01/10/2020 18:52

Coronavirus - Olivier Véran : "Nous déciderons dimanche si Paris est placé lundi en zone d'alerte maximale (Interdiction des fêtes de famille et fermeture des bars)- La situation s'aggrave à Lille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne"

18h00: Olivier Véran prend la parole depuis l'Hôpital Bichat à Paris :

"Ce virus est très, très contagieux, c'est ce qu'on a vu au printemps dernier, il pouvait circuler très vite. À titre d'exemple, pendant la première vague, toutes les semaines, dix malades en contaminaient trente, qui la semaine d'après en contaminaient 90, qui la semaine suivante en contaminaient 270. Ce qui fait que ça donnait une courbe qu'on appelle exponentielle. Tous les trois jours environ, le nombre de malades du coronavirus doublait. Nous avons appris à lutter contre le virus avec les gestes barrières et des mesures de gestion. Nous avons fait baisser la contagiosité du virus grâce à ces mesures. Là, où au printemps, 10 malades allaient contaminer 30 personnes au bout d'une semaine, 10 malades en contaminent 13 aujourd'hui.

Vos efforts doivent payer et ils vont payer. Si chacun d'entre nous fait encore un effort et réduit les contacts sociaux qu'il a, s'astreint à porter le masque, à appliquer les gestes barrières, à se laver les mains, est extrêmement vigilant dans tous les actes de la vie du quotidien, alors nous serons en mesure à nouveau de faire reculer le virus. La situation s'améliore à Nice, à Bordeaux et à Marseille même si la situation reste compliquée.

Nous sommes dans une phase d'aggravation de la propagation du virus et nous devons prendre des mesures. Je veux insister sur la concertation avec les élus locaux comme les Maires et les Préfets autrement c'est à l'Etat de prendre les mesures pour protéger des concitoyens. Le rôle des élus locaux est majeur : raison pour laquelle nous consultons, nous concertons les élus des territoires, surtout quand les territoires sont en alerte.

Dans l'immense majorité des cas, d'ailleurs, le diagnostic est partagé avec les élus. Nous recherchons le consensus en toutes circonstances et en définitive, lorsque des mesures sont à prendre, c'est l'Etat qui doit prendre ses responsabilités et qui doit prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des Français.

La situation s'aggrave dans plusieurs villes : Lille, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne. Mais elles ne sont pas en zone d'alerte maximale. A Paris, il y a une dégradation qui s'accélère également. Paris a dépassé les 3 seuils de zone d'alerte maximale. Si cela se confirme nous placerions dès lundi Paris en Zone d'alerte maximale. C'est à dire plus de fête de famille, plus de soirées et fermeture totale des bars. Pour les restaurants, nous allons étudier la situation et les propositions des professionnels de ce secteur.

Sur les tests nos actions commencent à porter leurs fruits pour améliorer la situation et la priorisation des personnes qui sont prioritaires. La situation va continuer à s'améliorer. Mais le dépistage doit être suivi par l'isolement et par le suivi des cas contacts. Depuis le 13 mai, plus d'un million de cas contacts ont été concerné. Mais les personnes qui travaillent doivent être en possibilité de s'arrêter avec un arrêt de travail. 

Notre stratégie est juste, est la bonne et a porté ses fruits pour protéger les Français. Nous comptons sur la solidarité des Français et leur courage. Nous allons reprendre des points réguliers avec le professeur Jérôme Salomon.

Les clusters dans les écoles ne m'inquiètent pas car les enfants ne font pas de cas graves. La France est le pays des libertés et il ne faut pas renoncer à nos libertés. Nous fonctionnons sur la confiance et sur l'écoute alors mon discours c'est juste de dire "faites attention" et de responsabiliser les gens. J'ai conscience que c'est une contrainte.

Il n'y a pas de traitements différenciés entre Paris et Marseille. Le franchissement des seuils à Paris est récent et nous voulons simplement vérifiés les chiffres. Je se suis rendu à Marseille pour clarifier les choses.

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"16h22: Les salles de sport de Rennes ont obtenu jeudi gain de cause devant le tribunal administratif qui a suspendu la fermeture de ces établissements par arrêté préfectoral.

Le juge des référés a ordonné la suspension de l'exécution de l’article 4 de l’arrêté de la préfète d’Ille-et-Vilaine qui prévoyait d'interdire l’accueil du public dans les salles de sports et gymnases situés sur le territoire de Rennes Métropole jusqu'au 10 octobre 2020.

A Rennes, la requête des gérants de salles de sports qui contestaient un arrêté préfectoral du 25 septembre, a été suivie par le tribunal administratif contrairement à un premier revers à Bordeaux et à Nice mercredi.

Les salles de sport et de fitness avaient perdu mercredi à Bordeaux le premier de la quinzaine de procès qu'elles ont lancés dans toute la France contre leur fermeture pour quinze jours dans les métropoles, dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus.

A Rennes Métropole, le taux d'incidence du Covid-10 est de 155,56 cas pour 100.000 habitants, a indiqué jeudi l'Agence régionale de santé (ARS). A Bordeaux, ce taux est de 140 pour 100.000 habitants sur Bordeaux, contre 170 il y a deux semaines.

"La liste exhaustive des foyers de contamination recensés en Bretagne au 11 septembre 2020, en cours d’investigation ou maîtrisés, ne comporte aucun établissement de cette catégorie", note le juge des référés dans son ordonnance qui souligne que l'interdiction porte "une atteinte grave et immédiate à leur situation économique et financière, déjà impactée par la fermeture imposée durant le confinement".

Il a estimé qu'"en l’état des données et informations soumises au tribunal, les salles privées de sport ne pouvaient pas être regardées comme des lieux de propagation active du virus Covid-19".

Il a ajouté que la mesure n'était pas "nécessaire et adaptée aux buts poursuivis" de lutte contre le virus.

13h30: Le point sur la situation à la mi-journée

Les indicateurs de la pandémie de Covid-19 continuent de se dégrader en Europe, notamment en France dont le gouvernement doit faire jeudi des nouvelles annonces et en Espagne où les autorités ont décidé d’imposer un bouclage de Madrid après un long bras de fer avec les autorités locales.

«Le gouvernement doit pouvoir prendre des mesures additionnelles nécessaires en fonction de l’évolution de l’épidémie», a déclaré le président Emmanuel Macron, précisant que le ministre de la Santé, Olivier Véran, annoncerait des «décisions» et des «ajustements» lors d’une intervention attendue jeudi à 18H00 (16H00 GMT).

Les maires et présidents de métropoles de Paris, Lyon, Lille et Grenoble étaient reçus jeudi matin à Matignon, le siège du gouvernement.

Déjà placée en zone d’alerte renforcée, synonyme de fermetures de bars à partir de 22H00 (20H00 GMT) de certaines activités sportives, Paris a atteint les critères théoriques pour basculer en alerte maximale.

- bouclage par décret -

Pour Madrid, c’est déjà fait. Un décret du ministère espagnol de la Santé publié jeudi étend à toute la capitale les mesures déjà en vigueur depuis une semaine dans les zones de la région les plus touchées par le virus et interdit aux habitants de Madrid d’entrer ou de sortir de la ville sauf notamment pour aller travailler, chez le médecin ou emmener les enfants à l’école.

Il ne s’agit donc pas d’un confinement strict comme l’Espagne a pu le connaître au printemps.

Cette annonce, qui intervient après un bras de fer de deux semaines entre le gouvernement central de gauche et l’exécutif régional madrilène de droite, a été immédiatement rejetée par ce dernier.

Mais malgré le refus de Madrid et d’autres régions, ces mesures sont obligatoires dans les 48 heures selon le décret.

Comme conséquence de la dégradation des indicateurs, l’Allemagne a étendu sa liste de régions à risque à la Belgique voisine, l’Islande et des régions en Europe, en couvrant désormais presque toute la France.

La Belgique, l’un des pays européens les plus endeuillés par la pandémie de coronavirus, a franchi la barre des 10.000 morts mercredi, le jour même où les autorités présentaient leur application mobile de traçage des contacts.

Depuis lundi, bars et cafés de Bruxelles ferment leurs portes dès 23H00, dans le cadre de nouvelles mesures restrictives face à la recrudescence de cas de Covid-19.

Ailleurs dans le monde, certains pays assouplissent leurs mesures.

Tous les voyageurs africains peuvent ainsi dès ce jeudi de nouveau voyager en Afrique du Sud, ainsi que ceux venant de pays jugés à risque «faible ou moyen» en termes d’infections au nouveau coronavirus.

A La Havane, le couvre-feu nocturne en vigueur depuis un mois a été levé et l’activité va pouvoir être relancée, sans recevoir pour le moment de touristes étrangers.

Aux Etats-Unis, les discussions ont repris mercredi à Washington entre démocrates et républicains, après des mois d’invectives, sur un nouveau plan d’aide économique destiné à soulager les ménages et les entreprises affectés par la pandémie.

12h40: "Le Premier ministre a accepté de nous laisser 10 jours pour vérifier si les mesures" déjà prises ont un effet, a déclaré la maire de Lille, Martine Aubry

12h22: Dans le secteur aérien américain, l’impact social de la pandémie continue de s’aggraver. Faute d’un accord de dernière minute au Congrès, les compagnies aériennes fragilisées commençaient jeudi à licencier des dizaines de milliers de personnes.

American Airlines a été la première à confirmer mercredi soir qu’elle allait commencer «le difficile processus» de mise au chômage technique de 19.000 de ses employés. United Airlines a annoncé un peu plus tard le licenciement de 13.432 salariés.

Mais la pandémie a aussi des impacts positifs. L’Amérique latine assiste à un boom du commerce électronique à la faveur du confinement.

«Plus de 10 millions de Latino-Américains qui n’avaient jamais fait d’achats en ligne le font désormais régulièrement», explique à l’AFP Oscar Silva, expert en stratégie globale de la société de conseil KPMG au Mexique.

Autre signe d’espoir, des centaines de millions de Chinois entamaient jeudi dans les aéroports et les stations de train du pays leur «Semaine d’Or», premières vacances nationales depuis le début de la pandémie, marquant la création de la République populaire de Chine en 1949.

«En temps normal, nous aurions profité pour voyager en famille à l’étranger, mais cette année nous avons décidé de rester chez nous», a confié Niu Honglin, résident à Shanghaï.

11h56: Le Président Emmanuel Macron appelle les entrepreneurs à ne pas "renoncer", même si "on va sans doute durablement vivre avec le virus".
"Nous allons devoir prendre des décisions parfois adaptées territorialement (...) pour freiner le virus quand il réaccélère", a précisé le chef de l'Etat en estimant "[qu']à aucun moment ceux qui ne sont pas touchés ne doivent douter parce qu'on gagnera contre le virus et parce qu'au fond renoncer". Des déclarations qu'il a faites ce matin lors de la 6ème édition de Bpifrance Inno Generation à Paris.

11h42: Le Racing 92, qualifié pour la finale de Coupe d’Europe de rugby, a mené des tests au Covid-19 ayant révélé neuf cas positifs dans son groupe, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier, confirmant une information du Midi olympique.

A seize jours de disputer une finale européenne contre les Anglais d’Exeter à Bristol (Angleterre) le 17 octobre, le club a confirmé «plusieurs cas positifs» au nouveau coronavirus, sans toutefois préciser le nombre exact, ni s’il s’agit de joueurs ou de membres de l’encadrement.

La source proche du dossier n’a pas pu préciser non plus si les infections concernaient des rugbymen ou des membres du staff.

«Les tests pratiqués sur l’ensemble du groupe mercredi matin ont révélé plusieurs cas positifs. Nous attendons désormais les recommandations de la LNR (Ligue nationale de rugby), que nous appliquerons avec toute la rigueur qui s’impose», explique simplement l’actuel leader du Championnat de France (Top 14) dans un communiqué.

Selon le protocole mis en place par la LNR, le déplacement du club francilien prévu samedi à La Rochelle, à l’occasion de la 3e journée du Top 14, devrait très probablement être reporté à une date ultérieure.

A partir de trois joueurs positifs au Covid-19 sur sept jours glissants, une rencontre doit en principe faire l’objet d’un report selon la procédure mise en place par la Ligue. Une réunion de bureau doit se tenir jeudi en urgence à la LNR pour décider des suites.

10h11: Le point sur la situation ce matin

Alors que les indicateurs du Covid-19 virent au rouge, l’Assemblée nationale doit se prononcer jeudi sur les outils aux mains du gouvernement pour les prochains mois, des fermetures de restaurants à la restriction des déplacements, dans le prolongement d’un régime controversé.

Le ministre de la Santé Olivier Véran doit tenir de son côté à 18H00 son point hebdomadaire sur l’épidémie, avec à la clé un nouveau tour de vis qui se profile.

«Le gouvernement doit pouvoir prendre des mesures additionnelles nécessaires en fonction de l’évolution de l’épidémie», a prévenu Emmanuel Macron. Et ce, en s’appuyant sur les outils du régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire, régime de transition en vigueur depuis juillet et qui devrait être prolongé jusque fin mars.

Entré en vigueur le 24 mars, cet état d’urgence alors nouvellement créé, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, a été maintenu jusqu’au 10 juillet.

Peu avant cette date, le Parlement a donné son feu vert à un projet de loi organisant la sortie de ce régime, moyennant une série de restrictions toujours possibles: sur la circulation des personnes, l’accueil du public dans certains établissements ou encore les rassemblements.

Il était alors prévu que ces restrictions cessent fin octobre. Las, face à l’accélération des contaminations, le gouvernement a imposé depuis lundi et pour quinze jours dans onze villes dont Paris et Lyon la fermeture des salles de sport et à 22H00 des bars, et une fermeture totale des bars et restaurants à Aix-Marseille et en Guadeloupe.

Ces derniers territoires sont en «alerte maximale», dernier niveau avant le rétablissement de l’état d’urgence sanitaire.

Les secteurs économiques touchés sont en alerte, et les élus locaux se raidissent. Ainsi le projet de loi à l’étude «ne suscite pas l’enthousiasme», a euphémisé M. Véran en commission, appelant les parlementaires au «courage» et à la «responsabilité».

Le texte de deux articles, objet d’une centaine d’amendements, devrait être adopté en fin de journée sans les voix de la droite et de la gauche, comme en juillet.

«Nous partageons l’inquiétude de nos concitoyens, du gouvernement» dans la crise sanitaire, mais six mois de prolongation de ce «droit en partie d’exception», «c’est non», affirme Philippe Gosselin au nom des LR.

Il note que la période comprend les élections départementales et régionales de mars et s’inquiète des «difficultés» de la campagne à venir.

Mêmes préventions à gauche: les Insoumis jugent le régime transitoire «pas nécessaire». Les communistes mettent en garde contre un «risque d’accoutumance» aux «pouvoirs exorbitants qu’il donne à l’exécutif et au pouvoir administratif». Les socialistes vont chercher eux à réduire dans le temps cette prolongation.

Même la Défenseure des droits, Claire Hédon, a mis en garde contre le risque d'«atteinte disproportionnée» aux droits et libertés.

Sur plusieurs bancs, des députés refusent de donner un «chèque en blanc» à l’exécutif et réclament un contrôle parlementaire renforcé.

Du côté de la majorité, certains plaident aussi pour des assouplissements. Sacha Houlié (LREM) a fait adopter à l’unanimité en commission un amendement qui permettrait d’augmenter le nombre des spectateurs dans les stades en fonction de la situation sanitaire locale et du nombre total de sièges offerts. Et des élus qui soutiennent le secteur des discothèques, fermées elles depuis mars, seront mobilisés jeudi.

Après le vote de l’Assemblée nationale, ce sera rapidement au tour du Sénat, particulièrement scrupuleux quant aux libertés, d’examiner le texte de prolongation.

Un nouveau projet de loi sur le sujet pointe déjà, d’ici à janvier. Le gouvernement travaille en effet à un «dispositif pérenne de gestion de l’urgence sanitaire», en lieu et place de ces «rendez-vous intermédiaires de prorogation des mesures transitoires» devant le Parlement.

09h32: Les salles de sport de Rennes ont obtenu jeudi gain de cause devant le tribunal administratif qui a suspendu la fermeture de ces établissements par arrêté préfectoral.

Le juge des référés a ordonné la suspension de l’exécution de l’article 4 de l’arrêté de la préfète d’Ille-et-Vilaine qui prévoyait d’interdire l’accueil du public dans les salles de sports et gymnases situés sur le territoire de Rennes Métropole jusqu’au 10 octobre 2020.

A Rennes, la requête des gérants de salles de sports qui contestaient un arrêté préfectoral du 25 septembre, a été suivie par le tribunal administratif contrairement à un premier revers à Bordeaux et à Nice mercredi.

Les salles de sport et de fitness avaient perdu mercredi à Bordeaux le premier de la quinzaine de procès qu’elles ont lancés dans toute la France contre leur fermeture pour quinze jours dans les métropoles, dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus.

A Rennes Métropole, le taux d’incidence du Covid-10 est de 155,56 cas pour 100.000 habitants, a indiqué jeudi l’Agence régionale de santé (ARS). A Bordeaux, ce taux est de 140 pour 100.000 habitants sur Bordeaux, contre 170 il y a deux semaines.

« La liste exhaustive des foyers de contamination recensés en Bretagne au 11 septembre 2020, en cours d’investigation ou maîtrisés, ne comporte aucun établissement de cette catégorie », note le juge des référés dans son ordonnance qui souligne que l’interdiction porte « une atteinte grave et immédiate à leur situation économique et financière, déjà impactée par la fermeture imposée durant le confinement ».

Il a estimé qu’« en l’état des données et informations soumises au tribunal, les salles privées de sport ne pouvaient pas être regardées comme des lieux de propagation active du virus Covid-19 ».

Il a ajouté que la mesure n’était pas « nécessaire et adaptée aux buts poursuivis » de lutte contre le virus.

09h00: Les maires et présidents de métropoles de Paris, Lyon, Lille et Grenoble ont rendez-vous jeudi matin avec Jean Castex pour discuter d’« éventuelles adaptations » des mesures de restriction en raison de l’épidémie de Covid-19, a annoncé mercredi Matignon.

La maire de Marseille Michèle Rubirola, en convalescence après une opération, s’est de son côté entretenue mercredi après-midi avec le Premier ministre par téléphone, a-t-on indiqué de même source.

Jean Castex lui a indiqué « avoir entendu les demandes d’aides financières de la ville et être prêt à venir rapidement à Marseille » pour en discuter, a-t-on appris dans l’entourage de Michèle Rubirola.

De son côté, la maire a de nouveau exprimé l’incompréhension des Marseillais face aux récentes mesures de fermeture décidées par le gouvernement, au cours d’une discussion à laquelle le ministre de la Santé, Olivier Véran, le préfet des Bouches-du-Rhône et les autorités régionales de santé participaient également.

Concernant jeudi, la maire de Paris, Anne Hidalgo, sera la première reçue (à 08H15) à Matignon, en ouverture d’une journée qui doit se conclure par une intervention du ministre de la Santé Olivier Véran qui pourrait annoncer un nouveau tour de vis.

Le maire de Lyon Grégory Doucet et le président de la métropole Bruno Bernard sont attendus rue de Varenne autour de 09H30, avant Martine Aubry et Damien Castelain (mairie et métropole lilloise) à 10H30. Le maire de Grenoble Eric Piolle et le président de la métropole Christophe Ferrari doivent, eux, échanger par téléphone à 11H45 avec M. Castex.

Les maires seront accompagnés pour ces réunions des directeurs généraux des Agences régionales de santé et des préfets de départements.

L’objectif est d’ouvrir « la concertation avec les élus, pour évaluer les mesures contraignantes » qui ont déjà été mises en place dans ces villes « et discuter d’éventuelles adaptations, des mesures de renforcement si les indicateurs venaient à évoluer défavorablement », a-t-on précisé dans l’entourage du Premier ministre.

Mais, fait-on savoir de même source, cela ne préfigure pas forcément « une bascule de seuil » accompagnée de nouvelles restrictions annoncées jeudi.

L’exécutif cherche ainsi à répondre au procès instruit la semaine passée par les élus marseillais, vent debout contre la décision de fermer bars et restaurants dans la métropole Aix-Marseille. Ils avaient dénoncé les décisions unilatérales du gouvernement et crié au « manque de concertation ».

Déjà placée en zone d’alerte renforcée, avec notamment la fermeture de bars à partir de 22H00 et de certaines activités sportives, qui a sonné comme un premier rappel du confinement, Paris a atteint les critères théoriques pour basculer en zone d’alerte maximale.

07h30: Selon les informations de RTL; aucune autre ville métropolitaine ne devrait basculer en zone d'alerte maximale. Autrement dit, les bars et les restaurants devraient rester ouverts à Paris, Lyon, Lille, Grenoble et Toulouse malgré des indicateurs qui se dégradent. Le premier ministre Jean Castex s'entretiendra ce matin avec les maires de ces grandes villes. L'exécutif veut donc d'abord voir l'effet des dernières mesures restrictives mises en œuvre il y a quelques jours, notamment la fermeture des bars à 22 heures, avant d'aller plus loin.

Tout à l'heure lors de sa conférence de presse, le message du ministre de la Santé sera clair,  si la situation ne s'améliore pas, de nouvelles décisions seront prises de façon autoritaire par le gouvernement dans les prochains jours. 

Marseille se trouve actuellement en zone d'alerte maximale, soit le premier degré avant l'entrée en vigueur de l'état d'urgence sanitaire. Pour être classé dans cette catégorie, un territoire doit remplir trois conditions. Tout d'abord, le taux d'incidence, c'est à dire le nombre de cas positifs pour 100.000 habitants, doit être supérieur à 250. Il est actuellement de 259 à Paris. Ensuite, le taux d'incidence chez les plus de 65 ans doit être supérieur à 100. Il est aujourd'hui de 133 dans la capitale. Enfin, troisième indicateur, plus de 30% des lits de réanimation doivent être occupés par des patients Covid.

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Vos réactions

Portrait de coulrophobe
2/octobre/2020 - 08h45

Les Delahousse, de Rincquesen, Bugier qui ont du mal à cacher une érection naissante lorsqu'ils ânonnent la propagande anti-virus du gouvernement, la Lapix qui humecte sa petite culotte en faisant de même devront rendre des comptes aux "payeurs" de la redevance télé que nous sommes! Ras le bol  de ces lecteurs de prompteurs donneurs de leçons !

 

Portrait de buzD
2/octobre/2020 - 08h18

et sinon , dire que la situation s'ammeliore à marseille et dans toute la région PACA , que contrairement a ce que vous annoncez la situation s'améliore a Lyon , que la totalité des nouvelles admission en hospitalisation sont en ile de france et dans les hauts de france

Portrait de nikelodeon
2/octobre/2020 - 07h50

Stop aux articles de 3 kilometres de long

Portrait de cbor33500
1/octobre/2020 - 22h57

Des signes d'amélioration à Bordeaux au bout de 4 jours de restrictions supplémentaires, alors qu'il faut 7 jours pour les résultats des tests !!!! On nous prend vraiment pour des cons.... 

Portrait de Azrael68
1/octobre/2020 - 19h19 - depuis l'application mobile

Mr VERAN ... quand est ce que vous allez nous foutre la paix avec votre virus de M..... ?! Mais vous êtes qui pour vous permettre de décider de nos vies , de ma vie ??! Quand je pense qu’une agence indépendante a tester des écouvillons de test non utilisée, tout neuf et on été positif, vos tests c’est de la merde alors NON Mr VERAN ne compter pas sur moi pour suivre comme ces millions de moutons vos pseudos directives ! Je vois ma famille , mes amis ont s’embrasse on vie ! Rien à foutre de vos remarques ! Si on le chope on le chope si on meurt on meurt basta ! Et à tous ces moutons qui vont me dire que je risque de contaminer les autres que je n’ai cas signer documents de refus de réanimation , et bien sans problème ! Si je meurt du covid c’est que je suis trop faible et basta

Portrait de CLYTIE
1/octobre/2020 - 19h00

Monsieur Véran ne parle pas du fiasco des tests avec un délai trop long des délais d'attente insupportables, pas de suivi des cas contact etc... Embrouille et vraiment aucune confiance et cette conférence de presse beaucoup trop longue et que peu de personnes ne peuvent écouter !

Nul !!!

Portrait de CLYTIE
1/octobre/2020 - 18h18

Poids plume ce ministre de la santé et franchement peu crédible

Portrait de Oh Yes It's Good
1/octobre/2020 - 13h25
twilight zone reboot a écrit :

parce qu'il sait tres bien qu'il n'y aura pas de vaccin tiens ou pas avant des mois et des mois.

Ah bon ? Et pourquoi le virus ne disparaitrait-il pas de lui même ? ou muterait en une version soft (comme c'est peut-être déjà le cas) ? ou bien deviendrait inoffensif ?

Sans la multiplication du nombre de tests et tous les faux positifs qui vont avec, qu'en serait-il ? Moi je vois plutôt un virus qui tend à disparaître.

 

Portrait de Oh Yes It's Good
1/octobre/2020 - 12h54

"même si on va sans doute durablement vivre avec le virus" (macron)

Ah bon ? Sur quoi s'appuie-t-il pour dire ça ?

Portrait de Marie-Octobre
1/octobre/2020 - 12h25

y'a plus de virus, plus de masques tueurs !

Portrait de cbor33500
1/octobre/2020 - 09h37

À quand un débat entre Salomon et Perronne sur la covid-19?

Portrait de darkosy
1/octobre/2020 - 09h23
KenShiro a écrit :

Ah ben de mieux en mieux, il y a pas à dire ils arrivent à nous épater tous les jours ce gouvernement d'incapable. Va expliquer maintenant aux restaurateurs Marseillais qui ont été obligé de fermer pour 15 jours et risquent de perdre leur commerce, ce deux poids, deux mesures...

Tu voudrais conforter l'idée que c'était une punition, une représaille , dirigé uniquement contre Marseille, tu t'y prendrait pas mieux et la colère risque d'être grande et méritée.

Macron et sa clique sont vraiment des guignoles dans tous les domaines, affligeant d' incompétence à répétitions. En marche oui !  Mais vers le gouffre.

+1

Depuis le début de cette pandémie, c'est un vrai sketch qu'ils nous offrent, avec des mesures complétement absurdes qui les décrédibilisent complétement.

La fermeture des bars et restaurants alors que les métros sont bondés, c'est un des nombreux exemples.

Pour avoir les résultats d'un test PCR sur Paris en ce moment c'est plus d'une dizaine de jours, mais ou va t-on !!!!! En continuant comme ça le virus à encore de beaux jours devant lui.

Mettez en ouvre les tests rapide. Résultat certes moins fiable mais plus efficace car on a le résultat au bout d'une demi-heure.

Quand au triptique tester, tracer et isoler, on en est bien loin