Emmanuel Macron 18h14 : Le président de la République affirme que les dealers sont en train de perdre la bataille. Emmanuel Macron a déclaré mardi que le militant antidrogue Amine Kessaci, endeuillé par la mort de deux de ses frères, dont un assassiné en plein Marseille le 13 novembre, "a été attaqué parce qu'on attaquait" les trafiquants. "C'est une famille courageuse qui se bat, comme beaucoup de Marseillaises et de Marseillais. s'il a été attaqué, c'est parce qu'on les attaquait.
On ne doit rien lâcher, parce que ce qu'ils (les trafiquants) cherchent à faire, c'est à intimider, intimider le pays, à intimider les forces de l'ordre, à intimider les quartiers. (...) Et je vous le dis déjà, ils sont en train de perdre la bataille", a déclaré le chef d'Etat à un groupe de policiers lors de l'inauguration d'un commissariat à Marseille.
15h46: Guerre aux narcotrafiquants ainsi qu'à leur présence sur les réseaux sociaux: Emmanuel Macron a entamé mardi une visite à Marseille en se rendant sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné il y a un mois, sans doute pour intimider son frère Amine, militant qui dénonce l'emprise des réseaux de trafic drogue.
Un geste hautement symbolique après que cet assassinat a sidéré la ville, pourtant coutumière des violences liées au trafic de stupéfiants. Même si le nombre de personnes tuées est en baisse depuis deux ans, 17 cette année, contre 24 l'an dernier et 50 en 2023.
"On a tous une pensée pour la famille Kessaci, sa maman, ses frères, ses soeurs," a déclaré le président un peu plus tard, lors d'un "face aux lecteurs" du quotidien régional La Provence.
Il a promis de mener une "guerre aux réseaux qui tuent des jeunes innocents pour intimider, pour faire peur", promettant qu'il "n'y a aucune chance qu'ils (les réseaux) gagnent".
Il a affiché sa volonté d'aller "chercher dans les pays où sont les têtes de réseau de la coopération, pour pouvoir saisir leurs biens, pour pouvoir arrêter les têtes de réseau, nous les restituer".
Concernant les consommateurs, dont il fustige régulièrement la responsabilité, le chef d'Etat a annoncé un passage à 500 euros, contre 200 actuellement, de l'amende forfaitaire délictuelle.
"J'en ai ras-le-bol d'avoir des jeunes qu'on pleure et dans des quartiers d'avoir d'autres gens qui considèrent que c'est festif d'aller acheter de la drogue", a martelé le président.
Il a par contre exclu une installation à Marseille du nouveau Parquet national contre la criminalité organisée (Pnaco), réclamée notamment par le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, estimant que cet organisme central devait être à Paris et la deuxième ville de France était déjà dotée en moyens de police judiciaire.
Amine Kessaci, jeune militant de 22 ans, avait de son côté lancé mardi matin sur Ici Provence un "appel aux décideurs" pour que soit mise en place "une convention citoyenne de la lutte contre le narcotrafic pour justement créer un espace de parole et donner la parole" aux habitants.
L'échange de deux heures du président avec un panel comportant étudiants, acteurs économiques ou associatifs, a principalement tourné autour de la sécurité et de la thématique de la "démocratie à l'épreuve des réseaux sociaux", qu'Emmanuel Macron veut interdire aux jeunes de moins de 15 ou 16 ans. C'est le cinquième forum du genre depuis un mois.
Dans l'après-midi, toujours dans la thématique sécuritaire, M. Macron doit inaugurer l'agrandissement de la prison des Baumettes puis un nouveau commissariat dans les quartiers nord, les plus populaires et pauvres de la ville, dont des cités sont gangrenées par les trafics.
En retrait des enjeux de politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, le chef de l'Etat a pris les devants en revanche sur ce sujet. Il a réuni à deux reprises ministres et acteurs concernés à l'Elysée depuis l'assassinat de Mehdi Kessaci.
Emmanuel Macron a également défendu le bilan du plan "Marseille en grand" - "qui n'a pas d'équivalent" - qu'il a lancé en grande pompe en 2021 pour aider la cité phocéenne à rattraper ses retards, avec cinq milliards d'engagements de l'Etat à la clé.
La Cour des comptes avait dénoncé en octobre 2024 un suivi "indigent" et un "défaut de cohérence" de cette initiative, destinée à rénover les écoles insalubres, développer les transports en commun, réduire la fracture géographique et sociale entre quartiers nord et sud et renforcer les effectifs de police.
Alors que l'Elysée a mis en ligne juste avant la visite un site permettant de suivre la progression des différents projets, M. Macron a souligné qu'il allait "sur le terrain, voir les réalisations et ce qu'il reste à faire pour +Marseille en grand+. Et je continuerai, moi, de rendre compte et de continuer le travail", a-t-il promis.
Les deux-tiers des crédits sont désormais engagés, assure l'Elysée, citant la livraison de 15 écoles, des projets en cours sur 86 autres ou l'arrivée de 350 policiers supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône.
Le chef de l'Etat doit conclure sa visite en début de soirée en visitant le chantier d'extension de la gare Saint-Charles, un investissement de 3,6 milliards d'euros avec gare souterraine, espaces végétalisés, jardins et zones piétonnes.
15h41: Emmanuel Macron déclare en conclusion : "Dès le début de l'année prochaine j'annoncerai des décisions très concrètes pour protéger nos enfants et adolescents. Ensuite on va lancer la bataille européenne pour l'utilisation des réseaux sociaux. Le combat civique, celui de la République, c'est le combat qu'on est en train de mener. La seule chose qui affaiblit nos démocraties, c'est l'inefficacité et la lenteur. Quand on a identifié qu'il y a un problème, il faut foncer. On a encore plein de choses à faire"
14h22: Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé mardi à Marseille que l’amende forfaitaire délictuelle (AFD) pour usage de drogues « va passer à 500 euros » contre 200 euros aujourd’hui.
« On va passer à 500 euros l’amende. 500 euros, parce qu’il faut taper au portefeuille, parce que ça n’est pas festif de se droguer », a déclaré le chef de l’Etat lors d’un échange avec des lecteurs du journal La Provence.
« J’en ai ras-le-bol d’avoir des jeunes qu’on pleure et dans des quartiers d’avoir d’autres gens qui considèrent que c’est festif d’aller acheter de la drogue », a martelé le président.
Il a également annoncé la mise en place de « commissaires de la République pour aider les finances publiques et la justice » à recouvrir les amendes « parce qu’on a des taux de recouvrement qui ne sont pas satisfaisants », a estimé M. Macron.
Actuellement selon le code de santé publique, l’AFD est fixée à 200 euros, un montant qui peut être minoré à 150 euros si celle-ci est payée dans les 15 jours mais majorée à 450 euros si elle n’est pas payée dans les 45 jours.
14h00: Le président Emmanuel Macron s’est rendu mardi à Marseille sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné sans doute pour faire taire son frère Amine, militant antidrogue, a-t-on appris de sources proches du dossier.
M. Macron effectue mardi une visite dans la deuxième ville de France, alors que la lutte contre le narcotrafic, qui gangrène de nombreux quartiers, a été érigée par l’exécutif en priorité nationale, assimilable à la lutte contre le terrorisme.
Avant son premier engagement officiel, un « face aux lecteurs » du quotidien régional La Provence sur la thématique des réseaux sociaux et de la démocratie, le chef de l’Etat s’est rendu sur la tombe de Mehdi Kessaci, au cimetière Saint-Henri, dans les quartiers nord de la ville, ont indiqué deux sources au fait de ce déplacement.
Mehdi Kessaci a été tué de six balles le 13 novembre à l’âge de 20 ans en plein Marseille par des tueurs à motos, qui ont réussi à prendre la fuite.
L’hypothèse d’un « crime d’intimidation », visant à faire taire son frère Amine Kessaci, 22 ans, militant associatif qui a dénoncé l’emprise du trafic de drogue, et s’est engagé plus récemment en politique, comme candidat écologiste aux dernière législatives notamment, est privilégiée.
Amine Kessaci s’était engagé contre le trafic suite au décès d’un premier frère, Brahim, qui était tombé dans le trafic et a été tué en 2020 à l’âge de 20 ans dans un règlement de comptes.
Mehdi, au contraire de l’aîné de la fratrie, n’était absolument pas impliqué dans les trafics et se destinait à devenir policier. Mehdi a été enterré à Marseille, Brahim en Algérie.
12h00: Guerre aux narcotrafiquants et régulation des réseaux sociaux: Emmanuel Macron est de retour aujourd'hui à Marseille sur ses deux grands chevaux de bataille du moment, ainsi que sur le vaste chantier de modernisation de la deuxième ville de France lancé en 2021.
Le chef de l’Etat entame sa visite à 12H00 par un échange avec les lecteurs du quotidien La Provence sur la « démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux », qu’il veut interdire aux jeunes de moins de 15 ou 16 ans. Ce sera le cinquième du genre depuis un mois, après Toulouse, Arras, Mirecourt et Saint-Malo.
Il inaugurera ensuite un commissariat ainsi que l’agrandissement de la prison des Baumettes alors que Marseille est en première ligne dans la lutte contre le narcotrafic et la violence meurtrière qui l’accompagne.
L’exécutif a promis une bataille sans merci en la matière, semblable à celle menée contre le terrorisme, après l’assassinat retentissant le 13 novembre à Marseille du jeune Mehdi Kessaci, tué sans doute pour faire taire son frère Amine, militant anti-drogue.
L’assassinat a tétanisé la ville, où les narchomicides s’enchaînent d’ordinaire dans une certaine indifférence, et frappé les esprits dans le reste de l’hexagone, gagné aussi peu à peu par la multiplication des faits criminels liés au narcotrafic.
« C’est une guerre que nous menons », martèle le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez. « L’Etat gagnera cette nouvelle bataille », promet Emmanuel Macron.
Vos réactions
Il faut taper sur les consommateurs et très fort. En progressif, que l'amende double à chaque fois: 500€ la première, 1000 la 2ème, 2000 la 3ème...et payable de suite, ils doivent bien avoir du liquide sur eux puisqu'ils vont acheter leur drogue; si retard, majoration
autre solution, confiscation du téléphone (pour exploitation des numéros suspects) et destruction devant eux , ça, ça pique encore plus, sans leur téléphone, les gens sont perdus
si moins de consommateurs, moins de dealers
Quand je le vois, j'ai envie de v..ir.... A-t-il fait 1 seule chose de bien depuis qu'il est là à part parader ?
a mon avis il est le seul a croire a ce qu il dit
Malheureusement, je pense que lui-même n'y croit plus, mais de par sa fonction il est obligé de faire du vent encore pendant un an et demi.
il n'y a que lui pour y croire....
C'est beau de rêver.....mais il est Président..
C'est bien il croit à ses annonces !!!
Avec Macron, ce n’est pas la Sardine qui aurait bouché le port de Marseille, mais plutôt, son ego…
a mon avis il est le seul a croire a ce qu il dit
"les dealers sont en train de perdre la bataille" ... Ben voyons ! Heureusement le ridicule ne tue pas.
Je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plaît
si on veut essayer de gagner la bataille contre les drogues, il faut aussi s'attaquer à la base : s'il y a des trafiquants c'est qu'il y a des consommateurs : donc on tape où ça fait mal, 2500, voire 5000 euros au consommateurs. Parce que les trafiquants sont défendus par des avocats qui connaissent toutes les ficelles pour que leurs clients échappent aux condamnations.
Surtout leur confisquer ce qu'ils ont, malgré le RSA (pour certains) : télévision, tablette et autres futilités
Cette annonce ça va faire trembler les consommateurs... Monsieur Macron n''a pas l'air de se rendre compte que beaucoup ne payent pas leurs amendes, car beaucoup ne sont pas solvables, et du coup, ça ne sert à rien de taper au portefeuille sachant que ces personnes ne payeront jamais rien. Il faut des méthodes plus répressives : retrait ou suspension de permis pendant au moins 5 ans, interdiction d'acheter ou louer un véhicule, mise en cause des personnes qui prêtent leur véhicule à une personne qui consomme.
c'est bien connu que les conducteurs qui perdent leur permis continuent à conduire pour 70 % d'entre eux. Donc on augmente le risque d'avoir des victimes de ces conducteurs sans permis donc sans assurance. Je sais ce que c'est d'avoir un accident contre ce genre d'individus. Une cousine de 21 ans et son bébé de 19 mois ont été tués par un "taxi", sans permis, sans assurance, en état d'ivresse, et qui a pris la fuite. Pour faire indemniser le mari et père ça été 5 ans de bataille même avec le fonds de garantie (c'était en 1977, ça a changé depuis parait-il)
si on veut essayer de gagner la bataille contre les drogues, il faut aussi s'attaquer à la base : s'il y a des trafiquants c'est qu'il y a des consommateurs : donc on tape où ça fait mal, 2500, voire 5000 euros au consommateurs. Parce que les trafiquants sont défendus par des avocats qui connaissent toutes les ficelles pour que leurs clients échappent aux condamnations.
Les marseillais vont être satisfaits pendant un jour ou deux : si macron est là aujourd'hui, c'est que hier les rues ont été nettoyées, que les poubelles ont été ramassées, qu'on a remis des fleurs dans les jardinières publiques, et que quelques centaines de flics ont sécurisé les environs. Tout ça juste pour montrer que tout est propre, tout est sécure, tout est sous contrôle, c'est-à-dire complètement l'inverse de ce que vivent les habitants du coin.
Cette annonce ça va faire trembler les consommateurs... Monsieur Macron n''a pas l'air de se rendre compte que beaucoup ne payent pas leurs amendes, car beaucoup ne sont pas solvables, et du coup, ça ne sert à rien de taper au portefeuille sachant que ces personnes ne payeront jamais rien. Il faut des méthodes plus répressives : retrait ou suspension de permis pendant au moins 5 ans, interdiction d'acheter ou louer un véhicule, mise en cause des personnes qui prêtent leur véhicule à une personne qui consomme.
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