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L'entreprise française Animaj, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle (IA) pour produire des contenus pour enfants, va relancer le personnage d'animation Maya l'abeille

L'entreprise française Animaj, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle (IA) pour produire des contenus pour enfants, va relancer le personnage d'animation Maya l'abeille, dont elle détient désormais conjointement les droits avec le groupe belge Studio 100, ont annoncé les deux sociétés.

"Dans le cadre de cet accord, Animaj reprend l'ensemble des droits de Studio 100 hors Allemagne, Autriche, Suisse et Benelux, à l'exception des longs-métrages et des parcs à thèmes, qui restent gérés par Studio 100 International" (branche de Studio 100 basée à Munich), ont indiqué les sociétés dans un communiqué.

La première série télévisée d'animation "Maya l'abeille", qui raconte les aventures champêtres d'une petite abeille, date de 1975. Cette production germano-japonaise était l'adaptation d'un ouvrage pour enfants publié en 1912 par l'Allemand Waldemar Bonsels. Une version modernisée et des films sont sortis à partir de 2012, après le rachat des droits par Studio 100.

Désormais, "Animaj prendra en charge la stratégie digitale, la production de la série TV et l'expansion internationale de la marque", ont détaillé les deux entreprises codétentrices des droits. Elles "travailleront de concert sur l'évolution créative de l'univers de Maya".

Pour cela, elles s'appuieront sur l'outil de production d'Animaj, "propulsé par l'intelligence artificielle, pour créer rapidement des contenus, adaptés aux plateformes".

Fondée en 2022 par l'entrepreneur Sixte de Vauplane et un ancien responsable de YouTube, Gregory Dray, Animaj a racheté en 2023 la marque d'animation espagnole à succès "Pocoyo". Elle a levé 75 millions d'euros mi-juin pour accélérer son développement, 18 mois après une première levée de 100 millions d'euros.

Au coeur de son modèle: le recours à un outil conçu en interne et fondé sur l'IA, "capable de réduire jusqu'à 85% les délais de production", ce qui facilite la multiplication de formats adaptés à chaque plateforme, avait-elle indiqué en juin au moment de la levée de fonds. "On ne met pas de l'IA sur les phases créatives", avait alors insisté M. de Vauplane auprès de l'AFP. "On a des artistes et des créatifs qui pensent les histoires" et dessinent les storyboards. Puis, "on a des modèles (...) qui permettent à partir du dessin et du brouillon de pouvoir générer de l'animation".

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