
La remise en liberté de trois des quatre personnes mises en examen dans l’enquête sur les violences contre la police est «le choix de la justice», mais «quand on veut tuer des policiers, la place est en prison», a estimé jeudi Manuel Valls.
«C’est le choix de la justice, à la place qui est la mienne, je fais très attention à ce type de commentaires», a déclaré M. Valls sur RMC et BFMTV.
«Quatre personnes avaient été interpellées, un, aujourd’hui, est incarcéré, les trois autres sont sous contrôle judiciaire. Vous ne savez pas ce qu’il y a dans ce dossier. Je constate que le parquet a fait appel», a poursuivi le Premier ministre.
«Je pense que quand on agresse des policiers, quand on veut se faire du flic, qu’on veut tuer des policiers, la place est en prison», a ajouté M. Valls.
Le parquet de Paris a fait appel mercredi des remises en liberté sous contrôle judiciaire de trois des quatre personnes mises en examen dans l’enquête sur des violences contre la police, dont l’incendie d’un véhicule où se trouvaient deux agents, a-t-on appris du parquet.
Les quatre hommes, dont trois étudiants, âgés de 18 à 32 ans, ont tous été mis en examen samedi, notamment pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique et destruction de bien en bande organisée. Seul le plus jeune a été placé en détention provisoire mardi par le juge des libertés et de la détention. Ils sont présentés comme des «antifas» (antifascistes) par le parquet. Ces trois remises en liberté ont suscité la colère des syndicats de policiers.
«Nous sommes aux côtés des policiers et des gendarmes qui sont des salariés comme les autres, mais sur qui pèse aussi beaucoup de responsabilité, l’ordre public, la maîtrise de l’immigration, la lutte contre la délinquance, bien sûr faire face au terrorisme, préparer l’Euro de football», a réaffirmé le chef du gouvernement.
«Il y a dans ce pays, et cela j’en suis convaincu, un besoin d’ordre, un besoin d’ordre républicain. Bien sûr un ordre juste, parce qu’on a besoin de justice dans ce pays, de lutte contre les inégalités, mais un besoin d’ordre. Donc ma responsabilité comme chef du gouvernement, c’est de faire en sorte que l’autorité de l’Etat, l’ordre soit respecté et qu’on débloque tous ces sites qui ont été bloqués».
Voiture de police brûlée: «quand on veut tuer des policiers, la place est en prison»
Vos réactions
Hélas, avec les juges qui considérent que leur idéologie, celle du CSM en fait, est plus importante que le droit, il est illusoire d'espérer une justice impartiale, votre même simplement honnête. Se faire flasher par un radar a des conséquence plus graves que vouloir assassiner un policier.
la justice française est belle;
- 6mois de prison ferme pour avoir siphonner un véhicule
- relâchés pour avoir mis le feu à une voiture de police et frappé un policier
Le problème est qu ils ne sont formellement reconnaissable sur les vidéos . Il n y a d identification possible ...
Après si c est avéré que ce soit eux, c est inadmissible
Et de ne pas écouter le peuple qui est dans la rue c'est aussi la prison mr Valls ..
la justice française est belle;
- 6mois de prison ferme pour avoir siphonner un véhicule
- relâchés pour avoir mis le feu à une voiture de police et frappé un policier
Il serait intéressant de savoir si Manuel Walls se
fait teindre les cheveux.
En tout cas avec les soucis qu'il a ses cheveux vont
pas tarder à blanchir.
Et quand on veut tuer les employés ça dit quoi ? Je suis bien évidement totalement contre ses violences policières mais n'en ont ils pas assez de prendre les coups à la place de Valls et Hollande, qu'ils cessent d'encadrer les manifestations et qu'ils ouvrent les portes de Elysées aux Français pour que les coups aillent aux grosses têtes, on verra si Valls fera le fier sans sa protection policière.
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