sebastien lecornu Voici les 4 points clefs à retenir du discours de politique général de Sébastien Lecornu qui était menacé de censure, à l'Assemblée nationale.
1. Suspension de la réforme des retraites
Sébastien Lecornu a annoncé la réforme des retraites, condition exigée par les socialistes pour épargner la censure au gouvernement, et repousser ainsi la dissolution. "Je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu'à l'élection présidentielle", a annoncé le Premier ministre, mettant un terme à plusieurs semaines de suspense. "Aucun relèvement de l'âge n'interviendra à partir de maintenant jusqu'à janvier 2028, comme l'avait précisément demandé la CFDT. En complément, la durée d'assurance sera elle aussi suspendue et restera à 170 trimestres jusqu'à janvier 2028", a-t-il précisé.
2. Pas d'utilisation du 49.3
Sébastien Lecornu a également confirmé l'abandon de l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l'adoption d'un texte sans vote. "C'est la garantie pour l'Assemblée nationale que le débat, notamment budgétaire mais pas seulement, dans tous les domaines, vivra, ira jusqu'au bout, jusqu'au vote", a-t-il ajouté.
3. Déficit à moins de 5 %
Le projet de budget de l'État, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d'une trentaine de milliards d'euros et repose sur des hypothèses "optimistes" de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques. Le déficit devra "dans tous les cas de figure être à moins de 5 % à la fin de la discussion" parlementaire, a précisé Sébastien Lecornu, après avoir présenté un projet de budget avec un déficit de 4,7 %.
4. Taxer les plus riches
Le Premier ministre a par ailleurs reconnu "des anomalies" dans la fiscalité des très grandes fortunes, souhaitant "une contribution exceptionnelles" des plus riches dans le prochain budget. "Nous demanderons à créer une contribution exceptionnelle des grandes fortunes que nous proposons d'affecter au financement des investissements du futur qui touchent à notre souveraineté, pour les infrastructures, la transition écologique ou la Défense", a-t-il indiqué.
5.Nouvelle-Calédonie
Le Premier ministre va demander au Parlement de se positionner "avant la fin de l'année" pour transcrire l'accord de Bougival sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie dans la Constitution. Signé le 12 juillet, cet accord prévoit entre autres la création d'un "État de la Nouvelle-Calédonie" inscrit dans la Constitution.
Vos réactions
"Attention il y a un mur en face!
OK, j'accélère!"
J'espère que les grandes fortunes de France vont quitter ce pays, qu'on puisse tous payer plus d'impôts et subvenir aux dépenses de l'etat
Quelle équipe de charlots ....
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