05/01/2020 14:01

Cinéma: L'année 2019 enregistre l'un des meilleurs taux de fréquentation en un demi-siècle, largement tiré par le succès des films américains

Les salles françaises ont fait le plein... grâce au cinéma américain: l'année 2019 a enregistré l'un des meilleurs taux de fréquentation en un demi-siècle, largement tiré par le succès des films hollywoodiens.

La fréquentation 2019, avec 213,3 millions d'entrées, est "le deuxième plus haut niveau depuis 1966 (234,2 M)", précise le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) dans son bilan annuel publié lundi.

Le précédent record datait de 2011 avec 217,2 millions d'entrées, grâce au film "Intouchables" d'Olivier Nakache et d'Eric Toledano.

"C'est une nouvelle année record pour la fréquentation", s'est réjoui Dominique Boutonnat, président du CNC. "Ce chiffre historique témoigne de la vitalité du 7ème Art en France et démontre que le cinéma reste la sortie culturelle préférée des Français", a-t-il ajouté.

Il s'agit d'une progression de 6% par rapport à 2018 (200,5 millions).

Depuis six ans, la fréquentation des cinémas français se maintient au-dessus de la barre des 200 millions, malgré la concurrence de la vidéo en ligne, de YouTube et des services de streaming comme Netflix.

La remontée en 2019 est en partie due à une progression de 32,7% de la fréquentation des films américains: 117,76 millions d'entrées, "soit le plus haut niveau depuis 1957", en plein âge d'or de Hollywood, souligne le CNC.

Cette année, arrivent en tête "Le Roi Lion" (10 M), "Avengers: Endgame" (6,9 M) et "La Reine des Neiges II" (6,5 M), suivis de "Joker" (5,6 M) et "Toy Story 4" (4,6 M). La part de marché du cinéma américain a bondi de 44,1% en 2018 à 55,2% en 2019.

Quant à la part de marché des films français, elle est en baisse par rapport à 2018 (35% contre 39,3%) avec une baisse de la fréquentation de 5,7% (74,66 millions d'entrées).

Un seul film français, "Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu?" fait partie du top 5 de 2019, avec 6,7 millions d'entrées.

Il est suivi par "Nous finirons ensemble" de Guillaume Canet (2,8 millions), "Hors Normes" du duo Toledano-Nakache (2M) et "Au nom de la terre" d'Edouard Bergeon (2 M).

Le "J'accuse" de Roman Polanski, pris dans une vive polémique après avoir été récemment accusé de viol par la Française Valentine Monnier, a fait 1,4 million d'entrées.

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Vos réactions

Portrait de bibilababiole
6/janvier/2020 - 14h26
cineberry a écrit :

Si je puis vous donner un conseil, fuyez les multiplexes à 12€ la séance et rabattez-vous, si cela est possible, sur des cinémas de quartiers, municipaux ou indépendants. Vous y verrez à peu près les mêmes films, parfois avec quinze jours de retard, à un prix plus raisonnable et sans pop-corn ni téléphones portables pendant la séance.

Oui, c'est ce que je fais smiley J'ai un petit cinema à 5 euros la place… qui est parfait pour mon budget et mon envie de cinéma, loin des distributeurs de pop corn.

Portrait de cineberry
5/janvier/2020 - 16h45
lilirose45 a écrit :

C'est sûr qu'ils ne vont pas remplir les salles avec des films français

Ce sont des énormes navets sans aucun intérêt avec des acteurs sans talent

 

 

Si vous allez voir des mauvais films français, c'est peut-être parce que vous avez des goûts de chiotte... Le cinéma français produit environ 200 long-métrages par an, bons ou mauvais. Allez, dites-nous un peu quels films français vous êtes allé voir en 2019...

Portrait de cineberry
5/janvier/2020 - 16h16
bibilababiole a écrit :

Ce sont surtout les exploitants de cinema qui peuvent se réjouir car dans les chiffres, on voit bien que le cinéma français se fait bouffer par le cinema américain. Amusez-vous à regarder l'évolution depuis 50 ans de la proportion de films américains et français ayant dépassé le million d'entrées, cela fait froid dans le dos. En même temps, c'est cohérent avec ce qui se passe désormais dans les salles. Il fut un temps où on ne comprenait pas comment les américains pouvaient ressortir en pleine séance pour aller se reprendre du pop corn : c'était pour nous un sacrilège. Mais voilà, les années (décennies) ont passé et le pop corn en taille XXL est entré dans nos salles. Je vais être en mode vieux c... mais à force d'être coincé entre 2 bouffeurs de maïs ( puisque maintenant, on a des places attitrées dans mon cinéma) et d'avoir le dossier secoué parce que les gens de derrière mettent leurs pieds en appui dessus, j'ai arrêté de cramer 12 euros pour ressortir plus énervé qu'autre chose, en n'ayant pas pu apprécier le film dans de bonnes conditions. Oui, le cinema est devenu un bien de consommation basique, on bouffe de la pellicule comme on ouvre son frigo. Ceci dit, cela ne veut pas dire qu'il n'y plus de bons films, y compris américains. En cela, je ne suis pas totalement d'accord avec les déclarations de Scorcese.

Si je puis vous donner un conseil, fuyez les multiplexes à 12€ la séance et rabattez-vous, si cela est possible, sur des cinémas de quartiers, municipaux ou indépendants. Vous y verrez à peu près les mêmes films, parfois avec quinze jours de retard, à un prix plus raisonnable et sans pop-corn ni téléphones portables pendant la séance.

Portrait de bibilababiole
5/janvier/2020 - 15h53

Ce sont surtout les exploitants de cinema qui peuvent se réjouir car dans les chiffres, on voit bien que le cinéma français se fait bouffer par le cinema américain. Amusez-vous à regarder l'évolution depuis 50 ans de la proportion de films américains et français ayant dépassé le million d'entrées, cela fait froid dans le dos. En même temps, c'est cohérent avec ce qui se passe désormais dans les salles. Il fut un temps où on ne comprenait pas comment les américains pouvaient ressortir en pleine séance pour aller se reprendre du pop corn : c'était pour nous un sacrilège. Mais voilà, les années (décennies) ont passé et le pop corn en taille XXL est entré dans nos salles. Je vais être en mode vieux c... mais à force d'être coincé entre 2 bouffeurs de maïs ( puisque maintenant, on a des places attitrées dans mon cinéma) et d'avoir le dossier secoué parce que les gens de derrière mettent leurs pieds en appui dessus, j'ai arrêté de cramer 12 euros pour ressortir plus énervé qu'autre chose, en n'ayant pas pu apprécier le film dans de bonnes conditions. Oui, le cinema est devenu un bien de consommation basique, on bouffe de la pellicule comme on ouvre son frigo. Ceci dit, cela ne veut pas dire qu'il n'y plus de bons films, y compris américains. En cela, je ne suis pas totalement d'accord avec les déclarations de Scorcese.