensif.

 

Portrait de laurent28320
27/novembre/2019 - 19h52 - depuis l'application mobile

Comparer une boîte de cassoulet d’origine union européenne à 0,98 et une boîte de cassoulet d’origine locale à presque cinq euros, c’est rejeter tous les produits premiers prix qui permettent aux gens de se nourrir. Certes la provenance n’est peut-être pas aussi prestigieuse, mais certains ont le porte-monnaie plus près des pays de lest que du made in France, et ça il faut bien le comprendre pour ne pas négliger ces personnes là.

Quant à l’opération d’aujourd’hui, dire que elle est suspendu jusqu’au 3 décembre ça veut juste dire qu’elle n’aura eu aucun impact si ce n’est d’avoir fait chier les gens pour rien.

Portrait de irréductible
27/novembre/2019 - 18h51
CARAMEL MOU a écrit :

vous justifiez l'injustifiable, au lieu de vous remettre en cause et essayer de polluer moins vous rejetez la faute sur ceux qui habitent près de vos champs,

dire que les pesticides ont détruit une partie du cerveau des agriculteurs n'est pas une insulte mais une constatation,  il n'y a qu'a regarder le nombre de ceux ci qui souffrent de cancers et autres maladies dues à ces produits.

quant au régime de retraite des agriculteurs il est depuis toujours déficitaire et financé en grande partie par celui des salariés, ne l'oubliez pas.

Désoler mais je ne justifie pas du tout l'injustifiable. Mais certains devraient refléchir avant de faire construire au milieux des champs. Dans un autre commentaire j'ai dit que j'étais pour une agriculture résonné et moins intensive. Mais malheureusement le système agricole tel qu'il est aujourd'hui ne le permet pas. Je suis bien entendu pour moins de pollution.

Tout produit chimique est dangereux pour la santé mais vous ne pouvez pas dire que tous les agriculteurs ont le cerveau détruit. D'ailleurs des  études scientifique démontrent que les agriculteurs n'ont pas plus de cancer que les autres.

Pour info je n'ai pas de champs, je ne suis pas agriculteur. Je fais juste le constat de ce que je vois ou de ce que je sais.

 

Portrait de Tellier
27/novembre/2019 - 18h26
minou75 a écrit :

Ils ne faut jamais plaindre les Bouseux qui sont blindés de tunes avec leurs énormes patrimoines que représentent la ferme et les terres...Et qui sont en plus les plus gros pollueurs de la planète !!!

 

Ou l'art de l'ouvrir quand on n'y connait rien !

Juste un chiffre: La France qui compte 474.000 exploitations agricoles, selon le dernier recensement de 2015, compte aussi quelque 4 millions de propriétaires de terres agricoles, ce qui donne presque 10 propriétaires différents par exploitation en moyenne !

Portrait de supbernard
27/novembre/2019 - 13h42

Je suis d d'accord avec les les agriculteurs français il faut acheter français .le   problème ce que a l apéro c est whisky avec du coca  chez eux. si tu veux que j achete français montre l exemple en buvant des alcools français  avec modération 

 

 

I

Portrait de Harriet
27/novembre/2019 - 13h06
Panurge a écrit :

Et bien entendu ce cher mercosur...!C est pour ça que je fait confiance à la prise de conscience des consommateurs et des producteurs  par le biais de la vente directe, des Amap , et de toute ces initiatives qui étaient  il y a quelques années vu comme une lubie de “ bobo " et qui commence à prendre de l ampleur ...Un véritable marché avec des marges qui permet au producteur  de vivre dignement et aux consommateurs d avoir à nouveau le vrai goût des aliments dans leurs assiettes smiley

Je ne peux que souscrire ...

D'ailleurs j'ai découvert récemment une marque : "L'oeuf qui ne tue pas la poule" , concept qui laisse les pondeuses terminer leur vie sans abattage et aussi sans "broyage" des poussins mâles ...

Consommer moins, mais mieux !  smiley

Portrait de Harriet
27/novembre/2019 - 11h40
Panurge a écrit :

Sans oublier  l accord économique de libre échange entre la France et le canada (ceta) qui met en concurrence deux types d agriculture qui n ont pas les mêmes règles de production! Chercher l'erreur...??? 

Et à plus ou moins long terme ... le mercosur ... smiley

Portrait de irréductible
27/novembre/2019 - 10h37
Harriet a écrit :

Pour avoir entendu de nombreux éleveurs/agriculteurs qui ont délaissé l"intensif" au profit du Bio et de structures plus petites , confier qu'ils vivaient confortablement depuis, il faut peut-être revoir les modes de production ...

A fortiori pour se différencier des produits importés qui n'ont pas le même cahier des charges en termes sanitaires ...

Il y a un vrai marché pour le bio donc c'est normal qu'ils s'en sortent. Transformez toute l'agriculture française en bio, vous verrez que plus personne ne s'en sortira. Il faut une agriculture résonné.

Le système agricole français oblige les agriculteurs à s'endetter. A mon avis c'est là qu'il faut faire quelque chose, car ce système oblige à s'agrandir et avoir plus de rendement. Les petits plongent et les gros font encore plus d'intensif.

 

Portrait de irréductible
27/novembre/2019 - 10h22
La République C'est Moi a écrit :

Mais bien sûr.

Le gouvernement est responsable de tout. C'est bien connu.

C'est marrant. Macron qui était un inconnu il y a peu ainsi que son parti qui n’existait même pas est la faute de tout dans ce pays.

Alors que, justement, les seuls responsables ce sont les mêmes qui manifestent aujourd'hui et le 5/12. A savoir les syndicats.

Ce sont eux qui sont là depuis des années et qui bloquent toutes les réformes qui auraient pu nous sauver.

Un comble.

Pour la réforme des retraites des régimes spéciaux je suis d'accord avec vous. Par contre il n'y a pas de réformes pour sauver les agriculteurs. De temps en temps l'état donne du frique mais ce n'est pas ce que les agriculteurs réclament.

 

Portrait de irréductible
27/novembre/2019 - 10h09
CARAMEL MOU a écrit :

la FNSEA a appelé à voter Macron, ils justifient l'utilisation des pesticides le long des habitations,  ils bloquent les routes pour qu'on les aime plus, les pesticides ont du leur détruire une partie du cerveau.

Pour les pesticides le long des habitation, ces habitations sont souvent des maisons neuves. Il faut arrêter de construire dans les champs. Ceux qui viennent habiter là savent très bien qu'il y a des pesticides ( c'est un peu comme celui qui vient habiter au pied d'une église pour ensuite se plaindre des cloches). Au lieu d'insulter les agriculteurs il faut trouver des alternatives valables.

 

Portrait de irréductible
27/novembre/2019 - 09h54
Philou-02. a écrit :

« Je ne reconnais plus personne sur mon massey Ferguson... » smiley 

" je ne reconnais plus personne en Massey Ferguson"

bien trouver.

 

Portrait de Harriet
27/novembre/2019 - 09h45

Pour avoir entendu de nombreux éleveurs/agriculteurs qui ont délaissé l"intensif" au profit du Bio et de structures plus petites , confier qu'ils vivaient confortablement depuis, il faut peut-être revoir les modes de production ...

A fortiori pour se différencier des produits importés qui n'ont pas le même cahier des charges en termes sanitaires ...

Portrait de malodos
27/novembre/2019 - 08h51
nina83 a écrit :

Quel beau pays que la France, empêcher les autres de travailler est devenu le sport des décérébrés, et il y en a en pagaille dans ce foutu pays !!!

nina83 tu te trompes de cibles.C'est le gouvernement qui est responsable de toutes les revendications actuelles.609 suicides par an pour nos agriculteurs.Combien de suicides pour nos députés.

Arrêtons de nous tirer dessus et soyons plus solidaires.C'est ce message que nous devons faire passer.Tous avec les travailleurs qui se lèvent tôt.

Portrait de nina83
27/novembre/2019 - 08h32

Quel beau pays que la France, empêcher les autres de travailler est devenu le sport des décérébrés, et il y en a en pagaille dans ce foutu pays !!!