
Un tribunal russe a annulé plusieurs réprimandes reçues en prison par l'une des membres du groupe Pussy Riot, Maria Alekhina, qui avait contesté cette mesure empêchant son éventuelle libération anticipée.
"Deux réprimandes ont été annulées", a indiqué Ioulia Medvedeva, une porte-parole du tribunal de Berezniki, dans la région de Perm (Oural) où est détenue la jeune femme depuis fin octobre.
L'une d'elle concerne un réveil trop tardif un matin et l'autre le fait d'avoir été impolie envers des responsables du camp. Elle a ajouté que deux autres réprimandes restaient cependant en vigueur, l'une pour pour ne pas s'être levée à temps un matin et l'autre pour avoir fait passer à l'extérieur sa correspondance personnelle via son avocate.
Recevoir des réprimandes en détention est une entrave à une éventuelle libération anticipée en Russie, d'où la décision de la jeune femme de saisir le tribunal.
L'avocate de Maria Alekhina, Oksana Darova, a indiqué qu'un autre recours concernant les deux réprimandes restées en vigueur allait être déposé.
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