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DERNIERE MINUTE - Le Français Camilo Castro détenu au Venezuela depuis juin est libre, annonce ce dimanche matin, le Président Emmanuel Macron

Le Français Camilo Castro détenu au Venezuela depuis juin est libre, annonce ce dimanche matin, le Président Emmanuel Macron. Ce professeur de yoga de 41 ans avait disparu le 26 juin au poste-frontière de Paraguachon, séparant le Venezuela de la Colombie, où il réside. Il s’y était rendu pour renouveler son visa de séjour colombien arrivé à échéance, a expliqué en août sa famille.

Camilo Castro, 41 ans, professeur de yoga d’origine française (mère française) et chilienne (père chilien), est porté disparu depuis le 26 juin 2025 après s’être rendu au poste frontière de Paraguachón, entre la Colombie et le Venezuela.

Quelques jours plus tard, sa famille n’a plus de nouvelles. Il apparaît qu’il aurait été détenu par les autorités vénézuéliennes pour « irrégularité migratoire » — une justification largement contestée par les ONG et ses proches.

Selon l’organisation de défense des droits humains, il s’agirait d’un cas de disparition forcée : Camilo n’a pas été formellement inculpé, ne dispose pas de dossier judiciaire connu, et ses droits à un suivi consulaire ne semblent pas respectés.

D’après quelques témoignages, il serait incarcéré dans la prison de El Rodeo I (État de Miranda, près de Caracas), dans une aile consacrée aux ressortissants étrangers détenus, mais l’État vénézuélien n’a jamais reconnu officiellement sa présence.

Sa famille, basée à Toulouse, multiplie les démarches diplomatiques en France et en Colombie.

Elle exige une libération immédiate et la remise en liberté sans condition de Camilo. Ils dénoncent un usage de la détention arbitraire comme monnaie d’échange dans le cadre d’une « diplomatie des otages ».

Les conditions de détention seraient extrêmement préoccupantes : cellule partagée, peu de sorties, hygiène médiocre, isolement. Camilo, professeur de yoga, aurait entrepris une grève de la faim pour protester contre la confiscation de ses effets personnels et lettres familiales.

Début octobre 2025, la Commission interaméricaine des droits de l’homme a adopté des mesures conservatoires à son égard, indiquant qu’il se trouvait dans une situation de gravité et d’urgence et que ses droits à la vie et à l’intégrité personnelle pouvaient être exposés à un risque de préjudice irréparable.

Malgré ces alertes, peu d’avancées concrètes sont visibles : son dossier reste opaque, et les autorités vénézuéliennes n’ont pas fourni d’informations officielles sur les motifs de sa détention ou sur les moyens d’accès de ses représentants.

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