
19h55: Le chiffre de 33,9% de grévistes est remis en cause par le porte-parole de SUD-Rail, Erik Meyer, pour qui la direction "se décrédibilise complètement".
"Avec 33% de grévistes, elle n'a pas été en capacité de s'organiser pour faire rouler les trains ? C'est soit de l'incompétence, soit du mensonge", assure-t-il. Il s'est réjoui de la réussite de cette première journée, estimant que le mouvement "durera". La SNCF a d’ores et déjà annoncé que le trafic sera tout aussi perturbé mercredi.
19h13: Jean-Luc Mélenchon se fend d'un communiqué pour démentir "formellement avoir été mal accueilli dans la manif cheminots gare de l'Est".
17h09: Alain Krakovitch, directeur de Transilien, précise que "la journée de demain sera encore très difficile". Avant d'expliquer que deux incidents se sont produits aujourd'hui, deux personnes ont été blessées dont une dame à la tête Gare de Lyon .
17h04: Mathias Vicherat, le directeur adjoint de la SNCF, annonce que le trafic sera encore très perturbé demain avec 1 TGV sur 7, un TER et un Transilien sur 5.
Et de préciser que jeudi sera la journée de la reprise avec un trafic "quasi normal avec de légères perturbations".
16h30: Des casseurs s'attaquent à des magasins en marge de la manifestation de soutien aux cheminots à Paris. Cette manifestation n'était pas prévue et n'a pas déposé de trajet. Des salariés d'autres secteurs comme Air France ou des Lycéens sont venus gonfler les rangs du cortège.
16h22: Parmi les slogans: "à ceux qui veulent privatiser le rail, la rue répond: résistance" ou "cheminots, usagers, solidarité". Une banderole de FO cheminots proclamait: "non à la casse sociale ! Non à la casse du ferroviaire ! Résister, revendiquer, gagner !" Jean-Luc Mélenchon a rejoint la manifestation au sein d'une délégation de la France insoumise, dont les députés Alexis Corbière, Danièle Obono ou Eric Coquerel, avant d'être poussé dehors par des manifestants.
16h20: Plusieurs centaines de personnes défilent à Paris en soutien aux cheminots, au premier jour d'une grève au long cours contre la réforme de la SNCF. Les manifestants, en majorité des cheminots de Sud-Rail et de FO, mais aussi des étudiants, des agents hospitaliers et des enseignants, sont partis peu après 15H00 de la gare de l'Est en direction de la gare Saint-Lazare, sur fond de fumigènes, pétards et sirènes.
16h00: Le chef de file des députés MoDem, Marc Fesneau, a appelé le gouvernement à "continuer son travail de dialogue" avec les syndicats de la SNCF pour "dépassionner" le débat sur la réforme de l'entreprise ferroviaire. Le projet de loi à l'origine d'une grève au long cours débutée mardi "n'est pas un texte contre la SNCF et les cheminots" mais "permet de faire face au défi de l'ouverture à la concurrence", a affirmé le député du Loir-et-Cher lors d'une conférence de presse.
15h15: Édouard Philippe a déclaré entendre «autant les grévistes» que «ceux qui veulent aller travailler», saluant les «clients et usagers de la SNCF» qui ont «des jours difficiles» en raison des grèves.
«Je dois dire que j’entends autant les grévistes, qui parfois le disent avec vigueur, que ceux qui n’acceptent pas cette grève. Plus exactement que ceux qui veulent aller travailler, veulent continuer à bénéficier de leur liberté constitutionnelle d’aller et venir», a déclaré le Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
«Si les grévistes doivent être respectés, les millions de Français qui veulent aller à leur travail, parce qu’ils n’ont pas le choix, parce qu’ils veulent aller travailler, doivent également être respectés», a-t-il insisté.
S’adressant aux «clients et usagers de la SNCF», M. Philippe a dit vouloir «les saluer car ils ont des jours difficiles devant eux, la grève ayant été organisée pour (leur) porter un impact maximal».
Le Premier ministre répondait à une question du député (LR) de Moselle Fabien Di Filippo qui avait dénoncé «une réforme minimale qui engendre un désordre maximal». M. Di Filippo visait notamment la «méthode autoritaire et anxiogène des ordonnances» auxquelles le gouvernement souhaite recourir pour certaines dispositions.
13h30: Le point à la mi-journée
Avec un TGV sur huit en moyenne et un train régional sur cinq, les cheminots ont donné le ton mardi de la mobilisation contre la réforme de la SNCF, le gouvernement assurant qu’il «tiendra bon» tandis que les usagers tentaient de trouver des solutions.
Comme l’avait anticipé la direction de la SNCF, le trafic est «très perturbé» pour ce premier jour d’une grève au long cours. La direction a recensé près d’un cheminot gréviste sur deux (48%) et jusqu’à plus de trois sur quatre chez les conducteurs (77%).
Les syndicats représentatifs (CGT, Unsa, SUD, CFDT) s’opposent à une réforme qui «vise à détruire le service public ferroviaire par pur dogmatisme idéologique». Dans leur viseur: la suppression de l’embauche au statut, l’ouverture à la concurrence et la transformation de la SNCF en société anonyme, prémices d’une future privatisation selon eux. Ils estiment aussi que la réforme «ne réglera pas le sujet de la dette (46,6 milliards d’euros fin 2017 pour SNCF Réseau, ndlr), ni celui des dysfonctionnements».
Le projet de loi sur le pacte ferroviaire qui prévoit un recours aux ordonnances sur certains points, sera voté en première lecture le 17 avril à l’Assemblée nationale.
Sur les grandes lignes, la SNCF a recensé un TGV sur huit en moyenne, l’axe Sud-Est étant le plus touché (un sur 10). Même chose pour les Intercités, dont sept lignes ne sont pas desservies. Résultat: dans les principales gares, les voyageurs étaient parfois moins nombreux que les «gilets rouges» de la SNCF mobilisés pour leur venir en aide. Dans les régions, un TER et un Transilien sur cinq étaient annoncés. En Ile-de-France, la circulation des RER est variable selon les axes, allant d’un train sur deux à un sur cinq. Certaines branches ne sont pas desservies. A l’entrée de Paris, le site Sytadin a constaté un trafic «exceptionnel» jusqu’à 8h, avant un retour à la normale.
Malgré le haut niveau de mobilisation, le gouvernement «tiendra bon dans l’écoute, dans la concertation, dans le dialogue», a déclaré mardi sur RMC et BFMTV la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Au cours d’une conférence sur les investissements étrangers, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a assuré que la réforme «fera(it) de ce grand service public national un champion mondial de la mobilité».
13h00: La direction de la SNCF annonce que 33,9% de grévistes ont été recensés au total aujourd'hui, contre 35,4 % le 22 mars. 77% des conducteurs de train sont en grève aujourd'hui.
12h44: "C'est la preuve qu'il y a un rejet du projet du gouvernement ", a déclaré Erik Meyer, secrétaire fédéral Sud Rail, sur BFMTV
11h50: Les cheminots sont rassemblés actuellement à la Gare du Nord, à Paris. Selon des journalistes présents sur place, ils tiennent une assemblée générale
11h22: Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat à la fonction publique, a estimé mardi qu’il existait à la SNCF «une tradition de conflit», «une volonté d’entrer directement dans le rapport de force», au moment où débute une grève contre la réforme ferroviaire du gouvernement.
Sans reprendre la formule du député LREM Gabriel Attal qui avait appelé lundi à sortir de la «gréviculture», Olivier Dussopt a observé sur franceinfo que dans les 40 ou 45 dernières années, la SNCF n’avait «pas connu une année sans grève».
«Je ne sais pas s’il y a une culture de la grève, mais il y a une volonté d’entrer directement dans le rapport de force», a-t-il dit, évoquant aussi «une tradition de conflit». Selon Olivier Dussopt, «l’enjeu est simple, c’est expliquer aux cheminots et aux usagers ce que le gouvernement veut faire», à savoir «sauver et moderniser» la SNCF. «Il faut convaincre les cheminots», a-t-il dit.
10h45: Pagaille à la gare de Lyon à Paris où des gens risquent leur vie en traversant les voies - VIDEO
10h41: Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a appelé à la discussion. «Plus vite on discutera vite avec l’exécutif, plus on a de chances d’éviter un conflit dur que je ne souhaite pas», selon lui.
10h35: 3.000 gilets rouges sont mobilisés dans les différentes gares pour venir en aide aux voyageurs aujourd'hui et demain
10h29: Philippe Martinez, numéro un de la CGT, a qualifié mardi de «très massive» la grève des cheminots qui a débuté lundi à 19H00, appelant le gouvernement à «repartir d’une feuille blanche» sur sa réforme de la SNCF. Espérant faire échouer la réforme, les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève deux jours sur cinq jusqu’à la fin juin, soit 36 jours au total.
«Le taux de participation à ce mouvement est très, très important, ce qui montre que la forme de lutte correspond à une attente des cheminots», a déclaré M. Martinez sur France Inter. Il s’est par ailleurs réjoui que «l’opération débauchage des cadres pour remplacer les grévistes» soit «un échec cuisant». Selon lui, seulement «125» cadres ont accepté, «malgré la prime» de 150 euros proposée par la SNCF.
09h48: La grève à la SNCF est «une réponse a maxima des syndicats» face à «une réforme a minima» du gouvernement, a jugé Eric Woerth, président (LR) de la commission des Finances de l’Assemblée nationale. «C’est une réforme a minima du gouvernement avec une réponse a maxima des syndicats. On est dans un schéma malheureusement classique et qui paie la note ? Ce sont les usagers», a lancé Eric Woerth sur Radio Classique.
«C’est une réforme a minima», a-t-il martelé, tout en apportant son soutien à cette réforme. «Tout ce qui est ouverture (à la concurrence, NDLR), ça c’est passé avant, et le statut (la réforme du statut de cheminot, NDLR) c’est pour les nouveaux entrants».
09h30: Une grève, «ça sert à créer un rapport de force avec un gouvernement pour le faire négocier», a déclaré mardi le tout nouveau premier secrétaire du PS Olivier Faure à propos du mouvement qui débute à la SNCF. «Je dis qu’une grève ça sert à créer un rapport de force avec un gouvernement pour le faire négocier, et moi je souhaite que face à la grève, eh bien le gouvernement arrête de faire la grève de la négociation», a affirmé M. Faure sur RTL.
«J’aimerais qu’on voie qu’elles sont ses intentions réelles, qu’il mette sur la table exactement ce qu’il veut faire sur la SNCF», a-t-il déclaré, réclamant «une date précise pour la reprise de la dette», «des éléments clairs sur les investissements sur le réseau», et que l'«ambiguïté» qui subsiste selon lui sur la privatisation «soit levée».
Le gouvernement «fait face à un mouvement social d’importance, légitime, parce qu’il s’y est pris de manière à mettre les Français les uns contre les autres», a encore affirmé M. Faure, assurant que les cheminots «ne sont pas des privilégiés».
08h54: Invitée sur BFM TV, la Ministre des Transports, Elisabeth Borne affirme que "le gouvernement tiendra bon dans la concertation"
"Je pense d'abord aux usagers, ils ne comprennent pas le motif de cette grève", a commencé la ministre des Transports interrogée par Jean Jacques Bourdin.
"Personne ne peut comprendre cette grève... On est à mi-chemin de la concertation, j'ai annoncé des mesures importantes sur l'ouverture à la concurrence vendredi et les syndicats eux, ne bougent pas", a fustigé Elisabeth Borne.
À la question de Jean Jacques Bourdin : "est ce que la grève est justifiée ?", la ministre des Transports a plusieurs fois botté en touche. "J'entends qu'il peut y avoir des craintes, mais elles ne sont pas justifiées. Certains veulent politiser le débat", a-t-elle finalement répondu, visant certains syndicats.
08h13: 400 kilomètres de bouchons ont été constatés en Île-de-France ce matin. Il s'agit d'une situation "exceptionnelle", selon le site d'informations routières Sytadin
07h13: Au plan national, la SNCF a annoncé la mobilisation de 3.000 agents volontaires pour aider et orienter les voyageurs en gare. Évoquant un taux de grévistes de "83%" chez les conducteurs, la direction en a recensé 77%, le secrétaire général de la CGT Cheminots souligne que "si une telle mobilisation perdure, ça serait historique".
06h49: Le point complet sur la circulation ce matin
Sur les grandes lignes, la SNCF prévoit un TGV sur huit en moyenne, l'axe Sud-Est étant le plus impacté (un sur 10). Même chose pour les Intercités, dont sept lignes ne seront carrément pas desservies. Le patron de la SNCF Guillaume Pepy avait averti que des lignes seraient "fermées".
Dans les régions, un TER et un Transilien sur cinq sont annoncés. En Ile-de-France, la circulation des RER sera variable selon les axes, allant d'un train sur deux à un sur cinq. Certaines branches ne seront pas desservies. Le mouvement se conjuguera dans les airs avec la quatrième journée de grève chez Air France pour les salaires, avant une cinquième samedi, puis les 10 et 11 avril. La compagnie prévoit d'assurer 75% des vols.
Les quatre syndicats représentatifs à la SNCF (CGT, Unsa, SUD, CFDT) sont vent debout contre le projet de réforme du rail, qui "vise à détruire le service public ferroviaire par pur dogmatisme idéologique", selon eux.
Les remontrances de M. Pepy ou de la ministre des Transports Elisabeth Borne, fustigeant une grève "décalée" ou "incompréhensible" au vu de la "concertation" engagée, n'y auront rien fait. Pas plus que l'annonce de la voie législative pour l'ouverture du rail à la concurrence, au lieu des ordonnances initialement envisagées. Malgré des modalités différentes, CGT, Unsa, SUD et CFDT sont tous lancés dans la bataille: une grève par épisode de deux jours sur cinq jusqu'au 28 juin pour CGT, Unsa et CFDT; une grève illimitée reconductible par 24 heures pour SUD-Rail.
.
Lundi 2 avril
.
19h00: Il est 19 heures,la grève des cheminots est officiellement lancée et pourrait durer... 3 mois !
13h49: Si les retours du long week-end de Pâques seront finalement épargnés avec un trafic "normal", contrairement aux mises en garde répétées de la SNCF, c'est une autre pièce qui va se jouer mardi matin pour les voyageurs et les usagers quotidiens des TER en régions, RER et Transiliens en Ile-de-France.
Avec près d'un cheminot gréviste sur deux (48% contre 35,4% le 22 mars) et jusqu'à plus de trois sur quatre chez les conducteurs (77%), selon les chiffres annoncés dimanche par la direction de l'entreprise ferroviaire, le trafic sera "très perturbé".
Un mouvement qui se conjuguera dans les airs avec la quatrième journée de grève chez Air France pour les salaires. Trois autres sont déjà programmées. Sur les grandes lignes, la SNCF prévoit un TGV sur huit en moyenne, l'axe Sud-Est étant le plus impacté (un sur 10). Même chose pour les Intercités, dont sept lignes ne seront carrément pas desservies. Le patron de l'entreprise Guillaume Pepy avait averti que des lignes seraient "fermées". Sur les lignes régionales, un TER et un Transilien sur cinq sont annoncés. En Ile-de-France, la circulation des RER sera variable selon les axes, allant d'un train sur deux à un sur cinq. Certaines branches ne seront pas desservies.
Des prévisions de trafic qui n'ont rien d'étonnant tant les quatre syndicats représentatifs à la SNCF (CGT, Unsa, SUD, CFDT) sont vent debout contre le projet de réforme du rail. Il "vise à détruire le service public ferroviaire par pur dogmatisme idéologique", écrivent-ils dans leur préavis.
07h07: Les cheminots entament lundi soir leur "bataille du rail" contre le projet de réforme d'un gouvernement déterminé à ne pas céder, malgré l'opposition unitaire des syndicats de la SNCF et une première grève qui va entraîner mardi de très fortes perturbations.
Lundi à 19H00, ce sera le début de la grève par épisodes de deux jours sur cinq, initiée par la CGT, l'Unsa et la CFDT, jusqu'au 28 juin. SUD-Rail appelle à une grève illimitée, reconductible par 24 heures, à partir de 20H00 lundi. Mais le trafic sera "normal" après 19h00, selon les prévisions communiquées dimanche par la SNCF.
Mardi, la circulation des trains sera en revanche très perturbée comme annoncé. Dans ses prévisions, la direction table sur un TGV sur huit en circulation en moyenne, un Intercités sur huit, un TER sur cinq et un Transilien sur cinq.
Pour les Franciliens, la situation sera variable: un train sur deux est prévu sur le RER A, un sur trois sur le B, un sur cinq sur le C, un sur quatre sur le D. Sur les lignes R (Paris-Montargis) et U (La Défense-La Verrière) du Transilien, il n'y aura "aucun train".
Dans le Journal du Dimanche, le président de la SNCF Guillaume Pepy avait prévenu que "des lignes seront fermées" et que "cette grève sera très pénalisante pour nos clients". Le mouvement "a été pensé pour avoir un maximum d'impact sur le trafic et être le plus économe possible pour les grévistes", estime M. Pepy.
Pour inciter des cadres à prendre le relais pendant la grève, la direction a proposé une prime de "conducteur occasionnel", signe d'une direction "aux abois", selon Erik Meyer (SUD Rail). Un "faux procès" pour la direction de la SNCF, cette prime ayant "pris effet au 1er janvier 2018", a assuré un porte-parole. Les cheminots sont appelés à croiser le fer contre la suppression de l'embauche au statut à la SNCF, les modalités d'ouverture à la concurrence ou encore la transformation de la SNCF en société anonyme, ce qui ouvre la voie à une future privatisation, selon les syndicats.
Le projet de réforme "vise à détruire le service public ferroviaire par pur dogmatisme idéologique" et "ne règlera pas le sujet de la dette, ni celui des dysfonctionnements", affirment-ils dans leur préavis. Face à ces critiques, le gouvernement joue la carte de la concertation, multipliant rencontres bilatérales, séances plénières et interventions médiatiques.
.
Dimanche 1er avril
.
17h23: Le trafic sera "quasi-normal" lundi soir, assure la direction. Mais le trafic sera "très perturbé" mardi et mercredi.
Voici les prévisions pour la circulation des trains mardi qui viennent juste d'être publiées par la direction
• 90% pour les Thalys assurés
• 75% pour les Eurostar assurés
Seuls 12% des TGV seront assurés :
• 12% sur l'Atlantique
• 27% sur l'Est
• 12% sur le Nord • 11% sur le Sud-Est
En Ile-de-France, voici les prévisions pour mardi (pour les tronçons SNCF des RER) :
• RER A : 50% des trains assurés
• RER B : 28% des trains assurés
• RER C : 20% des trains assurés
• RER D : 14% des trains assurés
• RER E : 30% des trains assurés
Seuls 13% des trains Intercités seront assurés mardi.
Seuls 6% des TER circuleront.
Aucun train sur les lignes R et U et "sur certaines branches de la ligne P".
En revanche 40% du trafic habituel sur la ligne H.
08h23: Le PDG de la SNCF Guillaume Pepy a prévenu dimanche qu'il y aurait "des lignes fermées" en raison de la grève qui commence lundi.
"S'il manque des aiguilleurs, la loi ne nous permettant pas d'en réquisitionner, il y aura donc des lignes fermées. Sur les grandes lignes, les trains annoncés la veille à 17 heures seront garantis. Nous enverrons un mail ou un SMS à toutes les personnes qui ont une réservation pour confirmer ou infirmer la circulation de leur train la veille à partir de 17 heures", a expliqué le patron de la SNCF, dans une interview publiée dans le Journal Du Dimanche.
Après avoir conseillé vendredi aux voyageurs de renoncer au train à partir de 19H00 lundi, M. Pepy a redit que "les Français doivent être lucides. Nous avons dit et répété qu'il y aurait très peu de trains du 2 avril au soir au 5 avril au matin. Il ne sera donc pas raisonnable de venir dans une gare si votre train n'est pas confirmé. C'est pour cela que l'on a fermé les réservations pour les jours de grève. Lorsque l'on y verra plus clair on pourra en rouvrir certaines".
La CGT (1er syndicat du groupe), l'Unsa (2e) et la CFDT (4e) ont appelé les cheminots à faire grève de lundi à 19H00 jusqu'à 08H00 jeudi.
C'est le premier des préavis de deux jours de grève sur cinq qu'ils pourraient déposer jusqu'à fin juin pour contrer la réforme de la SNCF voulue par le gouvernement. SUD Rail (3e syndicat) a déposé de son côté un préavis de grève illimitée, reconductible par 24 heures, qui débutera à 20H00 lundi.
Vos réactions
A la SNCF, un cheminot conducteur de train à un salaire de plus de
4 000 euros par mois.
Un départ à la retraite à 52 ans et une retraite, à partir de 52 ans, de 3 000 euros par mois. Et en plus il peut aller travailler ailleurs dans le privé en touchant cette retraite. (Infos de source incontestable).
Dans le privé, les travailleurs ont en grande majorité des salaires de misère, un départ à la retraite à 62 ans voire 67 ans et un retraite encore plus minable.
No comment !!!
4000 euro par mois ça doit concerné les conducteurs de tgv en fin de carrière et encore... (soit moins de 20% des conducteurs).
La retraite à 52 ans à 3000 euro vu vous avez vu jouez ça ou? Un conducteur qui pars à 52 ans aura une décote de 40% de sa pension et on est bien loin des 3000 euro (pour rappelle les primes qui forment la moitiée du salaire des roulants ne compte pas dans le calcul de la retraite!). Incroyable de réciter les conneries de BFM sans aucune vérification.
Il faudra qu'on m'explique comment ils peuvent faire grève pour conserver leurs "privilèges" quand cette réforme ne s'applique qu'aux futurs embauchés .Les salariés actuels ne perdant rien ...
Et si c'est si pénible que ça , vous aussi vous pouvez changer de boulot .C'est facile de le dire sur ceux du privé qui se plaignent.Vous pareil , ne vous plaignez pas ou changez .
Et si vous enviez nos députés , postulez .Rien ne vous en empêche !!
La jalousie , quelle plaie ....
Bah justement réfléchissez 5 minutes, si cette réforme ne s'appliquait pas aux salariés actuels, vous croyez vraiment qu'il y aurait autant de grévistes???? D'habitude lors d'une journée nationale de gréve des syndicats à la SNCF on compte 15 à 20% de grévistes (soit en gros le taux de syndiqués de cette entreprise ) Si on atteint une telle mobilisation, c'est que c'est pipo l'argument du gouvernement qui dit que rien ne va changer.
A la SNCF, un cheminot conducteur de train à un salaire de plus de
4 000 euros par mois.
Un départ à la retraite à 52 ans et une retraite, à partir de 52 ans, de 3 000 euros par mois. Et en plus il peut aller travailler ailleurs dans le privé en touchant cette retraite. (Infos de source incontestable).
Dans le privé, les travailleurs ont en grande majorité des salaires de misère, un départ à la retraite à 62 ans voire 67 ans et un retraite encore plus minable.
No comment !!!
Il faudra qu'on m'explique comment ils peuvent faire grève pour conserver leurs "privilèges" quand cette réforme ne s'applique qu'aux futurs embauchés .Les salariés actuels ne perdant rien ...
Et si c'est si pénible que ça , vous aussi vous pouvez changer de boulot .C'est facile de le dire sur ceux du privé qui se plaignent.Vous pareil , ne vous plaignez pas ou changez .
Et si vous enviez nos députés , postulez .Rien ne vous en empêche !!
La jalousie , quelle plaie ....
quelqu'un qui classe des archives dans un bureau et qui part à la retraite à 52 ans, ça s'appelle la réforme.... Ce n'est pas la retraite
Désolé mais il touchait une retraite et ne travaillait plus ! ne jouez pas sur les mots !! vous voyez bien que vous essayez de nous endormir ! tout comme ceux dans les bureaux " sous tunnel" comme vous dites ceux la partent aussi très tôt ( 1 au guichet et 2 derrière jouant aux cartes ! et oui certains l'ont dit sans s'en cacher !! pourtant les mineurs de fond eux n'avaient pas ces avantages !
quel argument à la noix !! ceux de 1945 sont mort ou à la retraite depuis longtemps ! qu'on fait les générations suivantes depuis 30 ans ?? rien de plus que d’autres travailleurs du privé ou commerçants ou agriculteurs ! qui pour certains bossent aussi le dimanche et jours de fêtes sans partir plus tôt en retraite ni avoir des avantages !!! je connaissais quelqu'un de la SNCF qui avait pris sa retraite à 52 ans ! je pensais qu'il bossait dans le train mais non , il me répond j’étais dans les bureaux à Paris et je classais les archives !!
quelqu'un qui classe des archives dans un bureau et qui part à la retraite à 52 ans, ça s'appelle la réforme.... Ce n'est pas la retraite
Les cheminots ont raison. De quels avantages parles tu ? Ils les ont, ils se battent pour les garder. Normal. Quand, avec les mineurs, ils ont trimé comme des malades pour redresser la France en 45, on était bien contents de compter sur eux.
quel argument à la noix !! ceux de 1945 sont mort ou à la retraite depuis longtemps ! qu'on fait les générations suivantes depuis 30 ans ?? rien de plus que d’autres travailleurs du privé ou commerçants ou agriculteurs ! qui pour certains bossent aussi le dimanche et jours de fêtes sans partir plus tôt en retraite ni avoir des avantages !!! je connaissais quelqu'un de la SNCF qui avait pris sa retraite à 52 ans ! je pensais qu'il bossait dans le train mais non , il me répond j’étais dans les bureaux à Paris et je classais les archives !!
De toutes les façons cette grève n'a pas lieu d'être! Elle est illogique, incompréhensible.
La phase de négociation et de dialogue est en cours: Si elle échouait, avait pris fin, là et seulement là on pourrait faire grève!
La grève est un constat d'échec, le dernier recours: Tel n'est pas le cas. On se fout de nous là.
Il y a eu plusieurs semaines entre la décision de grève et aujourd'hui, qui auraient dû permettre au gouvernement de lancer de réelles négociations. Que nenni !!! Il attend de savoir quelle mobilisation aura la grève, avec l'espoir que le peuple sera contre, et il tombe dans le panneau... Travailleur, tu n'es pas concerné par cette réforme de la SNCF ? T'inquiètes pas, ça va arriver bientôt pour toi... Reste dans ton coin à déblatérer ton venin verbal... Avant, Sœur Emmanuelle s'occupait des pauvres, maintenant frère Emmanuel s'occupe des riches...
Que Pepy le porte-poisse de la SNCF
commence à réformer son salaire ...
et Parly :
SNCF : la ministre Florence Parly touchait 52.000 euros par moisPour les politiques c'est bien de dire que les cheminots sont des privilégiés; mais nos très chers députés et sénateurs que sont-ils donc dans ce cas là ??
Alors messieurs dames balayez déjà devant votre porte svp !
Pages
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?