
Lapo Elkann, l'arrière petit-fils du fondateur de Fiat Giovanni Agnelli, révèle vendredi dans un entretien au quotidien Il Fatto Quotidiano comment, à 13 ans, alors qu'il était scolarisé chez les jésuites, il a été abusé sexuellement. "C'est le moment de dire la vérité: à 13 ans, au collège, j'ai vécu des choses horribles. Je parle d'abus physiques. Sexuels. Je n'en ai jamais parlé avant", déclare le jeune homme de 36 ans, fils de Margherita Agnelli, la fille unique de "l'Avvocato" Gianni Agnelli, et d'Alain Elkann, et frère de John Elkann, le président de Fiat.
Celui qui a longtemps été dépendant de la drogue - "aujourd'hui, je ne suis esclave que de la cigarette", précise-t-il - raconte ses traumatismes, ses rapports difficiles avec sa mère et comment il souhaite désormais fonder une famille. Dans son enfance, dyslexique, il ne peut continuer à fréquenter l'école publique comme ses frères et est "expédié chez les jésuites, au collège". "Je l'ai vécu comme une vraie punition", explique-t-il.
Abusé sexuellement, comme d'autres enfants précise-t-il, il raconte que son meilleur ami d'alors, qui a vécu la même chose, "s'est tué il y a un an et demi" et que ce décès lui a servi de déclic. "Je n'en avais jamais parlé avant parce que je veux maintenant que cette histoire serve à quelque chose. Je suis en train de réfléchir à une fondation. Je veux aider ceux qui sont passés par la même chose que moi", souligne-t-il, en précisant ne pas se "considérer comme une victime".
Evoquant également sa relation difficile avec sa mère - "ce n'est pas vrai que je ne lui parle plus", dit-il -, le jeune entrepreneur déclare ne "pas être fier" de certaines choses qu'il lui a dites: "Mais j'ai mes limites, je n'ai jamais prétendu être parfait". Affirmant être passé par "des moments de grande insécurité personnelle et professionnelle", qui l'ont contraint à devenir "dur, froid et parfois verbalement violent", ce célibataire parmi les plus convoités d'Italie précise que pour "avoir une relation saine avec les femmes", il va devoir "avancer encore en son for intérieur".
"Pour moi, la réussite", conclut-il, "signifie avoir une vie normale et créer ma famille, avoir des enfants".
Vos réactions
Pourquoi maintenant ?
Parce que comme beaucoup, il a gardé ça pour lui, le viol est un choc et si tu n'en parles tout de suite, tu le gardes enfoui et il est impossible d'en parler....Il suffit d'un autre choc, apparement pour lui c'est la mort de son ami, pour que tout explose à nouveau et là, se dégager de cette histoire devient vital...
Pourquoi maintenant ?
parce que le poid est terrible et long , si chaque famille ouvrais son couvercle il en (trouverais autant que ce soit chez les jésuites ou ailleurs , d'ailleurs ces derniers ont fait voeux de pauvreté, jusqu'ou peut mener les frustrations
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