bobigny La garde à vue des deux policiers accusés de viols par une femme au dépôt du tribunal de Bobigny a été prolongée, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier. Les deux policiers avaient d'emblée reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la femme, tout en affirmant qu'elles étaient consenties, a expliqué à l'AFP une autre source proche du dossier, confirmant RTL.
Les deux policiers ont été placés en garde à vue jeudi et suspendus de leurs fonctions après qu'une femme a dénoncé avoir été violée par ces fonctionnaires dans la nuit de mardi à mercredi au dépôt du tribunal de Bobigny.
«S'ils sont avérés, ces agissements sont extraordinairement graves et inacceptables », a réagi jeudi le ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez dans une déclaration à l'AFP. «Les deux agents concernés ont été immédiatement suspendus et j'ai demandé que l'on fasse toute la lumière sur ces faits, afin de comprendre comment cela a pu se produire», a-t-il poursuivi.
La femme était au moment des faits qu'elle dénonce «déférée au parquet de Bobigny pour des faits de soustraction par un parent à ses obligations légales» concernant son enfant, avait indiqué le procureur Éric Mathais dans un communiqué. Le tribunal de Bobigny, géographiquement compétent, s'est dessaisi au profit du parquet de Paris.
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