
Gilbert Rozon se dresse en victime et déplore avoir été « exécuté » à la suite des allégations d’inconduites sexuelles le concernant, a-t-il témoigné mercredi, à sa première apparition publique depuis l’automne. « Il y a des allégations le matin, on est jugé à midi et exécuté en soirée », a lancé le fondateur et ancien patron de Juste pour rire selon le Journal de Montréal.
« La présomption d’innocence est partie d’un coup sec », a-t-il dit à la cour, disant avoir fait les frais d’une « espèce de folie, d’hystérie médiatique » dans la foulée du mouvement #MoiAussi sur les réseaux sociaux.
À l’automne, une dizaine de femmes avaient publiquement dénoncé Rozon. Et depuis, le regroupement Les Courageuses a intenté une action collective contre l’ancien magnat de l’humour, lui réclamant des millions de dollars. Il est allégué dans le document de cour que Rozon a agressé au moins 20 femmes entre 1982 et 2016.
«Je les réfute, je vais le contester, mais le temps que ça va prendre...», a-t-il lancé
Il a également lancé ainsi une flèche envers le gouvernement du Québec qui a suspendu temporairement les subventions de Juste pour rire tant qu’il était à la tête de l’entreprise.
«Le gouvernement balaie sous le tapis la présomption d’innocence, c’est un peu étrange dans un État de droit », a-t-il lancé à la cour.
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