Christophe Gleizes 18h57: Ses proches, interrogés par l'AFP, se sont dits "effondrés".... La Cour d'appel de Tizi Ouzou en Algérie a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison à l'encontre du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin pour "apologie du terrorisme". "La cour confirme le jugement rendu en première instance", a déclaré le président de la juridiction à l'issue de ce nouveau procès, une annonce qui a suscité la consternation dans la salle, selon un journaliste de l'AFP présent sur place.
18h31: Selon Le Monde et France 24, le journaliste français Christophe Gleizes voit sa peine de sept ans de prison confirmée en appel Le collaborateur de « So Foot » et « Society » avait été condamné en première instance, le 29 juin, à sept ans de prison ferme pour « apologie du terrorisme ». Le parquet avait requis dix ans de prison, au cours de l’audience, mercredi.
URGENT - Algérie : peine de 7 ans de prison confirmée en appel pour le journaliste français Christophe Gleizes https://t.co/RmEpToQ9hD pic.twitter.com/mWjpYP47uR
— FRANCE 24 – Urgent (@UrgentF24) December 3, 2025
15h33: Le parquet de Tizi-Ouzou, en Algérie, a requis mercredi en appel dix ans de prison à l'encontre du journaliste français Christophe Gleizes, condamné en première instance à sept ans de réclusion pour "apologie du terrorisme", selon un journaliste de l'AFP sur place.
"L'accusé n'est pas venu en Algérie pour accomplir un travail journalistique mais (pour commettre) un acte hostile", a déclaré un procureur, qui a également réclamé une amende de 500.000 dinars algériens (environ 3.300 euros).
Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, emprisonné depuis fin juin en Algérie, avait auparavant demandé la "clémence" de la cour et notamment dit qu'il aurait dû demander un visa de journaliste au lieu d'un visa touristique pour venir en reportage.
15h12: «On a beaucoup d’espoir, après, encore une fois, ce n’est pas entre nos mains», a commenté Maxime Gleizes, frère de Christophe, dont le verdict en appel doit être prononcé à l’issue des débats ce mercredi.
14h56: Le journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné depuis fin juin en Algérie après une condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme", a demandé la "clémence" de la Cour d'appel de Tizi Ouzou où il est jugé mercredi.
Appelé à la barre, il a demandé "pardon", reconnaissant avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions", selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience. "Je réclame votre clémence pour pouvoir retrouver ma famille", a-t-il dit avec émotion.
Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, a notamment dit qu'il aurait dû demander un visa de journaliste au lieu d'un visa touristique pour venir en reportage en Algérie et qu'il aurait dû être au courant que certains de ses contacts étaient reliés à une organisation classée comme terroriste en Algérie.
08h42: Un tribunal de Tizi Ouzou, dans l'est de l'Algérie, doit rendre aujourd'hui une décision très attendue dans le procès en appel du journaliste sportif français Christophe Gleizes, détenu depuis sa condamnation fin juin à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme".
L'audience d'appel débutera à 9H00 heures locales (8H00 GMT) et "le verdict sera rendu le jour-même" après les débats, a indiqué à l'AFP son avocat algérien Amirouche Bakouri. L'avocat français de Christophe Gleizes, Emmanuel Daoud, est arrivé en Algérie et "a pu s'entretenir avec le journaliste" avant l'audience, selon Me Bakouri. Interrogé sur la radio française France Inter lundi, Me Daoud a dit espérer "une issue favorable", à la faveur d'un "apaisement des relations entre la France et l'Algérie".
Même si "les deux affaires n'ont rien à voir", l'avocat a dit avoir interprété comme "un signal positif" la grâce et la libération par Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal le 12 novembre. M. Gleizes "n'a rien à faire en prison, il n'est coupable que d'avoir exercé son métier de journaliste sportif et d'aimer le football algérien", a déclaré fin octobre Thierry Bruttin, directeur général de l'ONG Reporters sans Frontières (RSF) qui le soutient depuis des mois.
Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, s'était rendu en Algérie pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), basé à Tizi Ouzou, à 100 km à l'est d'Alger. Selon RSF, il avait été arrêté le 28 mai 2024 à Tizi Ouzou et placé sous contrôle judiciaire, pour "être entré dans le pays avec un visa touristique, pour +apologie du terrorisme+ et +possession de publications dans un but de propagande nuisant à l'intérêt national+".
La justice lui reproche d'avoir été en contact avec un dirigeant de la JSK, qui était également l'un des responsables du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), classé terroriste par les autorités algériennes en 2021.
Selon RSF, les premiers échanges entre les deux hommes "ont eu lieu bien avant cette catégorisation par les autorités algériennes" et "le seul échange survenu en 2024 visait à la préparation de son reportage" sur la JSK, "ce dont Christophe Gleizes ne s'est jamais caché". Lors du procès en première instance en juin, "il y a eu une méconnaissance totale du métier de journaliste" donc "nous devons expliquer aux magistrats d'appel qu'un journaliste ne fait pas de politique", "n'est pas un idéologue", "pas un activiste", a souligné Me Daoud sur France Inter.
L'avocat a exprimé son respect pour la justice algérienne "indépendante et souveraine" et a récusé des accusations circulant en France comme quoi le journaliste serait "un otage", soulignant que M. Gleizes a pu recevoir des visites, a eu accès à son dossier pénal et à ses avocats.
Vos réactions
Après avoir dénoncé les méthodes brutales de l’ancien ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau vis-à-vis de l’Algérie, les macronistes ont affirmé qu’une approche plus diplomatique et empathique envers le gouvernement algérien serait plus efficace. Bilan : zéro
La France par rapport à l'Algérie , toujours autant de visas délibrés, toujours autant de pseudos étudiants qui viennent, toujours autant de migrants, toujours les accords 68 etc. La France est un paillasson sur lequel s'essuie allègrement l'Algérie. L'image de la France à l'étranger est devenue lamentable. Pour les étrangers la France est un coupe- gorges, un pays en perdition. Certains français sont encore dans le déni.
L’Algérie est la “Mecque des révolutionnaires et de la liberté” selon Rima Hassan.
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est ..... on est ...... !!
Vous connaissez la suite !
Encore une petite vengeance de l'Algérie par rapport à la France.... Et si on leur renvoyait quelques OQTF !!!!
L’Algérie est la “Mecque des révolutionnaires et de la liberté” selon Rima Hassan.
Allo RSF. A pardon il est plus important de s'occuper de Cnews.
Maintenant que le volet judiciaire est terminé, le temps des négociations politiques va pouvoir commencer.
C'est dommage d'avoir perdu 5 mois en faisant appel alors que le résultat etait plutôt prévisible.
Journaliste d'extrême gauche, d'un magazine d'extrême gauche "So Foot" ,ses ami.e.s de gauche et d'extrême gauche ne semblent pas très, très actif pour sa libération et le soutenir, c'est vrai qu'en face il y a les grands amis ,grands frères, plus proche de leur idéal démocratique ,sociologique et religieux !
10 ans c'est ce que demande le procureur comme en première instance en fait. Il ne faut pas confondre réquisitions et condamnation. Ce serait surprenant de voir une condamnation plus forte qu'en première instance.
Ce n'est pas spécifique à l'Algérie d'avoir des requisitions plus sévères que les condamnations. C'est le cas partout en fait...
Vous avez raison, mais j'avais bien vu que les 10 ans réclamés étaient au niveau des réquisitions, et ne constituaient pas en soi une condamnation. Mais les Procureurs demandent souvent plus que la condamnation précédente, sachant que le Juge diminuera le temps d'incarcération. En fait, c'est juste un stratagème pour finalement arriver à la même sanction prononcée au cours du premier procès. N'importe comment, c'est une honte de condamner une personne à 7 ans d'emprisonnement pour ce genre de délit, qui est plutôt administratif (une histoire de visa) qu'autre chose.
La France et les élites du gouvernement vont intervenir ........cela va trembler dans les chaumières.
Je comprends le sens ironique de votre post. Et en effet, pour que cela tremble, il vaudrait mieux compter sur l'Allemagne, qui n'a pas de neuneus comme chez nous, toujours fervents de diplomatie, de discussions, de réunions en tous genres, toujours prêts à faire le dos rond malgré les humiliations et les couleuvres avalées, mais dont le résultat est à leur image, c'est-à-dire nul.
La France et les élites du gouvernement vont intervenir ........cela va trembler dans les chaumières.
C'est ça la justice algérienne : vous êtes condamné à 7 ans, vous faites appel de la décision, ça les vexe qu'on remette en doute leur verdict (ils n'ont pas l'habitude d'être contredits), et donc ils vous rajoutent 3 ans, histoire de vous faire comprendre qu'on ne discute pas. Je comprends que nombre d'algériens utilisent tous les moyens pour venir en France, c'est beaucoup plus cool ici : on peut commettre des délits beaucoup plus graves sans pour autant risquer grand chose au niveau de la punition.
10 ans c'est ce que demande le procureur comme en première instance en fait. Il ne faut pas confondre réquisitions et condamnation. Ce serait surprenant de voir une condamnation plus forte qu'en première instance.
Ce n'est pas spécifique à l'Algérie d'avoir des requisitions plus sévères que les condamnations. C'est le cas partout en fait...
Après que l’ensemble de la macronie a passé son temps à démolir l’action de Bruno Retailleau, réduite selon eux à des postures viriles face à l’Algérie et à une totale inefficacité; le nouveau ministre de l’Intérieur, Nunez, n’a d’ailleurs pas manqué de lui adresser à son tour quelques piques. À présent, place au test grandeur nature : voyons si leur méthode, faite de diplomatie mielleuse, de courbettes et d’amabilités envers le pouvoir algérien, produira de meilleurs résultats. Pour l’instant, on ne demande qu’à voir…
la cour et notamment dit qu'il aurait dû demander un visa de journaliste au lieu d'un visa touristique pour venir en reportage
C'est plutôt juste.
(on voit ce problème tout le temps dans l'émission avec les douanes australiennes. Mais les australiens réexpédient l'individu chez lui, dans l'avion suivant. Ils ne gardent pas la personne 7 ou 10 ans)
D'accord au niveau du côté administratif de la chose, mais comme vous dites, nulle part dans un pays démocratique on ne fait plusieurs années de prison pour un délit somme toute d'une importance très relative.
C'est ça la justice algérienne : vous êtes condamné à 7 ans, vous faites appel de la décision, ça les vexe qu'on remette en doute leur verdict (ils n'ont pas l'habitude d'être contredits), et donc ils vous rajoutent 3 ans, histoire de vous faire comprendre qu'on ne discute pas. Je comprends que nombre d'algériens utilisent tous les moyens pour venir en France, c'est beaucoup plus cool ici : on peut commettre des délits beaucoup plus graves sans pour autant risquer grand chose au niveau de la punition.
la cour et notamment dit qu'il aurait dû demander un visa de journaliste au lieu d'un visa touristique pour venir en reportage
C'est plutôt juste.
(on voit ce problème tout le temps dans l'émission avec les douanes australiennes. Mais les australiens réexpédient l'individu chez lui, dans l'avion suivant. Ils ne gardent pas la personne 7 ou 10 ans)
Ils font combien les influences algériens qui font la même chose mais en France ?
On en a des milliers sur le sol français, ils ne font pas 7 mois de prison chez nous. Tout au mieux une petite garde à vue de 7 minutes
Qu'il ne s'en fasse pas, l' Allemagne va le faire libérer, voir l' Italie, ou autre, bon parcontre faut pas compter sur la France...
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