13:46

Malaise: Un témoignage diffusé dans l’émission de France 2 "Ca commence aujourd’hui" de Faustine Bollaert provoque une polémique - La famille de la victime décédée demande de supprimer la séquence où le chauffard raconte l’accident

La semaine dernière, Faustine Bollaert présentait un nouveau numéro de "Ca commence aujourd'hui" sur France 2. L'émission était intitulée "Cet accident qu'ils regrettent chaque jour".

Sur son plateau, elle a notamment reçu Julien, dont la vie a basculé après un violent accident de la route. Le 28 décembre 2011, sa voiture s'est fracassée contre un arbre à Baulne (Essonne). Cet accident a coûté la vie à un des passagers du véhicule.

"Je n'ai aucun souvenir de cet accident. Sur les cinq personnes dans l'automobile, on a été quatre à être éjectés et un est resté dans la voiture. D'après les dires, quatre personnes sur cinq portaient leurs ceintures. J'étais dans le coma pendant un mois", a-t-il confié, les larmes aux yeux, en précisant que "la vitesse n'était pas élevée".

Lors de son témoignage, les téléspectateurs ont pu voir des clichés montrant la violence du choc avec la voiture. Sur les réseaux sociaux, la séquence - diffusée sur X - a provoqué de nombreuses réactions.

"La famille a déjà demandé de retirer ce témoignage. Premièrement, la famille n’a jamais vu les images de la voiture et de le découvrir sur internet", écrit un proche sur X. Et d'ajouter : "Ensuite Julien si tu veux mentir mens bien parce que le procès verbal ne dit pas que tu roulais normalement. Retirez !".

Une autre internaute rappelle que "la famille du défunt découvre malheureusement les photos de la voiture et de l’accident à la TV". "La famille demande le retrait de cette vidéo qui est difficile à voir pour eux. Vous serait il possible de retirer cet extrait svp ?", adresse-t-elle au compte X de l'émission. Depuis, la séquence postée sur le réseau X n'est plus disponible et visible des internautes.

Comme le rapporte un article du Parisien, en octobre 2012, Julien a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et 140 heures de travail d’intérêt général par le tribunal d’Evry. La justice évoquant la vitesse et l'utilisation d'un téléphone portable.

 

Ailleurs sur le web

Vos réactions