miss univers Le tribunal de Coutances (Manche) a condamné jeudi à un an de prison avec sursis une policière pour avoir causé involontairement la mort d'un homme qui s'était embrasé après un tir de taser, en août 2020. Le tribunal est allé au-delà des réquisitions du ministère public, qui avait demandé six mois de prison contre la prévenue lors de l'audience, le 9 octobre.
La policière était présente dans la salle jeudi matin avec une dizaine de soutiens lorsque le tribunal a rendu sa décision. Elle est sortie sans réagir à sa condamnation pour «homicide involontaire par imprudence».
Le jour du drame, trois policiers avaient été appelés en assistance par un huissier de justice chargé de saisir le véhicule d'une famille près de Caen. L'homme avait menacé de mettre le feu à son véhicule pour empêcher la saisie. Selon la policière, l'homme s'était aspergé d'essence et avait essayé d'allumer un briquet à plusieurs reprises depuis le fond du jardin.
«J'étais à deux mètres, il aurait pu prendre feu et se jeter sur moi», a-t-elle déclaré lors de l'audience pour justifier l'usage de son pistolet à impulsion électrique qui a provoqué l'embrasement immédiat de la victime. Le père de famille, âgé de 60 ans, était décédé de ses blessures un mois et demi plus tard à l'hôpital des grands brûlés de Clamart (Hauts-de-Seine).
L'épouse et la fille de la victime, témoins du drame, ont assuré de leur côté qu'il n'avait pas de briquet. L'huissier a également soutenu ne pas avoir vu de briquet. Selon lui, l'homme n'était ni virulent, ni menaçant. «Par principe, je fais confiance aux policiers, mais dans ce dossier, il y a une reconstruction des faits», a déclaré le procureur, Jean-Michel Rotaru, dans son réquisitoire.
Il a estimé que l'agente avait fait une faute, et que les déclarations des policiers ne correspondaient pas à la réalité. L'avocat de la prévenue a mis en cause l'institution policière, qui selon lui, ne dispense pas de formations suffisantes. Il avait défendu un acte réflexe de sa cliente, pas une faute, plaidant pour une dispense de peine si le tribunal devait reconnaître la culpabilité de la policière.
Vos réactions
il s'était aspergé d'essence parce qu'il s'était trompé de flacon il avait confondu avec eau sauvage c'est pour ça qu'il n'avait pas de briquet encore un bon procureur de gauche.....
Et le taser n'est pas mis en cause ?
l'idiot du village , un taser ne fait pas d'étincelle
Et le taser n'est pas mis en cause ?
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