
Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine, a affirmé vendredi n’avoir « jamais levé la main » sur elle, déclarant, au cours d’un interrogatoire récapitulatif devant les assises du Tarn: « Je l’aime encore et je l’aimerai toujours. »
Le peintre-plaquiste de 38 ans répond depuis 14h00 aux questions de la présidente de la cour, Hélène Ratinaud, qui a découpé son interrogatoire en une dizaine de thèmes, et entend le poursuivre « une grosse partie de la journée de lundi ».
A la suite de la magistrate, chaque avocat ainsi que les représentants de l’accusation, ont la possibilité de questionner l’accusé qui, depuis le début de l’après-midi, formule des réponses le plus souvent courtes: de nombreux « tout à fait », des « peut-être mais je ne me rappelle pas de cet épisode » ou des « pas du tout ».
« Je ne l’ai pas tuée, c’est la certitude », a insisté une nouvelle fois M. Jubillar, comme il l’a dit à plusieurs reprises depuis le début de son procès, le 22 septembre.
Il a reconnu être impulsif, nerveux, mais sans aller jusqu’à des violences physiques. « Je n’ai jamais levé la main sur Delphine », a-t-il dit.
« Je redescends aussi vite que je monte dans les tours », a expliqué l’accusé, vêtu d’un pull gris, admettant uniquement avoir pu se montrer physiquement violent avec son jeune fils, Louis.
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