
L'homme hospitalisé d'office mercredi après s'être retranché dans un musée de Saint-Raphaël, dans le Var, où il avait détruit des œuvres, est sorti de l'hôpital et a été placé une nouvelle fois en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet. Un collège d'experts a jugé qu'il "n'avait plus rien à faire en hospitalisation d'office", a indiqué le procureur de Draguignan, Patrice Camberou, confirmant une information de la radio France Bleu Provence.
Dans un premier temps mercredi, sa garde à vue avait été suspendue, un médecin psychiatre ayant considéré que son discernement était aboli. "Il va être de nouveau examiné par un médecin qui dira si la garde à vue peut continuer", a ajouté Patrice Camberou. Une information judiciaire pourrait être ouverte pour "destruction d'oeuvre culturelle après effraction dans un lieu public", pour laquelle il encourt sept ans d'emprisonnement.
L'identité de cet homme, interpellé mercredi au musée archéologique de Saint-Raphaël, n'a toujours pas été déterminée, "ses empreintes papillaires correspondant à huit alias différents", selon le procureur. Il parle français couramment, souligne-t-il.
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