
Ce matin, Evelyne, gilet jaune, était l'invitée de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" sur CNews pour évoquer la journée de mobilisation de demain.
"Ce qui me fait rire depuis hier, c'est que tous les politiques confondus se rendent compte que les citoyens ont du mal à finir leur mois. C'est quand même terrible que tous les politiques n'arrivent pas à comprendre ça tous les autres jours de l'année", a-t-elle débuté.
Et d'ajouter : "Je suis en colère parce que tous les politiques se rendent compte que les citoyens ont faim que quand ça les intéressent. Ils vont réagir quand ? C'est tous les jours qu'ils ont faim ! Ce n'est pas quand il y a une démission du Premier ministre qu'il faut réagir. Depuis 2017, ça crève de faim en France".
Evelyne n'attend "pas grand chose" du mouvement "Bloquons tout" de demain. "Le mouvement réussira que si on arrive à faire démissionner Emmanuel Macron", a-t-elle estimé.
"Les gens ne s'en sortent plus (...) Les gilets jaunes disaient que les Français crèvent de faim. Depuis ce moment là, on a invité tous les hommes politiques mais ils se déplacent que quand il y a des élections. Ce que je vois c'est qu'il y a des hommes politiques qui sont payés pour parler, mais venez voir ce qu'il se passe, les femmes qui crèvent de faim, ceux qui ont 800 euros de retraite. Ca n'a pas évolué. Personne n'a rien fait, personne n'a trouvé de solutions pour les Français !", a-t-elle indiqué.
"Hier, Marine Tondelier disait 'les Français ont faim, moi je voudrais la place de Premier ministre' et, à un moment, madame se lâche et dit 'les Français devraient avoir à bouffer'. Mais madame Tondelier, les Français ne bouffent pas, les Français ils mangent à table. Ce ne sont pas des chiens. C'est ça que je reproche aux politiques : vous prenez les Français pour des cons et pour des marionnettes", a conclu Evelyne.
Vos réactions
Je zappe
L'interview poujado par excellence.
Totalement. Et puis le "Depuis 2017 les gens crèvent de faim" comme si avant Macron c'était plus simple...
L'interview poujado par excellence.
La pauvreté est une fabrication, une chose artificielle et entretenue qui permet au système de terroriser la classe moyenne et de la forcer à l'esclavage.
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