Fondateur de BFM TV et patron de l'Express, Alain Weill dénonce à son tour "la dérive du service public" après le reportage de France 2 et d'Elise Lucet contre Bernard Arnault

Nouvelle tempête médiatique autour de l’émission « Cash Investigation » qui consacrait une enquête à charge sur Bernard Arnault, le patron du groupe LVMH et premier employeur de France. Le programme de France 2 s’intéressait cette fois aux méthodes financières et à la stratégie internationale du géant du luxe, un sujet explosif qui a immédiatement déclenché une polémique. 

Dès la diffusion des premières bandes-annonces, le ton est donné : l’équipe d’Élise Lucet veut montrer ce que le public ne voit jamais derrière le succès planétaire de marques comme Louis Vuitton, Dior ou Moët.

Des montages fiscaux, des acquisitions agressives, des pressions économiques dans certains pays… autant d’accusations qui ne passent pas du tout du côté de LVMH mais aussi de la part de nombreuses personnalités qui ne comprennent pas à quoi joue le service public, qui après avoir attaqué la première chaîne info de France, s'attaque au premier employeur français.

Nouvelle voix de poids, celle du créateur de BFM TV et actuel patron de l'Express, Alain Weill :

"Le reportage de Cash Investigation sur Bernard Arnault est totalement à charge : fiscalité, stratégie, social… tout est noir. On met en cause l’honnêteté du groupe sans preuves, en jouant l’humour pour masquer le biais. Une dérive inquiétante du service public."

Dans le camp Arnault, on dénonce un documentaire « militant », orienté à charge, et qui ne tiendrait pas compte de la réalité d’un groupe devenu l’un des champions du savoir-faire français.

La polémique enfle d’autant plus que Bernard Arnault apparaît rarement dans les médias et garde une communication extrêmement verrouillée. Voir son nom associé à des pratiques financières contestées fait donc beaucoup réagir, d’autant que l’homme est régulièrement présenté comme le symbole de la réussite industrielle française.

Le reportage de Cash Investigation sur Bernard Arnault est totalement à charge : fiscalité, stratégie, social… tout est noir. On met en cause l’honnêteté du groupe sans preuves, en jouant l’humour pour masquer le biais. Une dérive inquiétante du service public.

— Alain Weill (@alainweill) December 5, 2025