16/01/2015 11:16

L'écrivain Jean-Marie Gustave Le Clézio estime que les "trois assassins ne sont pas des barbares"

L'écrivain Jean-Marie Gustave Le Clézio estime que les "trois assassins", auteurs des attaques la semaine dernière à Paris, "nés et grandis en France", "ne sont pas des barbares", mais qu'ils "sont tels qu'on peut en croiser tous les jours".

"A un certain point de leur vie, ils ont basculé dans la délinquance, parce qu'ils ont eu de mauvaises fréquentations, parce qu'ils ont été mis en échec à l'école, parce que la vie autour d'eux ne leur offrait rien qu'un monde fermé où ils n'avaient pas leur place, croyaient-ils", écrit le Prix Nobel de littérature dans un texte intitulé "Lettre à ma fille au lendemain du 11 janvier 2015".

Comme lui, une quinzaine d'écrivains s'expriment sur les tueries de la semaine dernière dans le supplément littéraire du Monde. "Trois assassins, nés et grandis en France, ont horrifié le monde par la barbarie de leur crime. Mais ils ne sont pas des barbares. Ils sont tels qu'on peut en croiser tous les jours, à chaque instant, au lycée, dans le métro, dans la vie quotidienne", affirme-t-il, appelant à "briser les ghettos, ouvrir les portes".

"J'entends dire qu'il s'agit d'une guerre. Sans doute, l'esprit du mal est présent partout (...)", écrit encore Le Clézio. "Mais c'est une autre guerre dont il sera question: une guerre contre l'injustice, contre l'abandon de certains jeunes, contre l'oubli tactique dans lequel on tient une partie de la population (en France, mais aussi dans le monde)", poursuit-il.

Aux côtés de Jean-Marie Gustave Le Clézio, Jakuta Alikavazovic, Christine Angot, Russell Banks, Hoda Barakat, Luc Boltanski, Antoine Compagnon, Ismail Kadaré, Kamel Daoud, Camille Laurens, Sabri Louatah, François Morel, Amélie Nothomb, Olivier Rolin, Lydie Salvayre, Abdellah Taïa et Karine Tuil ont confié au Monde "leurs sentiments, leurs espoirs et leurs craintes" après ces tueries.

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Vos réactions

Portrait de soly
17/janvier/2015 - 10h09
Si cet attentat avait touché sa famille, il ne dirait certainement pas la même chose. Ce monsieur devrait allez vivre dans une banlieue sensible. De plus l'échec à l'école vient de ces jeunes et de leurs familles et non pas de l'école. Ce sont ces jeunes qui refusent de travailler à l'école, qui sont absents, qui sont arrogants envers leurs profs, qui sont violents et qui rendent les cours totalement impossibles, ce n'est pas le contraire.
Portrait de renelle
16/janvier/2015 - 17h02

une belle brochettes de déconnectés de la réalité eux qui n'ont jamais traversé le péripherique , c'est avec des demeurés comme eux à toujours excuser , justifier  les problèmes existenciels de ses pauvres gens , voilà depuis une décénie on tolére tout et maintenant c'est foutu pour revenir en arrière , Debouzze, Noah, que l'on entend plus les Guillon , aleveque  et tous ces pseudo journalistes aplatie  etc etc devenus  "charlie " ,me donnent envie de vomir !

Portrait de pomitup
16/janvier/2015 - 15h44
MisterYous a écrit :

Oui, ce ne sont pas des barbares. Ils savaient parfaitement ce qu'ils faisaient !

Des soldats d'une armée qui déclare une guerre cultuelle et politique. Et qui choisit ses cibles

 

Et effectivement, ils sont loin d'être les seuls..

 

Par contre non, ce n'est pas de notre faute. Non, on n'a pas à culpabiliser pour quoi que ce soit ! L'auto flagellation dans ce domaine, ca suffit ! On a déjà Taubira!

Ce qu'il veut dire c'est qu'on peut aller encore plus loin dans l'horreur (genre violer, torturer, tuer des enfants, cannibalisme, meurtres sordides les exemples de nos faits divers ne manquent pas malheureusement...) et que aussi horribles soient ces attaques le seuil de la barbarie n'a selon lui pas encore été atteint.

Portrait de Nouch30
16/janvier/2015 - 13h26

J'adore le "ils ont été mis en échec à l'école"....

 

De qui se moque-t-on ? On laisse dire/écrire ça sans réagir?

 

Si ils sont en échec scolaire c'est de leur faute (eux + famille) et de personne d'autre.

Portrait de MonPseudoAMoiQuejai
16/janvier/2015 - 12h20

En gros, il explique que les attentats sont de notre faute. Pour schématiser : c'est parce qu’on a pas assez construit de terrains de basket dans les banlieue qu'ils ont fait ça.

 

Bref, le bon vieux discours de gauche qu'on entend depuis 30 ans.

 

 

Sauf qu'on ne sauve pas les gens contre leur grès. Ces personnes étaient d'abord des délinquants qui ont fait le choix de l'argent facile. Coulibaly par exemple a travaillé chez Coca. Mais c'était plus facile de gagner sa vie en faisant des braquages. 

 

Ce choix de la délinquance les a mené vers la prison puis à l'intégrisme.

Ce n'est pas la société qui est responsable de cet engrenage, c'est d'abord le choix de ces personnes et l'éducation donnée par leurs parents.

 

Il faut arrêter de balancer de l'argent dans les banlieue en pensant que cela résoudra le problème. Il sera toujours plus facile de gagner rapidement de l'argent en dealant ou en faisant des braquages. 

 

Il faut arrêter l'angélisme, l'assistanat et les dépenses à gogo de l'argent public en croyant que cela résoudra le problème. 

 

Portrait de scoflieds
16/janvier/2015 - 11h58

oui jai compris  il nont pa eu ceci cela un discours a la con  comme dab