
Selon Ouest France, le cirque Pinder a été placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Créteil. « Mais il n’est pas mort ! », assure son propriétaire depuis 1983, Gilbert Edelstein. La crise, les attentats, la semaine de 4,5 jours pour les écoliers, mais aussi les critiques à l’encontre des « cirques avec animaux » fragilisent une économie fragile
En cause, d’abord la crise : « On va au cirque en famille, ça coûte de l’argent », dit Gilbert Edelstein. Comptez de 13 € à 45 € la place en 2017. Les attentats ont aussi ralenti les entrées. « Les gens sont plus frileux » quand il s’agit de se rendre dans des lieux où il y a du monde.
Le patron de Pinder, qui compte 120 salariés, évoque aussi les incidences du passage à la semaine de 4,5 jours pour les maternelles et les primaires. « En trois ans, on est passé de 450 000 spectateurs scolaires par an à 100 000 ».
Ajoutez à cela les critiques de plus en plus fortes émises contre les cirques avec animaux et les mairies qui se positionnent contre leur venue. « Mais ce n’est pas le plus important », estime Gilbert Edelstein.
Entre 2014 et 2016, le chiffre d’affaires a dégringolé de 7,4 millions d’euros à moins de 6 millions.
Vos réactions
Non mais tu plaisantes ?
non il a raison
Quelle excellente nouvelle !
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?