
15h02: La France disposera d'un budget en 2026, qui sera "bon" pour les déficits et la croissance, et elle respectera ses engagements européens, a assuré son ministre de l'Economie démissionnaire, Roland Lescure, avant une réunion avec ses homologues de la zone euro.
"Il y a une majorité de parlementaires en France qui veulent la stabilité (...) et qui s'accordent sur une chose, c'est que nous avons besoin d'un budget pour 2026, et, c'est très important, d'un budget qui respecte les engagements que nous avons pris envers nos amis Européens, donc c'est ce qu'il va se passer", a déclaré le ministre à la presse, avant une réunion de l'Eurogroupe à Luxembourg.
10h44: La ministre démissionnaire de l'Education Elisabeth Borne a appelé jeudi sur BFMTV à "trouver des compromis de la droite républicaine au Parti socialiste" pour "sortir de la crise politique" actuelle.
"Notre enjeu aujourd'hui, c'est de sortir d'une crise politique et de trouver un chemin", donc d'"arriver à dialoguer avec les groupes parlementaires", a affirmé Mme Borne. "Ca veut dire aussi arriver à trouver des compromis de la droite républicaine au Parti socialiste", a-t-elle ajouté.
"Quand on parle de dissolution, quand certains appellent à la démission du président de la République, quand il reste quelques jours pour avoir une chance que la France ait un budget début 2026, je pense que chacun doit mettre toute son énergie pour trouver une voie de passage. C'est ce à quoi s'emploie Sébastien Lecornu, ça suppose de trouver des compromis avec la gauche", a développé l'ancienne Première ministre.
Car "on ne peut pas se permettre de rester dans une impasse, de laisser les Français dans une situation d'instabilité pour les prochains mois", a-t-elle estimé.
Mme Borne, qui avait ouvert mardi la porte à une "suspension" de la réforme des retraites qu'elle avait fait adopter aux forceps en 2023 grâce au 49.3, a répété qu'il fallait "examiner les modalités et les conséquences concrètes d'une suspension de la réforme jusqu'au débat qui, de toute façon, interviendra dans le cadre de l'élection présidentielle". "Je n'ai pas dit qu'il fallait la bazarder", a-t-elle précisé.
10h05: Le président du Medef Patrick Martin a exprimé sa grande réticence quant à une suspension de la réforme des retraites réclamée par le PS, y voyant une menace pour le niveau d’activité de la France et le pouvoir d’achat.
« Nous sommes très réticents à ce que cette réforme soit suspendue, a fortiori abrogée », a déclaré le patron du Mouvement des entreprises de France sur France Inter.
« Si cette réforme est suspendue, ça pèsera encore sur le niveau d’activité, ça pèsera sur les conditions d’emprunt et à la fin - il ne faut pas se raconter d’histoires -, ça pèsera sur le pouvoir d’achat », a-t-il ajouté.
« Il faut quand même que les Français (...) soient conscients qu’à un moment ou un autre, et ça peut arriver très vite, ils le paieront, ils le paieront pour commencer par le pouvoir d’achat », a-t-il insisté.
Interrogé sur l’opportunité d’une suspension de la réforme des retraites pour garantir la stabilité politique, Patrick Martin à répondu: « Est-ce que l’avenir du pays doit être suspendu à des échéances électorales, pour commencer les municipales? ». Celles-ci sont prévues en 2026.
Il a par estimé que le Premier ministre Sébastien Lecornu avait évoqué « probablement pas innocemment » un coût de 3 milliards d’euros d’euros en 2027, année de la prochaine élection présidentielle.
« Si c’est acheter de la stabilité au prix un alourdissement considérable de l’endettement du pays et de la remise en cause de sa croissance et de son pouvoir d’achat pour acheter deux mois, trois mois de stabilité, je dis non », a-t-il ajouté, appelant « toutes les formations politiques à la raison ».
Concernant le prochain budget pour 2026, Patrick Martin a dénoncé « un flou savamment entretenu sur la potion amère qui va être réservée aux entreprises et aux ménages ».
Il a par ailleurs dit craindre qu’« avec ce qui se trame, on doive reconvoquer » le meeting patronal que le Medef avait prévu le 13 octobre avant de l’annuler cette semaine. Celui-ci était boudé par les deux autres organisations patronales, la CPME et l’U2P.
08h28: Au micro d’Ici Nord, Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la Transition écologique, «présente ses excuses aux Français, se disant «affligée par le cirque que nous vivons».
Revenant sur les choix politiques récents, elle défend l’idée d’un recentrage : «On a essayé la droite, on a essayé la gauche, pourquoi ne pas essayer le centre ?», a-t-elle plaidé, en assumant les compromis passés avec Les Républicains, tout en rappelant qu’«il ne faut pas pleurer sur le lait renversé».
08h01: Pour Aurore Bergé, «Une coalition gouvernementale peut exister. Il y a une majorité de députés qui veut la stabilité. J’espère que le socle commun a encore un avenir. La seule chose dont on a besoin aujourd’hui, c’est juste de commencer le débat parlementaire sur le budget. Juste un démarrage», a déclaré sur RTL la porte-parole démissionnaire du gouvernement, qui reconnaît que les «derniers jours ont été particuliers».
"Une coalition gouvernementale peut exister"@auroreberge, porte-parole démissionnaire du gouvernement, invitée de @ThomasSotto dans #RTLMatin pic.twitter.com/erePnEblKY
— RTL France (@RTLFrance) October 9, 2025
06h56: Emmanuel Macron "nommera un Premier ministre d'ici 48 heures" sur la base des conclusions des négociations menées par le démissionnaire Sébastien Lecornu, a annoncé la présidence. "Le président de la République remercie Sébastien Lecornu pour le travail mené ces 48 dernières heures", a dit l'Élysée à l'AFP.
"Il a pris connaissance des conclusions de ce dernier: majorité de députés contre la dissolution, existence d'une plateforme de stabilité, chemin possible pour adopter un budget d'ici le 31 décembre", a ajouté l'entourage d'Emmanuel Macron. Un proche du chef de l'État n'exclut pas que le gouvernement soit aussi connu d'ici vendredi soir, sans toutefois de certitude.
06h23: Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu souhaite que "cessent les rumeurs et les fausses informations" sur son éventuelle reconduction, qui fait l'objet de spéculations dans la presse, a fait savoir son entourage. "Le Premier ministre démissionnaire a accepté la mission des 48 heures à la demande du président de la République avec un objectif clair : trouver des solutions pour adopter un budget à la fin de l'année.
Il faut cesser les rumeurs et les fausses informations qui ne permettent pas de sortir de la crise", a affirmé son entourage dans un message écrit à la presse.
Après mes consultations de ces 48 dernières heures, je suis convaincu qu'il y a bien une majorité absolue à l'Assemblée nationale qui refuse une nouvelle dissolution.
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) October 8, 2025
Un chemin est possible, il est difficile, mais les conditions sont là. pic.twitter.com/8D66kcKka3
05h18: Après avoir mené d'ultimes négociations avec les forces politiques, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a assuré ce mercredi soir sur France 2 que la suspension de la réforme des retraites, demandée par une grande partie de la gauche, coûterait "pas moins de trois milliards d'euros" en 2027.
Suspendre la réforme des retraites signifie a priori geler l'âge légal, soit à 62 ans et 9 mois, soit à 63 ans. L'hypothèse des 62 ans et 9 mois est défendue notamment par la CFDT. "On reste à 62 ans et 9 mois et les choix futurs sont renvoyés après la présidentielle.
Techniquement, un gouvernement peut sans aucun problème introduire cela au PLFSS (projet de loi sur le budget de la Sécurité sociale) 2026" a indiqué à l'AFP Yvan Ricordeau, négociateur de la CFDT au conclave sur les retraites au printemps dernier.
Dans ce cas, la première génération gagnante sera la génération née en 1964, qui pourra partir à 62 ans et 9 mois à partir du 1er octobre 2026, au lieu d'attendre le 1er janvier 2027. Si l'hypothèse des 63 ans est retenue, la première génération gagnante sera la génération née en 1965, qui pourra partir en janvier 2028, au lieu d'avril 2028.
Vos réactions
Au théâtre ce soir revient .....
Ça va être un gouvernement de gauche.
Hâte de voir ces communistes augmenter encore les impôts et les taxes pour voler toujours plus de fric.
Manu tu veux mettre le souk , nome Bardela 1er ministre .
Sur C.News on arrive à savoir un peu de vérité
Disons que le narratif y est emballé avec bien plus de talents.
Mais ne vous y trompez pas cela reste un narratif pro UE. Seuls ceux qui veulent rester dans l'UE (Le pen, Knafo; de Villiers etc...) ont droit à la parole. Bien sur ils prétendent vouloir changer les traités, renverser la table (ce qui serait autrement plus difficile, voire impossible, que de sortir seul), mais ils veulent restent tous dans l'UE (sinon ils disparaitraient de la chaine)
Je jetterai plutôt la pierre sur les journalistes qui depuis des décennies distillent toujours la même idée : TOUT, sauf le RN/FN !
Toutes les soumissions qui coulent la France sont applaudies comme acceptables si elles permettent d'empêcher le FN d'accéder au pouvoir. Le président n'a été que l'application de ce processus en 2017 et 2022.
Et cela continue avec le théâtre de Guignol de la non-dissolution, de la nomination d'un 1er ministre non adoubé par un vote de l'assemblée et d'un futur non-vote du budget (reconduction du précèdent). Tout cela avec la bénédiction du conseil constitutionnel qui regarde ailleurs.
Sur C.News on arrive à savoir un peu de vérité
La faute à qui ce cirque !!! Macron a voulu diviser tous les partis !!!!
Je jetterai plutôt la pierre sur les journalistes qui depuis des décennies distillent toujours la même idée : TOUT, sauf le RN/FN !
Toutes les soumissions qui coulent la France sont applaudies comme acceptables si elles permettent d'empêcher le FN d'accéder au pouvoir. Le président n'a été que l'application de ce processus en 2017 et 2022.
Et cela continue avec le théâtre de Guignol de la non-dissolution, de la nomination d'un 1er ministre non adoubé par un vote de l'assemblée et d'un futur non-vote du budget (reconduction du précèdent). Tout cela avec la bénédiction du conseil constitutionnel qui regarde ailleurs.
La faute à qui ce cirque !!! Macron a voulu diviser tous les partis !!!!
le feuilleton continu
Je reconnais que Lecornu n'a pas cédé à Macron comme certains il a eu le courage de lui dire non
Je ne veux pas donner un conseil aux politiques, mais le prochain mouvement qui ira au gouvernement fera 1% au prochaine élection…
"Le débat sur la réforme des retraites doit s'ouvrir"
S'ouvrir avec qui ? Il n'y a pas de 1er ministre, ni de gouvernement ! Avec des anonymes manifestement ou avec tous les "wanabees" ministres.
Un débat... mais aucun texte n'est au programme des journées du parlement, si ce n'est le budget !
Tout cela que que du bla-bla, pour les médias, du théâtre.
Vous la sentez venir la carotte pour nos amis socialiste /ecologiste
Premier ministre Catherine Vautrin
Ministre de l interieur : Gerald Darmanin
Ministre de la justice : Rachida Dati
Ministre des armées : Sébastien Lecornu ......
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