
Les inondations et les dégâts provoqués par la sécheresse ne touchent pas les mêmes catégories de population en France, selon un communiqué de la Fabrique de la Cité, laboratoire d’idées du groupe Vinci.
Le risque d’inondation concerne « davantage de communes caractérisées par des prix immobiliers élevés et une plus forte concentration de cadres et professions intellectuelles supérieures », écrit l’auteur de l’étude, Charles Joannard.
« On y observe également une part significative de résidences secondaires souvent situées dans des zones attractives mais à risque, certainement en raison de leur proximité avec un cours d’eau ou le front de mer », continue-t-il.
Le retrait-gonflement des argiles (RGA), un phénomène naturel de mouvements de terrain causé par la succession de sécheresses et de réhydratation des sols argileux et fragilisant les habitations, affecte au contraire « majoritairement les espaces périurbains ».
« Les populations les plus présentes dans ces zones vulnérables sont les employés et les professions intermédiaires, souvent propriétaires de pavillons individuels dont les fondations sont plus sensibles à ce phénomène », affirme l’étude, intitulée « Assurer l’adaptation, adapter l’assurance ».
Ces populations moins favorisées font face à une prise en charge par les assureurs « beaucoup plus difficile que les victimes d’inondation », observe également son auteur.
Le coût de la prise en charge d’un sinistre inondation est deux fois moindre que celui d’un sinistre RGA, met-il en avant.
Cette analyse socio-économique des populations touchées par ces deux types de catastrophes naturelles, plus fréquentes et plus intenses à cause du réchauffement climatique, a été rendue possible par l’exploitation de données provenant notamment de la Caisse centrale de réassurance (CCR) et de l’Insee.
Elle n’est pas exempte d’angles morts, concède son auteur, qui ne dispose par exemple pas d’échelle plus fine que celle des communes.
Vos réactions
... des zones attractives mais à risque
Ce sont les communes qui ont accordé les permis de construire en ces zones inondables qui devraient payer la totalité de ce que rembourseront les assurances. Aucune hausse des primes pour les assurés !
Au besoin les communes seraient mises en faillite et tous leurs biens seraient vendus s'il le faut pour rembourser ces dégâts
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?