
Depuis plusieurs heures, une vidéo a été vue plusieurs millions de fois sur les réseaux sociaux. Sur les images, on peut y voir un incident impliquant une personne en fauteuil roulant et plusieurs gendarmes équipés de casques et de boucliers (voir vidéo ci-dessus).
Aujourd'hui, sur son compte Twitter, la porte-parole de la gendarmerie a publié un communiqué pour revenir sur les faits survenus sur le rond-point d'accès A9, hier matin à Bessan, et y apporter des éléments factuels.
"[La personne qui se trouvait au milieu de la chaussée] représente un danger pour elle-même et les usagers", précise-t-elle. Et d'ajouter : "Malgré des invitations répétées pour lui faire rejoindre le bas-côté, la personne se montre insultante vis à vis des forces de l'ordre, agitée et refuse de coopérer".
C'est alors que deux gendarmes portent la personne pour la déposer en sécurité. Ils "détectent une matraque télescopique dissimulée sous sa sacoche. Cette personne est défavorablement connue au plan local ainsi que de la documentation judiciaire", continue le communiqué.
Un des gendarmes tente alors de lui retirer l'arme, mais l'homme résiste. "Les manifestants présents aux abords de la scène, et qui n'ont pas saisi sur l'instant la raison de l'intervention, protestent et effectuent un mouvement dans sa direction. Dans la confusion, le fauteuil dont les roues sont bloquées sur un sol irrégulier bascule entraînant la chute accidentelle", ajoute la porte-parole de la gendarmerie nationale.
"Deux gendarmes tentent de le relever, mais l'intéressé refuse obstinément cette aide", conclut le communiqué.
Vos réactions
Il va devenir indispensable que les forces de police soit equipe de caméra type go-pro comme certains services américains. Je suis sur que ça ferait taire certains.
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