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            marseille          Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait, en direct sur CNews, un nouveau numéro de "Morandini Live". Au cours de l'émission, le journaliste a évoqué l'enquête de l'hebdomadaire "Valeurs Actuelles" sur le campus de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis) de l'université Sorbonne Paris Nord est.
Pauline Condomines, qui a réalisé l'enquête, était présente sur le plateau. "Alertée par des professeurs, je me suis rendue là-bas. On m'a dit 'ça fait deux ans que l'on voit des étudiants qui peuvent prier dans les couloirs, qu'il y a des tags prosélytes inscrits sur les murs et que l'administration ne fait rien'. Je m'y suis donc rendue par moi-même pour constater ce qu'il se passait", débute-t-elle.
"Un professeur m'a dit qu'on se croirait entre Naplouse et Ramallah. C'est-à-dire que, quand on rentre, on voit qu'une étudiante sur 3 porte le voile, et dont une partie porte un voile intégrale avec l'aide d'un masque chirurgical noir qui permet de contourner l’interdiction de dissimuler son visage", poursuit la journaliste en précisant qu'il y a une ambiance "assez sereine et paisible" dans l'établissement.
"Les professeurs nous disent que, si on veut avoir des postes à responsabilité dans cette université, il ne faut pas trop embêter les associations étudiantes. Il y a des associations étudiantes qui ont fait un business grâce au commerce halal. Ils vendent des menus halal le midi dans un couloir de l'université", ajoute Pauline Condomines en indiquant que "rien n'est fait depuis deux ans pour venir à bout de ce phénomène".
La journaliste de "Valeurs actuelles" révèle que, lors de son immersion dans cette université, elle a constaté qu'il y a des prières qui se font dans les couloirs.
"J'ai attendu 13h43 - la prière de la mi-journée. Dans les cages d'escalier, il y a des tapis de prière à disposition. J'ai vu des étudiantes pour venir faire leur prière à l'heure. Il y a des espaces où les femmes prient ; il y en a où les hommes prient. Un professeur m'a dit qu'il y a parfois des étudiants masculins qui font le guet devant les portes pour que les femmes ne soient pas interrompues pendant leur prière", détaille-t-elle.
Pauline Condomines indique qu'elle a échangé avec la présidence de l'Université qui lui a affirmé que "la laïcité est un principe auquel souscrit l'université" et que "lorsqu'il y a des manquements, il y avait des sanctions".
"En interne, on me dit qu'il n'y a pas eu de sanctions depuis deux ans, bien que ces faits là soient connus. J'ai dû mal à croire que personne ne se soit rendu compte qu'il y a des tapis de prière dans les couloirs de l'université", conclut la journaliste de "Valeurs Actuelles" sur le plateau de "Morandini Live".
Vos réactions
Ils avancent ; ils avancent.... et les responsables politiques de ces situations ne rendront JAMAIS de compte.....
ca me fait rire l'avocat qui remet en cause cette constatations. mais ils sort de ou ce cretin. il vit sans doute dans les beaux quartier loin de toutes ces populations mais il faut complètement aveugle pour ne pas voir ce qu'il se passe depuis plusieurs années.
Et après, ils ou elles se plaindront à la sortie de l'université de ne pas trouver de travail (dans le privé) parce qu'il faut pas être dupe ils se réfugieront dans le secteur public, les futurs enseignants de demain
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