attentat Le fonds français pour les victimes du terrorisme a dévoilé les modalités de nouvelles indemnisations pour les victimes et leurs proches, provoquant la colère d'avocats de victimes qui jugent qu'il s'agit d'un "recul".
Le conseil d'administration du Fonds de garantie des victimes d'actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) était réuni pour décider des modalités de mise en œuvre et d'éligibilité de deux nouveaux préjudices spécifiques aux victimes du terrorisme.
Le "préjudice d'angoisse de mort imminente" vise à "prendre en compte l'angoisse intense des victimes qui ont vu venir la mort", a expliqué à l'AFP le directeur général du Fonds Julien Rencki. Il sera compris entre 5.000 et 30.000 euros.
Le second préjudice concerne les proches des victimes décédées: "On indemnise l'attente et l'inquiétude que les proches des personnes décédées ont ressenties", précise M. Rencki. Ils pourront bénéficier d'une indemnisation comprise entre 2.000 et 5.000 euros.
Le Fonds a par ailleurs décidé de modifier les modalités d'une indemnisation existante, le "préjudice exceptionnel spécifique aux victimes du terrorisme" (PESVT) qui ne concernera dans le futur que les victimes directes des attentats.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?