
Le tribunal de Paris interdit temporairement à l'ONG de s'approcher à moins de 250 m des convois de « transport et d'acheminement de matières ou de déchets nucléaires ou radioactifs », de deux filiales d'Orano, ex-Areva.
Cette interdiction s'applique à tous les membres de l'ONG et personnes placées sous son autorité et court jusqu'au 25 septembre, date de fin du débat public sur la gestion des matières radioactives, sur « l'ensemble du territoire français métropolitain », précise l'ordonnance de référé du tribunal.
L'injonction est assortie d'une astreinte de 1 500 euros par personne qui perturberait ou entraverait « de quelque façon que ce soit le transport et l'acheminement » des convois de TN International et Lemaréchal Célestin, les filiales de logistique et de transport d'Orano.
« Il est invraisemblable de vouloir bâillonner de la sorte Greenpeace France ses militant-e-s et ses salarié-e-s qui ont agi en toute non-violence pour dénoncer le manque de transparence sur les convois radioactifs qui circulent en permanence dans des lieux publics », a réagi, dans un communiqué, Jean-François Julliard, directeur général de l'association qui va faire appel.
Vos réactions
Et si c'est le convoi qui s'approche d'eux alors qu'ils sont immobiles ?
Un convoi de déchets nucléaires me paraît plus menaçant qu'un groupe d'écolo
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