
Le président du MoDem François Bayrou a appelé l'Etat à être "précautionneux" et "prudent" dans la formulation et la présentation de son recours dans l'affaire Tapie pour ne pas subir un échec que "les Français ne toléreraient pas".
Matignon a annoncé mi-juin son intention d'engager un recours en révision contre l'arbitrage dont a bénéficié en 2008 Bernard Tapie dans son litige avec le Crédit lyonnais.
"Il n'y a rien de plus facile que de perdre un recours, il suffit de mal choisir ou mal formuler ses arguments, ne pas être dans les formes", a souligné François Bayrou dans l'émission "Preuves par 3" (Public Sénat/AFP).
"Je demande que l'on fasse attention à la manière dont le recours sera présenté et formulé, que l'Etat soit plus précautionneux et plus prudent qu'il ne l'a été dans les épisodes précédents", a-t-il lancé en expliquant que "les Français ne toléreraient pas que cette affaire soit mal conduite".
Interrogé sur le mobile de cette affaire, le leader centriste a indiqué qu'il l'ignorait mais ne croyait pas en tout cas qu'il puisse s'agir "de la récompense d'un soutien politique donné en 2007" à Nicolas Sarkozy.
Parmi ses propres hypothèses, François Bayrou a estimé possible que "Bernard Tapie" ait pu avoir "le moyen de faire pression sur le pouvoir".
Le leader centriste a également évoqué une décision arbitraire: "L'idée qu'au fond, parce qu'on est dans l'orbite du pouvoir, on a tous les droits". "Peut-être a-t-on simplement dit: arrangez-moi cette affaire", a-t-il lancé.
Pour l'ancien député béarnais, "le coup de génie de Bernard Tapie" aura été de réussir "à persuader un grand nombre de personnes qu'il avait été une victime au début de l'affaire".
"Je crois que les éléments de preuves sont innombrables pour montrer que c'est absolument le contraire: le Crédit lyonnais n'est pas venu le spolier, il est venu pour le sauver sur injonction direct du pouvoir de l'époque, c'est-à-dire, à la demande de François Mitterrand", a-t-il assuré.
"Au fond, ce qui est en cause, au travers les gouvernements" Mitterrand ou Sarkozy, "c'est une certaine idée de l'absolutisme du pouvoir. Je fais ce que je veux parce que là-haut, on décide de tout et que tout le monde obéira", a-t-il conclu.
Vos réactions
Attention c'est peut être notre futur président
Il peu rêver
Malheur
Oula on l'avait complètement oublié
ceux qui ont changé ce sont les anciens de l'UDF qui, par pur intérêt personnel, ont rejoint l'UMP qui n'a plus aucune des valeurs de ce courant centriste.
Oui !
C'est Sarkozi qui a explosé l'UDF avec sa politique carotte bâton.
Certains ont sauté sur la carotte (ministre.;députés avec l'investiture ) comme Morin ,d'autres comme Bayrou se sont ramassés les coups de bâton jusqu'au moment où il a pu saisir la trique et en remettre un grand coup sur la tronche de l'agresseur !
Selon l'expression ;juste retour de bâton!
Sur l'affaire Tapie ,il avait entièrement raison comme dans bien d'autres domaines !
il tente d'exister comme il peut ce n'est pas une réussite d'accord
Politiquement fini, il a beaucoup de temps dans les médias pour donner son avis sur tout
Un peu d'acharnement envers le personnage quand même... qui a eu le tort de dire qu'il ne cautionnait pas le message du sarko
un homme qui a change l udf de droite en modem de gauche un incapable quoi
...
Un peu d'acharnement envers le personnage quand même... qui a eu le tort de dire qu'il ne cautionnait pas le message du sarko
un homme qui a change l udf de droite en modem de gauche un incapable quoi
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c qui bayrou?????
un inconnu meme pas elu qui a beaucoup d'amis dans les medias ce qui lui permet de cracher sur la droite et sur les gens qui pense qu il nest qu un assoiffé de pouvoir
Bayrou c'est le type même du revenchard frusté qui a sa carrierre derriere lui et qui en veut à la terre entiere.
Dans 15 ans il cherchera encore ou il habite .
Ce qui ne lui enlève pas deux ou trois qualités morales.
L'accord prévoit le partage du futur pactole d'Adidas
Ce n’était pas du bluff ! Non seulement cet accord, révélé par le site Internet Mediapart, existe, mais en plus il est tout à fait formel, comme le montre "Le Canard Enchaîné" dans son édition du 20 juillet. En 1998, les deux hommes ont pris langue. En 1999, ils ont scellé leur engagement par écrit. En 2000, les affaires devenant sérieuses, ils créent une structure juridique intitulée Superior Ventures Limited. Il s’agit d’une société de droit malaisien, créée à Labuan. Elle est détenue à 49% par André Guelfi, à 49% par Bernard Tapie et pour les 2% restants, selon nos informations, par Eric Duret, l’ancien avocat de Tapie, le tout par l’intermédiaire de sociétés situées dans les Iles vierges britanniques. L’accord secret date formellement du 4 mai 2000, explique "Le Canard", et prévoit explicitement le partage des bénéfices de l’affaire Adidas.
"Dédé-la-Sardine" finance Bernard Tapie...
Lorsqu’il sort de prison, Bernard Tapie est "failli" - il a été placé en banqueroute en décembre 1994 - et n’a pas un sou pour se relancer en affaires. Dédé-la-Sardine le finance : outre une avance "sur les profits réalisés", il lui verse un salaire de 15.000 euros par mois, selon "Le Canard", et lui donne les moyens de reprendre son combat judiciaire contre le Crédit lyonnais, ou plus précisément contre l’Etat qui a repris les actifs douteux de la banque pour la sauver de la faillite. Tapie assure en effet que le Crédit lyonnais, chargé de la revente d’Adidas en 1993, l’a floué. Tapie et Guelfi feront d’autres affaires, mais sans grands succès. Ils investissent par exemple dans les entrepôts frigorifiques STEF. C’est Guelfi qui apporte l’argent -13 millions d’euros- via une société off shore. Ce sera un échec.
... et attend sa part des 260 millions d'euros
"Dédé-la-Sardine", 92 ans, ne s’en inquiète pas, comptant toujours sur les dividendes de l’affaire Adidas. Nicolas Sarkozy élu président de la République et Jean-Louis Borloo, nommé ministre des Finances, l’histoire prend d’ailleurs meilleure tournure. A tel point que Christine Lagarde, qui succède à Borloo à Bercy, décide, malgré une décision de la Cour de cassation favorable à l’Etat de confier l’affaire Adidas à un tribunal arbitral privé. Celui-ci rend sa sentence le 11 juillet 2008 : l’Etat devra verser, avec les intérêts, plus de 400 millions d’euros à Bernard Tapie. Une fois payées ses dettes il lui reste 260 millions d’euros.
Il mandate un chasseur de créances
Mais Superior Ventures Ltd, malgré le protocole signé en 2000, n’en verra pas un centime. Les relations entre Guelfi et Tapie deviennent carrément électriques. "Dédé-la-Sardine" mandate Francis Louvard, un chasseur de créances pour récupérer son dû. Cet ancien avocat des cabinets Berlioz et Jeantet, aujourd’hui établi à Genève, ne s’est-il pas spécialisé dans le recouvrement de dettes auprès d’Etats plutôt difficiles en affaires, comme la Russie ou la Tunisie ? "Ce protocole est sans objet, balaie toutefois Me Lantourne, l’avocat de Bernard Tapie, puisqu’il n’a pas fait l’objet d’un pré-accord par le Tribunal de commerce". Visiblement "Dédé-la-Sardine" ne l’entend pas de cette oreille.
Bayrou c'est le type même du revenchard frusté qui a sa carrierre derriere lui et qui en veut à la terre entiere.
Dans 15 ans il cherchera encore ou il habite .
Téééééééé Zorro !
Exactement ! Je ne tolérerais pas que l'on reprenne à Tapie l'argent qu'il a durement gagné.
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