11/09 19:35

Meurtre de Charlie Kirk - Le FBI publie ce soir les images "d'un homme recherché" et offre 100.000$ à quiconque partagerait une information qui mènerait à l'arrestation du meurtre

19h33: Le FBI indique ce soir offrir une récompense de 100.000$ à quiconque partagerait une information qui mènerait à l'arrestation de la personne responsable du meurtre de Charlie Kirk. Une chasse à l’homme est en cours pour retrouver le meurtrier du militant conservateur, fidèle allié du président Donald Trump tué par balle en plein débat public dans un pays qui déplore un regain de la violence politique.

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18h11: Le FBI publie les photos d'un homme recherché pour le meurtre de Charlie Kirk.  La police fédérale américaine, le FBI, a publié jeudi des photos d'un suspect dans le cadre de l'enquête sur la mort de l'influenceur conservateur Charlie Kirk sans préciser les raisons pour lesquelles il est recherché.

Les photos publiées sur le compte X du FBI montrent un homme portant une casquette et des lunettes de soleil noires. La police fédérale lance un appel "à l'aide du public pour identifier cette personne qui intéresse les enquêteurs en lien" avec le meurtre.

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16h33 Le point sur ce que l'on sait

Une chasse à l'homme est en cours jeudi pour retrouver le meurtrier du militant conservateur américain Charlie Kirk, fidèle allié du président Donald Trump tué par balle en plein débat public dans un pays qui déplore un regain de la violence politique.

Le porte-drapeau de la jeunesse trumpiste, âgé de 31 ans, a été tué d'une balle dans le cou alors qu'il participait à une réunion devant environ 3.000 personnes dans une université de l'Utah, dans l'ouest des Etats-Unis. Si les motivations du meurtrier sont pour l'heure inconnues, il s'agit d'un acte "ciblé" qui a choqué des Etats-Unis déjà déchirés par les crispations politiques, a dit le FBI, la police fédérale. Les autorités ont annoncé jeudi avoir retrouvé l'arme du crime et disposer de "bonnes images vidéo" du tireur.

"Je peux vous dire que nous avons retrouvé ce que nous considérons comme l'arme utilisée hier. C'est un fusil puissant", a précisé Robert Bohls, le directeur de l'antenne locale du FBI, la police fédérale, assurant que les autorités "faisaient tout pour retrouver" le meurtrier.

Deux personnes ont été interpellées avant d'être relâchées, selon la même source. Le président Trump a mis en cause mercredi "la gauche radicale" pour le meurtre de celui qu'il a qualifié de "martyr de la vérité et de la liberté".

"C'est un moment sombre pour l'Amérique", a-t-il estimé, avant d'annoncer qu'il remettrait "bientôt" à la victime la médaille présidentielle de la Liberté à titre posthume. Le vice-président JD Vance, attendu dans l'Utah jeudi pour rencontrer la famille de l'influenceur conservateur, a lui rendu hommage à "un véritable ami".

La violence politique semble s'intensifier aux Etats-Unis ces dernières années. Donald Trump a lui-même été victime de deux tentatives d'assassinat lors de la campagne électorale de 2024. Cette année, Melissa Hortman, élue démocrate au parlement du Minnesota et son époux ont été tués par un auteur qui a aussi grièvement blessé un autre élu local. La maison du gouverneur de Pennsylvanie Josh Shapiro, élu de confession juive, a été la cible d'un incendie.

Le gouverneur républicain de l'Utah, Spencer Cox, a qualifié le meurtre d'"assassinat politique", rappelant que "la peine de mort (était) toujours en vigueur ici, dans l'État de l'Utah". Plusieurs figures trumpistes ont décrit Charlie Kirk en "martyr" tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes. Des dirigeants étrangers de tous bords ont également condamné ce meurtre, plusieurs le qualifiant de "politique".

"C'est très effrayant", a confié à l'AFP près du campus Samuel Kimball, un étudiant en ingénierie informatique de 18 ans qui n'a pas assisté à l'intervention de Charlie Kirk mais se sent "aligné avec ses valeurs". "Cela me donne l'impression que je devrais faire très attention lorsque j'exprime mes opinions politiques", a-t-il ajouté. "Si j'étais quelqu'un qui songeait à faire de la politique, j'aurais peur de me faire tirer dessus". Le président Trump a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle.

A gauche, la candidate malheureuse à l'élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que "la violence politique n'a(vait) pas de place en Amérique".

L'ancien président Joe Biden a lui appelé à ce que ce type de violence "cesse immédiatement", à l'unisson d'autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom. Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d'armes à feu, Charlie Kirk, père de deux enfants avait abandonné ses études pour se consacrer au militantisme.

Il était à la tête d'un mouvement de jeunesse, Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l'influenceur alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.

Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l'invasion du Capitole.

16h13: Donald Trump rend hommage à Charlie Kirk, tué lors d'un meeting dans l'Utah, et assure qu'il recevra la "médaille présidentielle de la Liberté" à titre posthume. Il s'agit de la plus haute distinction civile américaine.

Donald Trump remettra «bientôt» à Charlie Kirk la médaille présidentielle de la Liberté à titre posthume, a-t-il annoncé jeudi pendant une cérémonie au Pentagone commémorant les attentats du 11 septembre. Le président américain a décrit son proche allié, tué par balle mercredi pendant une réunion publique, comme un «géant de sa génération» et un «champion de la liberté», avant de dire que cette remise de la plus haute distinction civile des Etats-Unis se ferait en présence d’une «très grande foule».

15h34: Les autorités américaines ont annoncé jeudi avoir retrouvé l'arme qui aurait été utilisée dans le meurtre de l'influenceur conservateur pro-Trump Charlie Kirk et disposer de "bonnes images vidéo" du meurtrier présumé.

"Je peux vous dire que nous avons retrouvé ce que nous considérons comme l'arme utilisée hier. C'est un fusil puissant", a déclaré Robert Bohls, le directeur de l'antenne locale du FBI, la police fédérale, lors d'une conférence de presse à Orem, dans l'Utah (ouest).

"Ce fusil a été retrouvé dans une zone boisée où le tireur avait fui", a-t-il précisé, soulignant qu'il ferait l'objet d'analyses, de même que des empreintes de pied et de main du meurtrier présumé.

"Nous avons de bonnes images vidéo de cet individu", a dit de son côté le responsable de la police de l'Utah, Beau Mason, disant avoir pu reconstituer ses mouvements de son arrivée sur le campus universitaire, où Charlie Kirk tenait un événement public, à la position d'où il a tiré puis hors du campus vers un quartier voisin.

"Le suspect se fondait bien dans une institution universitaire", s'est-il borné à indiquer, ajoutant qu'il "semblait en âge de faire des études".

"Il s'agit d'un événement ciblé" visant spécifiquement Charlie Kirk, a par ailleurs confirmé Robert Bohls.

"Nous déployons tous les moyens pour le retrouver et nous le retrouverons", a assuré le responsable du FBI.

Le président Trump a mis en cause « la gauche radicale » pour l'assassinat de celui qu'il a qualifié de « martyr de la vérité et de la liberté ». « C'est un moment sombre pour l'Amérique », a-t-il estimé.

Le porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, âgé de 31 ans, a été tué d'une balle dans le cou alors qu'il participait à une réunion devant environ 3 000 personnes sur le thème du « comeback » (le retour) américain. Les motivations du tueur restent pour l'heure inconnues.

« Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd'hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement », a lancé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.

« Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent ».

Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de « martyr » tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.

Le vice-président JD Vance a rendu hommage à « un véritable ami ». Le gouverneur républicain de l'Utah, Spencer Cox, a qualifié le meurtre d'« assassinat politique ».

« Je veux être parfaitement clair dès maintenant avec celui qui a fait cela : nous vous trouverons, nous vous jugerons, et nous vous tiendrons responsable dans toute la mesure permise par la loi », a ajouté le gouverneur avant de rappeler que « la peine de mort (était) toujours en vigueur ici, dans l'État de l'Utah ».

Plusieurs dirigeants étrangers, dont le premier ministre britannique Keir Starmer ou la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, ont condamné cet assassinat.

Deux personnes ont été interpellées avant d'être relâchées, car « sans lien » avec le meurtre, selon les autorités. « Notre enquête se poursuit », a posté le patron du FBI Kash Patel sur les réseaux sociaux.

La mort de Charlie Kirk a été captée par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Selon les autorités américaines, le tueur aurait tiré d'un toit situé à plus d'une centaine de mètres du lieu de l'événement.

« C'est très effrayant », a confié à l'AFP Samuel Kimball, un étudiant en ingénierie informatique de 18 ans qui n'a pas assisté à l'intervention de Charlie Kirk mais se sent « aligné avec ses valeurs ».

« Cela me donne l'impression que je devrais faire très attention lorsque j’exprime mes opinions politiques », a ajouté l'étudiant rencontré près du campus. « Si j'étais quelqu'un qui songeait à faire de la politique, j'aurais peur de me faire tirer dessus ».

Dans un communiqué, l'université « choquée et attristée » a annoncé sa fermeture jusqu'à lundi.

Le président Trump a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L'immense étendard de la Maison-Blanche a été abaissé.

Friand de joutes oratoires avec les étudiants, Charlie Kirk participait à un événement en plein air sur le campus de l'Utah Valley University, dans l'ouest du pays.

Vers midi heure locale, « on a tiré un coup de feu sur Charlie Kirk » qui a été « évacué par ses gardes du corps », a écrit l'université sur X.

Des vidéos le montrent, touché au cou, s'effondrant sur sa chaise, des cris de panique se faisant entendre dans le public.

À gauche, l'ancienne candidate démocrate malheureuse à l'élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que « la violence politique n'a(vait) pas de place en Amérique ».

L'ancien président Joe Biden a aussi appelé à ce que ce type de violence « cesse immédiatement », à l'unisson d'autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.

Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d'armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se consacrer au militantisme.

Il était à la tête d'un mouvement de jeunesse: Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l'influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux États-Unis.

Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l'invasion du Capitole.

Avec ses 6,9 millions d'abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, son influence avait largement servi Donald Trump pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception ultratraditionnelle de la famille.

13h57: Des dirigeants étrangers de tous bords ont dénoncé l’assassinat par balle du militant conservateur américain Charlie Kirk, fidèle allié du président Donald Trump, dénonçant un acte « politique ».

« Je suis consterné par le meurtre de Charlie Kirk. Il n’y a aucune justification pour la violence politique, et chaque acte de ce type menace la démocratie », a estimé le Premier ministre canadien Mark Carney sur X.

« Nous devons tous être libres de débattre ouvertement et sans crainte. Il ne peut pas y avoir de justification à la violence politique », a écrit le Premier ministre britannique Keir Starmer sur X.

« Un meurtre atroce, une blessure profonde pour la démocratie et pour ceux qui croient en la liberté. Mes condoléances à sa famille, à ses proches et à la communauté conservatrice américaine », a déclaré la Première ministre italienne Giorgia Meloni sur X.

« Charlie Kirk a été assassiné pour avoir dit la vérité et défendu la liberté. Un ami au coeur vaillant d’Israël, il a combattu les mensonges et s’est dressé fièrement pour la civilisation judéo-chrétienne », a écrit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur X. « Je lui ai parlé il y a seulement deux semaines et l’ai invité en Israël. Malheureusement, cette visite n’aura pas lieu ».

« La mort de Charlie Kirk est le résultat de la campagne internationale de haine menée par la gauche progressiste et libérale », a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban sur X.

« C’est ce qui a conduit aux attaques contre (le Premier ministre slovaque) Robert Fico, contre (l’ancien Premier ministre tchèque) Andrej Babis, et maintenant contre Charlie Kirk. Nous devons arrêter la haine! Nous devons arrêter la gauche propagatrice de haine! »

Charlie Kirk était « un formidable diffuseur des idées de liberté et un ardent défenseur de l’Occident », a posté sur X le président argentin Javier Milei.

« Il a été victime d’un meurtre atroce au milieu d’une vague de violence politique de gauche dans toute la région. La gauche est toujours, en tout temps et en tout lieu, un phénomène violent rempli de haine », a écrit le président argentin.

L’assassinat de Charlie Kirk est « épouvantable », a écrit sur X le Premier ministre néerlandais démissionnaire Dick Schoof.

« Dans une démocratie libre, on s’affronte avec des mots, jamais avec la violence. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches. Je souhaite beaucoup de courage à tous ceux qui sont touchés par cet acte lâche et horrible ».

11h32: Le point sur ce que l'on sait

Une chasse à l’homme était en cours dans la nuit de mercredi à jeudi pour retrouver le tueur présumé du jeune militant conservateur américain Charlie Kirk, un fidèle allié du président Donald Trump, assassiné par balle mercredi pendant une réunion publique sur le campus d’une université de l’Utah.

Le président Trump a mis en cause « la gauche radicale » pour l’assassinat de celui qu’il a qualifié de « martyr de la vérité et de la liberté ». « C’est un moment sombre pour l’Amérique », a-t-il estimé.

Le porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, âgé de 31 ans, a été tué d’une balle dans le cou alors qu’il participait à une réunion devant environ 3.000 personnes sur le thème du « comeback » (le retour) américain. Les motivations du tueur restent pour l’heure inconnues.

« Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement », a lancé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.

« Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent ».

Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de « martyr » tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.

Le vice-président JD Vance a rendu hommage à « un véritable ami ». Le gouverneur républicain de l’Utah, Spencer Cox, a qualifié le meurtre d’« assassinat politique ».

« Je veux être parfaitement clair dès maintenant avec celui qui a fait cela : nous vous trouverons, nous vous jugerons, et nous vous tiendrons responsable dans toute la mesure permise par la loi », a ajouté le gouverneur avant de rappeler que « la peine de mort (était) toujours en vigueur ici, dans l’État de l’Utah ».

Plusieurs dirigeants étrangers, dont le Premier ministre britannique Keir Starmer ou la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, ont condamné cet assassinat.

Deux personnes ont été interpellées avant d’être relachées car « sans lien » avec le meurtre, selon les autorités. « Notre enquête se poursuit », a posté le patron du FBI Kash Patel sur les réseaux sociaux.

La mort de Charlie Kirk a été captée par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Selon les autorités américaines, le tueur aurait tiré d’un toit situé à plus d’une centaine de mètres du lieu de l’événement.

« C’est très effrayant », a confié à l’AFP Samuel Kimball, un étudiant en ingénierie informatique de 18 ans qui n’a pas assisté à l’intervention de Charlie Kirk mais se sent « aligné avec ses valeurs ».

« Cela me donne l’impression que je devrais faire très attention lorsque j’exprime mes opinions politiques », a ajouté l’étudiant rencontré près du campus. « Si j’étais quelqu’un qui songeait à faire de la politique, j’aurais peur de me faire tirer dessus ».

Dans un communiqué, l’université « choquée et attristée » a annoncé sa fermeture jusqu’à lundi.

Le président Trump a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.

10h15: Les autorités américaines ont lancé une chasse à l’homme pour retrouver le tueur présumé du jeune militant conservateur américain Charlie Kirk, un fidèle allié du président Donald Trump, assassiné par balle mercredi pendant une réunion publique sur le campus d’une université de l’Utah.

Le président Trump a d’ores et déjà mis en cause « la gauche radicale » dans l’assassinat de celui qu’il a qualifié de « martyr de la vérité et de la liberté ».

Le podcasteur conservateur, porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, âgé de 31 ans, a été tué d’une balle dans le cou alors qu’il participait à une réunion devant environ 3.000 personnes sur le thème du « comeback » (le retour) américain. Les motivations du tueur restent pour l’heure inconnues.

« Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement », a accusé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.

« Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent », a-t-il lancé.

Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de « martyr » tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.

Un suspect a été arrêté, avant d’être relâché plus tard dans la journée, selon le patron de la police fédérale (FBI). « Notre enquête se poursuit », a posté le patron du FBI Kash Patel sur les réseaux sociaux. La mort de Charlie Kirk a été captée par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.

Selon les autorités américaines, le tueur aurait tiré d’un toit situé à environ une centaine de mètres du lieu de l’événement.

Le président a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.

08h29: Les autorités américaines ont lancé une chasse à l'homme pour retrouver le tueur présumé du jeune militant conservateur américain Charlie Kirk, un fidèle allié du président Donald Trump, assassiné par balle mercredi pendant une réunion publique sur le campus d'une université de l'Utah. Le président Trump a d'ores et déjà mis en cause "la gauche radicale" dans l'assassinat de celui qu'il a qualifié de "martyr de la vérité et de la liberté".

06h03:A la tête du principal mouvement de jeunes conservateurs aux Etats-Unis qu'il a cofondé en 2012 à l'âge de 18 ans, Charlie Kirk s'exprimait à la mi-journée sur le campus de l'université de la vallée de l'Utah, à Orem, à une soixantaine de kilomètres au sud de Salt Lake City, dans l'ouest des Etats-Unis.

Simple tee-shirt blanc barré du mot "Freedom" ("Liberté"), pantalon foncé, assis sur une chaise sous une tente blanche aux couleurs bleu et rouge de son "American comeback tour", il répond aux questions d'un public fourni, rassemblé en extérieur. 

Sa réunion publique du jour, la première d'une quinzaine de dates programmées à travers le pays jusqu'à fin octobre, est organisée sous le slogan "Prove me wrong" ("Démontrez-moi que j'ai tort"). "Il y avait beaucoup de monde. Il est arrivé, il lançait des casquettes, il chauffait la foule", raconte l'ancien parlementaire républicain Jason Chaffetz, présent sur place, à Fox News.

La détonation d'un tir par arme à feu retentit au moment précis où Charlie Kirk est interrogé sur les tueries de masse, selon des témoins. Le militant de 31 ans s'effondre sur son côté gauche, touché par une balle. Du sang jaillit de son cou, montre une vidéo prise à proche distance. Des cris de panique résonnent dans le public.

Grièvement blessé, le podcasteur trentenaire est évacué des lieux par ses gardes du corps, sur un brancard poussé de façon précipitée. "Dès que le tir a retenti, tout le monde s'est jeté à terre et s'est mis à courir dans tous les sens en criant et en hurlant", relate Jason Chaffetz. A

Deux hommes ont été brièvement détenus puis relâchés afin d'être interrogés par les autorités, tandis que les recherches se poursuivent. Un homme, George Zinn, a été inculpé pour obstruction à l'enquête. Selon les autorités, aucun des deux hommes n'a "actuellement de lien avec le tir".

On a tiré "depuis un bâtiment situé à environ 180 mètres" de Charlie Kirk, détaille l'université. "Le tir venait du campus, potentiellement d'un toit", et le tireur portait des vêtements sombres, précisent plus tard les autorités locales.

La mort de Charlie Kirk est annoncée en fin d'après-midi par Donald Trump lui-même. "Le grand et même légendaire Charlie Kirk est mort", écrit-il.

De l'autre côté de l'échiquier politique, Kamala Harris, candidate malheureuse à la présidentielle américaine de 2024, condamne l'attaque en affirmant que "la violence politique n'a pas sa place en Amérique", à l'unisson d'autres figures démocrates et de la gauche: Joe Biden, Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.

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Vos réactions

Portrait de Touché01
12/septembre/2025 - 03h19
CatInstinct a écrit :

Le tireur a clairement tiré à plus d'une centaine de mètres, c'était vraiment pas un amateur mais un professionnel des armes à feu vue la qualité de son arme et de sa visée.

A 120m avec une grosse lunette de visée comme il avait, n'importe qui réussit.

C'est tirer sans lunette de visée qui demande des compétences car il faut alors savoir comment bien aligner 3 points, mais avec une lunette et en étant allongé c'est un jeu d'enfant.

Portrait de CatInstinct
12/septembre/2025 - 01h45

Le tireur a clairement tiré à plus d'une centaine de mètres, c'était vraiment pas un amateur mais un professionnel des armes à feu vue la qualité de son arme et de sa visée.

Portrait de BENJI CORNU
11/septembre/2025 - 21h38

« Je pense que nous devrions rétablir les exécutions publiques »

- Charlie Kirk, exécuté en public.

Portrait de la taille compTe
11/septembre/2025 - 20h56

Une chose est certaine, Charlie Kirk ne faisait pas l'unanimité, beaucoup de gens se réjouissent de sa mort.

Portrait de nantes67
11/septembre/2025 - 20h49
GLGD a écrit :

Il n'en trouvera pas, il n'y en a pas. Le même soutient les arrivées massives de nouveaux homophobes d'importation extra-européenne dans sa propre ville. Pourtant, même la police vient de lancer des appels publics à la prudence avec la multiplication de guet-apens homophobes par qui vous savez, à Nantes, à Rezé, à Herblain. Il ne défend pas les gays, il veut dénoncer l'estrême giga-drouate alors que ceux qu'il protège les font voler depuis les toits d'immeubles. Mais on attend impatiemment son petit commentaire de dénonciation.

 En 2023, après la fusillade de Nashville, il affirmait que « des morts par balles » étaient un prix « rationnel » à payer pour préserver le droit aux armes.

 En 2024, il qualifiait l’homosexualité d’« erreur » et citait même la lapidation des personnes gays comme « loi parfaite de Dieu ».

Portrait de Pandi Panda
11/septembre/2025 - 20h37

S'il y a bien une leçon à retenir de Charlie Kirk c'est que dialoguer avec les gauchos est toujours une perte de temps.

Ils savent déjà qu'ils ont tort sur tout, ils se foutent des arguments qui le démontrent.

Ils veulent juste vous faire taire et sont parfaitement à l'aise à l'idée que vous vous fassiez butter pour ça.

N'oubliez jamais qu'au 20eme siècle ils ont exterminé 150 millions de personnes pour ça, et ça ne les dérange pas.

Portrait de babaorohm
11/septembre/2025 - 20h21
Benji CORNU a écrit :

Le culot de Netanyahu...

Kirk était un fervent défenseur d'Israël puis son discours a commencé à s'inverser face à l'arrogance sans limite de ces hébreux.

Il avait même déclaré se sentir menacé de mort par l'état israélien.

Et le voilà décédé après un tir lointain d'une précision redoutable.

Étrange.

Oui redoutable ce tir, on voit que tu es un tireur d'élite. Tu tires avec quelle arme et quel calibre?

Portrait de babaorohm
11/septembre/2025 - 20h16
Touché01 a écrit :

L'arme est un fusil Mauser M12 30-06, avec une lunette de visée.

Tir à 120 m (facile donc avec la lunette).

Il y a une vidéo d'un inconnu grimpant à une échelle puis sortant sur le toit du bâtiment, le tout entre 11 h 52 et minuit, heure local, d'après un porte-parole de la police de l'Utah

On parlait même de 200 pied soit un peu plus de 60m, c'est un tir court et il a eu beaucoup de chance. En effet, il a soit visé la tête, soit le torse et il a eu le cou.

Portrait de GLGD
11/septembre/2025 - 20h11
Orwell2025 a écrit :

SOURCE ????? !

Il n'en trouvera pas, il n'y en a pas. Le même soutient les arrivées massives de nouveaux homophobes d'importation extra-européenne dans sa propre ville. Pourtant, même la police vient de lancer des appels publics à la prudence avec la multiplication de guet-apens homophobes par qui vous savez, à Nantes, à Rezé, à Herblain. Il ne défend pas les gays, il veut dénoncer l'estrême giga-drouate alors que ceux qu'il protège les font voler depuis les toits d'immeubles. Mais on attend impatiemment son petit commentaire de dénonciation.

Portrait de Touché01
11/septembre/2025 - 20h02

L'arme est un fusil Mauser M12 30-06, avec une lunette de visée.

Tir à 120 m (facile donc avec la lunette).

Il y a une vidéo d'un inconnu grimpant à une échelle puis sortant sur le toit du bâtiment, le tout entre 11 h 52 et minuit, heure local, d'après un porte-parole de la police de l'Utah

Portrait de Orwell2025
11/septembre/2025 - 19h31
nantes67 a écrit :

Il avait déclaré que le port d'armes ne devait pas être remis en cause malgré tous les dégâts que ça produit....

Il voulait condamner les gays à la lapidation....

 

SOURCE ????? !

Portrait de Orwell2025
11/septembre/2025 - 19h30
Faan de Louis Sarkozy a écrit :

La mort de Charlie Kirk fait un peu penser au scénario du film "Dead Zone".

???? À part un fachiste d'extrême gauche ,(sans cervelle !), qui peut penser à ça ??? !

Portrait de nantes67
11/septembre/2025 - 18h42

Il avait déclaré que le port d'armes ne devait pas être remis en cause malgré tous les dégâts que ça produit....

Il voulait condamner les gays à la lapidation....

 

Portrait de JournaBuse
11/septembre/2025 - 18h41

On a retrouvé Xavier de Ligonnès.

Alléluia.

Portrait de KERCLAUDE
11/septembre/2025 - 17h02

Le titre laisse à la confusion, qui sera décoté à titre posthume? Il faut se relire.

Portrait de JournaBuse
11/septembre/2025 - 16h00

Ils vont nous ressortir un Oswald.

Portrait de Pandi Panda
11/septembre/2025 - 16h58

Oui la gauche fait des pieds et des mains pour s'auto-convaincre que cet attentat est justifié.

Ce qui est amusant c'est de constater que 99% de leurs arguments pour applaudir le meurtre de cet homme, s'appliquerait parfaitement pour légitimer le meurtre de musulmans.

Portrait de GLGD
11/septembre/2025 - 14h44

Dans l'article portrait de LCI/TF1 sur Charlie Kirk, intitulé Qui était Charlie Kirk, c'est  une description à charge et volontairement tronquée. On lit une avalanche de qualificatifs péjoratifs (radical, biberonné, nationaliste, extrémiste) et des hyperboles répétées pour alourdir encore le portrait (ultra conservateur, ultra traditionnel). La journaliste le traite aussi de menteur.

Aucune mention qu'il était marié, père de 2 jeunes enfants, dont il s'occupait beaucoup. S'agissait-il uniquement de dresser le portrait d'un militant, pourquoi pas un nazi, en occultant qu'il avait une famille et des proches ?

Aucune mention qu'il a été lâchement assassiné pour ses idées.

Qui a fait ça ? Journaliste spécialiste climat et environnement (mais pas sur les USA et la politique), arrivée de chez Slate. Le virage à l'ultra gauche de la rédaction de TFI.

Pour nous pondre des articles néo-féministes, sur l'économie d'eau et d'électricité, pour l'immigration, contre les patriotes et les valeurs familiales, là il y a du monde ! 

Portrait de babaorohm
11/septembre/2025 - 12h18
Amandecroquante a écrit :

Le tueur en a fait un martyr. On va parler de lui dans les livres d'histoires. Tout le monde va pouvoir regarder ses vidéos pendant des generations et voir un type qui avait ses idées qu'il défendait avec le sourire.

Et on va voir ceux qui se réjouissent de sa mort, avec leur vrai visage de la haine et de l'intolerance

 

Non il sera vite oublié. Est ce que vous vous rappelez de la militante anti-brexit tuée quelques jours avant le vote?

Portrait de JournaBuse
11/septembre/2025 - 12h07

 "Vous ne vivrez jamais dans une société où les citoyens sont armés sans qu’il y ait un seul décès par arme à feu… Je pense que cela vaut le coup de payer le prix, malheureusement, de quelques morts par arme chaque année, afin que nous puissions conserver le Second Amendement."

CK 2019

Portrait de Pandi Panda
11/septembre/2025 - 12h04

Il faut voir les gaucho danser de joie pour la mort d'un père de famille qui n'avait rien d'autre que de leur démontrer respectueusement à chaque débat qu'ils avaient tort.

Que faut il de plus aux américain pour réaliser qu'un gauchiste est toujours un sociopathe.

Portrait de Bob28
11/septembre/2025 - 11h30

Je n'étais pas en phase avec toutes ses idées (en particulier sur la religion), mais c'était une personne qui avait une pensée construite.

Dans ses débats, on voyait bien qu'en face les gens ne faisaient que recracher un discours premaché.

Portrait de WestSidest
11/septembre/2025 - 14h13
Aquoibon4690 a écrit :

Les gens sont bouleversé et en même temps ils sont tous des flingues... Cherchez l'erreur.... 

Ben oui, très logique. On est prêt à se défendre mais on n'agresse personne et on est bouleversé d'un tel assassinat. Chez nous, on est livrés aux barbares, il faut surtout dire merci et ne pas protester, on se fait décapiter en pleine rue et tout le monde s'en cogne.

C'est là qu'il y a une erreur à chercher.

Portrait de Yeto
11/septembre/2025 - 09h23
Steph3333 a écrit :

On peut ne pas être d'accord avec ses idées mais on ne tue pas ses opposants politiques ! C'est digne d'une dictature !!!

Mais les gauchos vont trouver ça très bien.... 

Portrait de Steph3333
11/septembre/2025 - 08h11

On peut ne pas être d'accord avec ses idées mais on ne tue pas ses opposants politiques ! C'est digne d'une dictature !!!

Portrait de Amandecroquante
11/septembre/2025 - 07h38

Le tueur en a fait un martyr. On va parler de lui dans les livres d'histoires. Tout le monde va pouvoir regarder ses vidéos pendant des generations et voir un type qui avait ses idées qu'il défendait avec le sourire.

Et on va voir ceux qui se réjouissent de sa mort, avec leur vrai visage de la haine et de l'intolerance