
Les Serbes ne décolèrent après le traitement qui a été réservé à leur président Aleksandar Vucic dimanche à Paris au cours des cérémonies du centenaire de l'Armistice de 1918. Le président Aleksandar Vucic avait en effet été placé le 11 novembre dans une tribune secondaire, quand celui du Kosovo, Hashim Thaçi, était dans celle du Français Emmanuel Macron, avec le Russe Vladimir Poutine, l'Allemande Angela Merkel et l'Américain Donald Trump.
La différence de traitement est jugée d'autant plus humiliante que Belgrade ne reconnaît pas l'indépendance du Kosovo, son ancienne province majoritairement peuplée d'Albanais.
Dans un éditorial au quotidien Blic, Vladimir Djukanovic, haut responsable du parti du Progrès (SNS) au pouvoir, a jugé qu'il n'y avait "aucune chance qu'il se fût agi d'une erreur". "En conséquence, il y a une intention de l'hôte d'humilier ou d'élever quelqu'un", écrit-il, faisant allusion à Hashim Thaçi.
Lundi, sur sa page Facebook, l'ambassade de France avait reconnu une "maladresse" que la France regrettait "vivement". L'ambassadeur de France à Belgrade, Frédéric Mondolini, s'était également exprimé sur le plateau d’une télévision serbe. "Franchement, avec le cœur, pour moi ce qui s’est passé en terme de placement protocolaire dans la tribune, c’est une maladresse regrettable et je prie le président Vucic et le peuple serbe de nous excuser", avait-il déclaré.
Le président serbe avait remercié sur Twitter l’ambassadeur pour "des mots merveilleux et le respect dont il a fait montre à l'égard des victimes serbes" de la Première Guerre mondiale.
Vos réactions
Les serbes sont orthodoxes pas musulmans.
Il parlait du président Kossovar qui lui était dans la tribune officiel.
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