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Le journaliste Hervé Ghesquière, ancien otage en Afghanistan, est sous le coup d'une plainte en diffamation devant le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), saisi par l'ancien responsable presse de l'armée à Kaboul, a-t-il indiqué , confirmant une information du journal Le Monde.
L'affaire doit être jugée le 9 octobre. La plainte du lieutenant-colonel Jackie Fouquereau vise des propos tenus fin février 2012 par Hervé Ghesquière qui l'a qualifié de "lâche" dans un entretien aux Echos du Touquet, une petite publication du littoral nordiste qui fait partie du groupe Voix du Nord.
Plusieurs publications du groupe ont repris cette interview. Le journaliste s'était installé dans la station balnéaire du Pas-de-Calais pour rédiger son livre "547 jours", paru en septembre.
L'ouvrage met en cause l'armée française, surtout son responsable presse en Afghanistan, le lieutenant-colonel Jackie Fouquereau, coupable, selon lui, d'avoir "intoxiqué" l'Elysée et le gouvernement français en leur affirmant que les journalistes cherchaient "à tout prix à rencontrer des talibans", ce qui avait causé leur perte.
deces police donald trump Jean-Luc Mélenchon Patrick sebastien
Vos réactions
Les relations entre les journalistes et les "responsables presse" de quelque entité que ce soit (grande entreprise, armée,...), c'est toujours un peu "je t'aime moi non plus" !!
je ferais davantage confiance aux militaires qu'aux journalistes qui, a la télé, ne sont pas neutres et influencent les téléspectateurs suivant leurs propres idées et dissimulent certaines informations importantes qui seraient tout à fait utiles de faire connaître. les médias font énormément de mal, ils ne disent pas souvent la vérité, elle est tronquée, toujours en fonction de leur propre appréciation, ils se foutent pas mal des avertissements concernant les dangers à faire des reportages sur des sites sensibles, ils obligent les gouvernements à investir des sommes colossales et faire prendre des risques à d'autres personnes.
un ami proche membre des commandos marine m'avait dit qu'a l'époque les militaires francais leur avaient fortement déconseillé de se rendre là ou les deux journalistes voulaient aller . et ce à plusieurs reprises . ile sont partis quand meme et dans le dos des militaires ...! je peux vous assurer que ces gars là ne sont pas en odeur de sainteté aupres des militaires et des renseignements francais car quand ils leurs arrivent une tuile les commandos risquent leurs vies pour aller les chercher ..
C'est exactement ce que me disait un ami militaire qui etait là-bas au moment des faits c'est clair que les 2 journalistes n'ont pas du tout tenu compte des mises en garde et sont partis causant la mort de trois militaires et d'un interprète .
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