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EN DIRECT - Condamné à 5 ans ferme avec mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire, Nicolas Sarkozy est convoqué le 13 octobre au Parquet national financier et sera incarcéré dans un "délai relativement proche"

17h32: Sur le réseau social X, Gérard Larcher s'interroge sur « l'exécution provisoire » des peines.

Le président du Sénat écrit: "Nicolas Sarkozy fut un homme d'État engagé au service de notre pays. Ne l'oublions pas !

Je prends acte d'une décision de justice où la peine ferme et maximale a été prononcée, avec exécution provisoire et mandat de dépôt. Il y a un questionnement grandissant au sein de la société sur l'exécution provisoire d'une condamnation alors que les voies de recours ne sont pas épuisées et je le partage.

Nicolas Sarkozy entend faire appel de cette condamnation, il reste présumé innocent jusqu'au prononcé d'une décision définitive."

 

 

16h57: Selon une source judiciaire à l'AFP, le Parquet National Financier va à son tour faire appel de la condamnation de l'ancien président, Nicolas Sarkozy. Condamné pour association de malfaiteurs, il a été relaxé par le tribunal des faits de corruption.

16h52: Cécilia Attias, l'ex-femme de Nicolas Sarkozy, ne cache pas sa colère sur le réseau social X: "Je suis scandalisée et surtout triste pour notre pays qui a perdu le sens de la justice. Je suis de tout cœur auprès de Nicolas que je sais être un honnête homme."

 

 

16h21: Nicolas Sarkozy sera incarcéré dans un "délai relativement proche" indique une source judiciaire. Il est convoqué le 13 octobre par le parquet national financier pour en connaître la date exacte.

16h00: Dans un communiqué de presse, Bruno Retailleau réagit: "Par son énergie et sa détermination, Nicolas Sarkozy a beaucoup apporté à la France.

Il a toujours été un serviteur fidèle de son pays.

Je lui redis tout mon soutien et toute mon amitié dans l'épreuve qu'il traverse.

Nicolas Sarkozy, relaxé de trois des quatre chefs d'accusation et présumé innocent, a fait appel de la décision. Je ne doute pas qu'il saura mettre toute son énergie à se défendre devant la cour d'appel et faire prévaloir son innocence."

15h56: Jean-Michel Darrois, avocat de Nicolas Sarkozy, réagit à la condamnation de son client pour association de malfaiteurs. "Ce n’est pas Sarkozy qui met en danger la démocratie, mais plutôt de mauvaises décisions judiciaires", lâche-t-il, évoquant une "erreur lourde", "incompréhensible". "Il y a pour Sarkozy une justice très spéciale (...) Est-ce que je fais confiance à la justice ? Pour l'instant, ma réponse est non", poursuit-il.

15h50: La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, proche de Nicolas Sarkozy, réagit à son tour sur X: "Nicolas Sarkozy a un été un grand Président de la République, qui a su réformer notre pays, et le protéger à travers les crises. Aujourd'hui j'ai une pensée personnelle pour lui et pour sa famille."

 

 

15h40: Nicolas Sarkozy est convoqué le 13 octobre par le Parquet national financier pour déterminer sa date d'incarcération, a appris franceinfo de source proche du dossier.

15h34: Christian Estrosi, maire de Nice, réagit sur X: "Aujourd’hui, mon ami Nicolas Sarkozy , notre ancien Président de la République, traverse l’une des épreuves les plus importantes de sa vie."

Et d'ajouter: "Au-delà du coup de tonnerre que cette condamnation représente, je veux lui redire mon amitié et mon estime." "Aucune décision de justice n’effacera l’homme d’État qu’il a été et qu’il reste, notamment dans le cœur des Français. Comme des millions d’entre nous, je me souviens de la manière dont il a fait rayonner la France dans le monde.", a-t-il ajouté.

 

 

15h26: Claude Guéant qui a écopé d'une peine de six ans de prison pour corruption passive et faux en écriture, va faire appel de sa condamnation, a annoncé son avocat. A 80 ans, le chef d'orchestre de la campagne de 2007 est l'un des rares à ne pas avoir été frappé par un mandat de dépôt, en raison de son âge.

15h04: Eric Ciotti réagit sur X: "Une pensée amicale pour Nicolas Sarkozy, condamné à une peine extrêmement sévère dans un procès où les preuves de corruption ou de financement illégal de campagne n’ont pas été établies."

 

 

14h51: Laurent Wauquiez s’est exprimé sur son compte X. « Nicolas Sarkozy a toujours servi la France avec passion et engagement. Je veux redire mon soutien et ma reconnaissance envers l’homme d’État qui a tant donné à notre pays et mon amitié pour l’homme ».

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14h22: Marine Le Pen dénonce "la généralisation de l'exécution provisoire" après la condamnation de l'ancien président, "un grand danger, au regard des grands principes de notre droit". La présidente des députés RN a elle-même fait l'objet d'une condamnation avec exécution provisoire pour détournement de fonds publics.

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13h39: Nicolas Sarkozy s'exprime après sa condamnation

"Ce qui s'est passé aujourd'hui dans cette salle du tribunal est une gravité extrême pour l'état de droit, la confiance qu'on peut avoir pour la justice"

"Cette décision est un scandale aussi. La haine n'a aucune limite". "S'ils le veulent, je dormirai en prison mais la tête haute", "Je me battrai jusqu'au dernier souffle pour prouver mon innocence"

13h22: Brice Hortefeux est condamné à deux ans de prison, une peine pouvant être aménagée avec un bracelet électronique.

13h12: Claude Guéant est condamné à 6 ans d'emprisonnement sans mandat de dépôt

13h00: L'ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt à effet différé, assorti de l'exécution provisoire, pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007.

Cela signifie qu'il sera convoqué dans un délai d'un mois par le parquet qui lui signifiera sa date d'incarcération. Un appel éventuel ne suspendra pas cette mesure de sûreté. Il est également condamné à 100.000 euros d’amende

12h58: Khaled Bughsan est condamné à 3 ans de prison avec une amende de 4 millions d’euros.

12h56: Le banquier Wahib Nacer est condamné à 4 ans de prison et à une amende de 2 millions d’euros.

12h52: Bechir Saleh, ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, est condamné à cinq ans d'emprisonnement et à 4 millions d'euros d'amende, annonce le tribunal.

12h04: Le point sur ce que l'on sait à la mi-journée

Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé jeudi Nicolas Sarkozy des accusations de corruption et de financement illégal de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007 par Mouammar Kadhafi, mais l’a jugé coupable d’association de malfaiteurs pour avoir « laissé ses proches » démarcher en ce sens le pouvoir libyen.

La présidente du tribunal Nathalie Gavarino a estimé qu’« en tant que ministre, président de l’UMP », Nicolas Sarkozy avait « laissé ses proches collaborateurs et soutiens politiques - sur lesquels il avait autorité et agissaient en son nom » - solliciter les autorités libyennes « afin d’obtenir ou tenter d’obtenir des soutiens financiers en Libye en vue d’obtenir financement de la campagne » de 2007.

Les juges n’ont en revanche pas suivi le Parquet national financier (PNF), qui avait présenté Nicolas Sarkozy comme bénéficiaire de la corruption par le financement de sa campagne électorale par des fonds libyens. Ils ont ainsi relaxé l’ancien président des faits de recel de détournement de fonds publics libyens, de corruption passive et de financement illégal de campagne électorale.

Les motivations et la peine seront connues ultérieurement, la lecture du jugement de 400 pages devant durer plusieurs heures.

Deux anciens proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ont également été reconnus coupables. Le premier a été reconnu coupable de corruption passive et de faux, tandis que Brice Hortefeux a été jugé coupable d’association de malfaiteurs. Eric Woerth, trésorier de la campagne de 2007, a lui été relaxé.

Suite à la mort au Liban mardi d’un des prévenus et protagoniste-clé du dossier, Ziad Takieddine, le tribunal de Paris a constaté l’extinction de l’action publique à son encontre suite à la communication d’un acte de décès officiel.

A l’encontre de Nicolas Sarkozy, arrivé peu avant le début de la lecture du jugement, accompagné de sa femme, Carla Bruni, les représentants du parquet national financier (PNF) avaient réclamé fin mars, au terme de trois mois de procès, sept ans de prison, l’accusant d’avoir noué un « pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années ».

Cette peine est la plus lourde réclamée contre les 12 prévenus. Pour les procureurs, Nicolas Sarkozy, 70 ans, a été aussi bien un « commanditaire » qu’un bénéficiaire de ce financement.

Le sixième président de la Ve République française (2007-2012) avait dans la foulée dénoncé « l’outrance de la peine réclamée », ne visant qu’à « masquer la faiblesse des charges alléguées ».

En échange de l’argent, selon l’accusation, Nicolas Sarkozy aurait notamment favorisé le retour sur la scène internationale de la Libye et se serait engagé à absoudre le beau-frère du Guide, Abdallah Senoussi, condamné à la perpétuité pour son rôle dans l’attentat du DC-10 de l’UTA qui avait coûté la vie à 170 personnes en 1989.

Pendant plus d’une décennie, Nicolas Sarkozy, contre qui le parquet a également requis 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, a crié à l’« infamie » et répondu aux journalistes qu’ils devraient avoir « honte » d’évoquer l’affaire.

11h17: La justice indique qu’il n’y pas eu de financement illégal de campagne en 2007

10h49: Brice Hortefeux est reconnu coupable « d’association de malfaiteurs »

10h42: Claude Guéant a été reconnu coupable de « trafic d’influence » et de « corruption passive »

10h35: Nicolas Sarkozy est jugé coupable d'association de malfaiteurs par le tribunal correctionnel de Paris mais est relaxé des faits de corruption.

L’ancien président Nicolas Sarkozy a été jugé coupable jeudi d'association de malfaiteurs mais relaxé des faits de corruption qui lui étaient reprochés dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, a expliqué qu'il était coupable d'association de malfaiteurs pour avoir "laissé ses proches collaborateurs (...) agir en vue d'obtenir des soutiens financiers" de la part du régime libyen.

10h25: Trois prévenus ont été relaxés : Eric Woerth, Kaled Bughsan, Edouard Ullmo

09h55: Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi matin au tribunal correctionnel de Paris pour son jugement dans l’affaire des soupçons de financement par Mouammar Kadhafi de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007, avec la menace pour l’ex-président d’une lourde peine de prison.

L’ancien chef de l’Etat est arrivé peu avant le début de la lecture du jugement, accompagné de sa femme, Carla Bruni. Dans la salle ont notamment pris place ses trois fils, Pierre, Jean et Louis Sarkozy.

La mort au Liban mardi d’un des prévenus et protagoniste-clé du dossier, Ziad Takieddine, n’a pas entraîné de modification de programme et la lecture du jugement doit se tenir comme prévu à partir de 10H00 et durer plusieurs heures.

Souverain, le tribunal peut constater l’extinction des poursuites à l’encontre de l’intermédiaire franco-libanais sur la foi de son acte de décès. Théoriquement possible, un report pur et simple de la décision pour les 11 autres prévenus, était mercredi jugé très improbable par les acteurs du procès sollicités par l’AFP.

A l’encontre de l’ex-président, les représentants du parquet national financier (PNF) avaient réclamé fin mars, au terme de trois mois de procès, sept ans de prison, l’accusant d’avoir noué un « pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années ».

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09h38: Louis, Jean et Pierre Sarkozy sont arrivés un peu après 9h au Tribunal de Paris

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06h45: Le tribunal correctionnel de Paris s’apprête à rendre son jugement, à partir de 10h, dans l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy.  Le 27 mars dernier, au terme de trois mois de procès, le Parquet national financier (PNF) a requis contre Nicolas Sarkozy sept ans d’emprisonnement, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité. L’ancien président a dénoncé « l’outrance de la peine réclamée », qui ne vise selon lui qu’à « masquer la faiblesse des charges alléguées ».

Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy, aujourd’hui âgé de 70 ans, est soupçonné d’avoir noué, via ses proches, un « pacte de corruption » avec Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance son accession à l’Élysée. Et ce, selon l’accusation, en échange de contreparties diplomatiques, économiques et judiciaires.

Selon l’accusation, Nicolas Sarkozy aurait notamment favorisé le retour sur la scène internationale de la Libye et se serait engagé à absoudre le beau-frère du Guide, Abdallah Senoussi, condamné à la perpétuité pour son rôle dans l’attentat du DC-10 de l’UTA qui avait coûté la vie à 170 personnes en 1989.

La position de Nicolas Sarkozy n’a pas varié à l’audience. Il n’y a "aucune preuve", "rien", "pas un centime libyen", "pas le début d’un commencement de financement", a martelé un Nicolas Sarkozy lassé de se "justifier sur des preuves qui n’existent pas !".

Initialement portées par des dignitaires de l’ancien régime, les accusations ne seraient selon lui que le fruit d’un complot ourdi par le clan Kadhafi pour se venger de son rôle déterminant dans la chute du dictateur en 2011.

Pour ses avocats, les enquêteurs n’ont pas trouvé trace d’argent libyen dans les fonds de campagne, d’enrichissement personnel ni d’intervention de Nicolas Sarkozy.

En cas de condamnation, un appel serait probable, tant Nicolas Sarkozy n’a eu de cesse de clamer son innocence depuis 2011.

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Vos réactions

Portrait de coco 35
25/septembre/2025 - 11h19

Médiapart  est ridiculisé par cette décision concernant Le Président Sarkozy et quel article maintenant est une vérité dans ce journal à part le prix et la date ? 

Portrait de WestSidest
25/septembre/2025 - 10h58

Quand je pense au financement de la campagne de Macron ... C'est vraiment à mourir de rire, ce procès fait à Sarko.

Il fallait vraiment que la gauchiasserie française, corrompue à mort, ait l'envie irrépressible de se le faire, avec la complicité suractive des innombrables et incontournables juges rouges.