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Meurtre de Charlie Kirk - Le patron de "Frontières" Erik Tegnér révèle dans "Morandini Live" être menacé sérieusement et se demande s’il ne va pas tout arrêter : "J’ai peur. Je ne sors plus. Ma compagne est tétanisée" - VIDEO

Ce matin, Erik Tegnér était l’invité de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews. En direct, le directeur de la rédaction du média "Frontières" a révélé être menacé sérieusement par un islamiste.

"J'ai peur, je n'ai pas honte de le dire. Il y a un mois, un homme - un islamiste de 29 ans  qui m'a menacé de mort - a été arrêté par la police. C'est l'antiterrorisme qui l'a retrouvé", a débuté le journaliste en précisant que l'individu avait déjà été condamné en 2015 pour avoir fait une attaque au couteau dans un bus. 

Et d'ajouter : "Les gendarmes l'avait mis en garde à vue. Il était violent avec eux, ils ont été obligé de l'envoyer aux urgences. Il a passé une semaine en hôpital psychiatrique. En analysant son ordinateur, les gendarmes ont vu qu'il  avait une véritable fixette sur moi. Il cherchait mon domicile, où je travaille".

"Au bout d'une semaine, ils ont voulu le récupérer à la sortie de l'hôpital psychiatrique pour le remettre en garde à vue. A ce moment-là, le procureur a demandé la détention provisoire de cet homme qui sera jugé mi-octobre. Mais le juge des libertés a choisi de le libérer. Il est dans la nature. La DGSI le suit, mais ils ont pas énormément de moyens", a-t-il poursuivi.

"Aujourd'hui, j'ai dû changer mon mode de vie. Je suis extrêmement inquiet, ma fiancée est très inquiète. Depuis un mois, je me pose la question de continuer. C'est le travail qui me permet de ne pas y penser. Ma compagne est tétanisée, elle n'est pas préparée à ça. J'ai une rédaction - celle de "Frontières". Cet individu menaçait de venir dans nos bureaux, de venir faire une razzia, de venir devant CNews. On se dit 'est-ce qu'on doit continuer notre métier', parce que ça peut arriver à n'importe quel moment", a continué Erik Tegnér.

Alors que, dans quinze jours, le média "Frontières" doit sortir "une enquête sur des liens entre des mosquée salafistes et des élus", le directeur de la rédaction confie "je ne sais pas si on doit la sortir. C'est un contexte hyper dangereux, on voit qu'il y a une recrudescence des menaces".

"J'ai dû installer des caméras partout. Je ne sors plus, j'essaye de prendre le moins possible les moyens de transport. Je ne peux pas me payer un service de sécurité. Et si on me le proposait, je ne suis pas prêt à changer de vie comme ça. Ce n'est pas normal que, pour des idées ou des reportages, des enquêtes, on soit ciblé comme ça et mette en danger ceux qui nous entourent", a-t-il conclu.

 

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