
Ce matin, Nicolas Anelka accorde une longue interview à l'hebdomadaire "Le Parisien Magazine". Le footballeur revient sur son arrivée en Chine, en janvier dernier, pour jouer pendant deux ans avec le Shanghaï Shenhua.
"Je suis venu en Chine en éclaireur. J'ai ouvert la voie, comme d'habitude. Je suis un aventurier, confie-t-il. Certains footballeurs restent toute leur carrière dans le même club. Moi, je n'aurais pas pu. J’ai toujours voulu découvrir ce continent et cette mentalité. Et comme je suis fan des films de kung-fu, de Jackie Chan, de Jet Li, de Bruce Lee. C’était pour moi une décision logique ainsi qu’un choix financier".
Aujourd'hui, le footballeur gagne 230 000 euros par semaine. Une somme qui ne lui donne pas le vertige. "Je travaille depuis très longtemps pour gagner ma vie. J’ai fait des sacrifices très jeune. Aujourd’hui, cela porte ses fruits. Si tu ne comprends pas les salaires énormes des joueurs, c’est que tu n’as rien compris au business du foot !" avoue l'ancien membre de l'Equipe de France. Avant d'ajouter qu'à ses débuts, il y a vingt-cinq ans, "ces gros salaires n’existaient pas".
Au cours de l'interview, Nicolas Anelka a évoqué la décision du gouvernement français de taxer à 75 % les revenus annuels supérieurs à 1 million d'euros. Pour lui, cette décision va pénaliser les joueurs de L1 et "inciter quelques-uns à quitter le championnat de France".
"Ceux qui prennent de telles décisions sont les mêmes qui ont plongé le pays dans la crise. Pas étonnant que le football se mondialise, indique-t-il. La Chine, le Qatar, la Russie et bientôt l’Inde : ce sport n’appartient plus à l’Occident. Après, il faut un certain mental pour s’imposer à l’étranger".
L'ancien international tricolore est également revenu sur son altercation avec l'ancien sélectionneur Raymond Domenech lors de la Coupe du monde de 2010. "Un homme sans ennemi est un homme sans valeur comme l’époque adore les hypocrites, je ne m'attends pas à n'avoir que des amis. Pendant toute ma carrière, ce fut un combat constant contre la presse. D'ailleurs, dans un futur proche, j'envisage de décerner et d'organiser la cérémonie du journaliste de plomb, qui récompensera le plus bidon d'entre eux. Il sera élu par les joueurs. Le choix s'annonce délicat tant les candidats sont nombreux" conclut Nicolas Anelka.
Vos réactions
lui et l'humour ça ne va pas ensemble
Je suis carrément jaloux de son salaire
Tu n'es pas la seule
Tant mieux qu'il y reste loin de chez nous
"J'ai ouvert la voie, comme d'habitude" Il ne doit pas connaitre Christophe Galtier, un frnaçais qui à joué en chine en 1998 et aujourd'hui entraineur de St Etienne!!!!
Parceque personne veux plu de toi en Europe aussi !!
Que de jaloux !!! Bravo Nico
On peut dire tout ce que l'on veut à propos de Nicolas Anelka mais tout ce qu'il dit là est vrai...
Son salaire ne peut être que mérité dans la mesure où il est proposé par un employeur. Lequel n'est ni fou ni stupide.
Aventurier....mercenaire oui !
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?